Il publie ses premiers travaux aux côtés de Martha Verschaffel dans un album publicitaire De Eeklose herbakker pour une biscuiterie d'Eeklo en 2012[7]. Pendant sa formation académique, il réalise les histoires Tufu (2012) pour lesquelles il reçoit le prix du meilleur scénario au festival international de la bande dessinée Fumetto à Lucerne en Suisse en 2013[8] ainsi que le one shotRamone (2013)[6]. Il a recours à l'autoédition[6].
Son univers graphique est rempli de perdants en sueur, de femmes grotesques, de chevaliers sceptiques et de misérables maniaques. Dans ce monde, il libère ses doutes sur notre nature humaine et, embourbé dans la naïveté, la graisse, les stéréotypes et l'humour, tente de répondre au but de notre existence[9],[8].
En 2017, il sort son premier roman graphiqueEen boek waarmee men vrienden maakt aux éditions Bries. Selon le journaliste Pieter Moerenhout du journal De Standaard : « Le premier livre de Lukas Verstraete est un livre époustouflant, plein de prouesses techniques et d'explosions de couleurs[12]. ». Le livre est traduit en français sous le titre Un livre pour se faire des amis et publié aux éditions marseillaisesMême Pas Mal en [10]. Selon le chroniqueur A. Perroud du siteBD Gest' : « Le premier choc est graphique. Déchiré entre illustration et BD, le dessinateur se bat pour poser ses idées sur le papier et, parfois, ça déborde. Tour à tour figuratif, expressionniste, symboliste et surréaliste, Verstraete a largement pioché ici et là (l’école new-yorkaise du Raw d’Art Spiegelman/Françoise Mouly, Peter Kuper, les primitifs flamands, etc.) pour nourrir son inspiration. Le résultat est tout bonnement détonnant. Grotesques, distordues et extraordinaires, ses créatures traversent les pages laissant derrière elles des traînées de craies grasses aux teintes primaires. À l’unisson de l’atmosphère générale, la mise en page ne s’encombre pas de règles préconçues ou de cadres tirés bien droits et préfère se dérouler en toute liberté. L’important est de raconter et de provoquer des émotions tout en restant lisible. Le contrat est rempli, même s’il emprunte des voies détournées ou secrètes pour arriver à ses fins[13]. ». L'ouvrage connaît une traduction en anglais sous le titre : A book to make friends with, publié par Fantagraphics Books[14].
Il publie Ramone dans la collection « f. » aux éditions La Cinquième Couche et en néerlandais aux éditions Bries en 2017[5],[15].
Il participe aussi aux albums collectifs 50 jaar Lambiek - 1968-2018 (Lambiek, 2018) et Brussel in beelden (Stripgids, 2019).
Il travaille sur différents supports dont la pochette pour l'artiste [KRTM][16].
Une exposition individuelle de ses planches et dessins originaux se tient à la Galerie Comic Art Factory à Ixelles en 2021[17]. Les originaux de bande dessinée de Lukas Verstraete sont réalisés aux crayons de couleur[5].
(nl) Danny De Laet (dir) (ill. Lukas Verstraete), Magisch Realisme, Gand, Poespa Producties, coll. « In Tenebris » (no 3), , 254 p., ill. ; 24 cm (ISBN9789083439952).
(nl) « Lukas Verstraete maakt 'grootste stripdebuut van Vlaanderen' », De Morgen, (lire en ligne, consulté le ).
Lukas Verstraete (interviewé par Annabelle Dupret), « Lukas Verstraete », du9, (lire en ligne, consulté le ).
(nl) « Lukas Verstraete zoekt inspiratie voor nieuwe strip », Het Nieuwsblad, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Jenny Brewer, « Onomatopee is a visual exploration of sound through interwoven typography and illustration », It's nice that, (lire en ligne, consulté le ).