Mademoiselle AnaïsMademoiselle Anaïs Portrait de Mademoiselle Anaïs, lithographie de Pierre Langlumé
Anaïs-Pauline-Nathalie Aubert, dite Mademoiselle Anaïs, est une actrice française, née le [1],[2] à Paris[3] et morte le [3] à Louveciennes. BiographieAprès avoir fait ses premiers pas au théâtre à Bordeaux[4], Mlle Anaïs débuta au Théâtre-Français, le , dans l’emploi des ingénues, qu’elle garda pendant toute sa carrière artistique[5], dans le rôle d’Eugénie du Tyran domestique, Eugénie de la Femme jalouse, Charlotte des Deux Frères[4]. Au bout de quelque temps, elle se retira devant des influences rivales et s’en alla à Londres, où elle donna des représentations fort suivies[5]. Toute l’aristocratie anglaise la prit sous son patronage[4]. La duchesse d'York, la comtesse Liéven, lady Gersey, lady Cooper la comblèrent de présents et de marques d’affection[4]. D’une liaison avec Sir Edward Stopford (en), général de l’armée britannique et membre du Parlement britannique, elle a eu un fils, Edward Stopford Claremont (en)[6], né à Paris et qui passera ses 13 premières années avec sa mère[7], également devenu général de l’armée britannique et attaché militaire britannique à Paris[7]. À son retour d’Angleterre, elle reparut à la Comédie-Française, puis passa au Gymnase, où elle resta une saison[5]. En , elle fut engagée à l’Odéon, où elle fit plusieurs créations importantes, notamment dans Roméo et Juliette, de Frédéric Soulié[5], Luxe et indigence et l’Homme habile, d’Épagny, la Première Affaire, de Merville, et la Bossue, de Fontan, la Juliette de Roméo et Juliette de Soulié et le jeune Macchabée, dans les Macchabées de Guiraud[4]. Enfin, après dix années, en , elle reprit au Théâtre-Français sa place d’ingénue, que personne ne lui disputait plus, depuis que Mademoiselle Mars avait quitté cet emploi pour des rôles plus marqués, et fut reçue sociétaire[5]. Son succès dans les Enfants d’Édouard avait consacré sa réputation, que grandit encore le rôle de Peblo, de Don Juan d’Autriche[5]. Elle joua dans les Enfants d’Édouard, Louis XI et Don Juan d’Autriche de Casimir Delavigne ; le Possédé et les Préventions d’Épagny ; la Camaraderie et la Calomnie d’Eugène Scribe, l’École du Monde, du comte Waleski. Elle a pris sa retraite en 1851[5]. Décédée à Louveciennes le 25 juillet 1871, elle est inhumée au cimetière du Montparnasse le 29 & déposée à l'ossuaire du père Lachaise en 1961[8]. ThéâtreCarrière à la Comédie-Française
Notes et références
Sources
Liens externes
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