Entré à l'École normale supérieure en 1894, agrégé en 1897, il passe sa thèse de doctorat en 1904[1]. Sa thèse principale basée sur une analyse de l'Histoire Auguste porta sur l'empereurAurélien, et le livre qu'il en tira en 1904 constitue aujourd'hui encore une référence. Sa thèse secondaire porta sur Claude le Gothique, prédécesseur d'Aurélien[2].
Membre de l'École française de Rome de 1897 à 1900, il effectue en 1900 des fouilles archéologiques sur le site de Dougga (Tunisie)[3]. Il fut de 1904 à 1940 professeur d'histoire ancienne à la Faculté de Lettres de Lyon[1]. Prenant sa retraite en 1940, il s'établit à Paris, où il poursuit ses publications historiques[2].
Œuvres
Léon Homo publia à partir de 1928 un certain nombre d'ouvrages de vulgarisation pour un public cultivé traitant l'histoire romaine dans son ensemble, et des rapports entre l'Empire et le christianisme[2].
Il s'opposa vigoureusement en 1926 à la thèse d'Hermann Dessau sur l'unicité de l'auteur de l'Histoire Auguste, défendant la vue traditionnelle de six auteurs et leur valeur historique. La recherche historique ultérieure lui donna tort[4].
Publications
Essai sur le règne d’Aurélien (270-275), Paris, 1904 (thèse de doctorat).
↑Homo Léon, « Rapport sommaire sur les fouilles de Thugga (Dougga) exécutées en 1900 », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 44e année, N. 4, 1900. pp. 388-395. [1].
Charles-Edmond Perrin, « Éloge funèbre de M. Léon Homo, correspondant français de l'Académie », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 101e année, no 3, , p. 288-291 (lire en ligne)