Il se classe cinquième des championnats du monde 2011 à Daegu, avec un saut à 8,21 m. Quelques semaines plus tard, il remporte le titre des Jeux africains, à Maputo au Mozambique, avec la marque de 8,02 m.
Il est suspendu 18 mois pour dopage du au à la suite de l'usage de méthamphétamine[2]. Il est refusé à participer aux Jeux du Commonwealth en 2014, son entraîneur Mario Smith décède quelques semaines plus tard d'un accident de voiture[3].
Reprenant les entrainements à plein temps en 2015, il fait son retour le (8,20 m) avant de battre son record personnel une semaine plus tard avec 8,30 m[4]. Il devient vice-champion d'Afrique le suivant avec un saut à 8,23 m[5]. Il remporte la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Rio, le , échouant à un centimètre du titre avec un saut de 8,37 m[6]. Le , il s'impose au Mémorial Van Damme de Bruxelles avec 8,48 m, nouveau record personnel[7].
Il confirme à Hengelo le , lors des FBK Games, où il remporte la compétition avec 8,62 m, et notamment 3 autres énormes sauts (8,60 — 8,40 et 8,46 m)[12].
Le , lors du Meeting de Paris indoor, à l'occasion de sa première compétition en salle, Luvo Manyonga établit la marque de 8,32 m à son dernier essai, après avoir réalisé 8,23 m lors de sa première tentative. Il établit la meilleure performance mondiale de l'année, échouant à quatre centimètres seulement du record d'Afrique en salle détenu depuis 2006 par le Ghanéen Ignisious Gaisah[15]. Quatre jours plus tard, à Metz, Manyonga bat ce record d'Afrique en salle en réalisant un saut à 8,40 m[16]. Il se classe deuxième des championnats du monde en salle, à Birmingham, en établissant un nouveau record d'Afrique en salle avec 8,44 m, devancé de 2 cm par le Cubain Juan Miguel Echevarría[17]. Le , il remporte un nouveau titre national avec 8,41 m[18].
N'ayant participé à aucune compétition en 2020, il est suspendu provisoirement le 8 janvier 2021 par l'Unité d'Intégrité de l'athlétisme (AIU) pour manquements à ses obligations de localisation antidopage[20].
Le 18 juin 2021, l'AIU décide de suspendre l'athlète sud-africain durant quatre ans qui se voit fermer les portes des JO de Tokyo (2021) et Paris (2024)[21].