Mahamadou Djéri Maïga
Mahamadou Djéri Maïga, né en 1972 à Ansongo et mort le à Bamako, est un homme politique malien. BiographieMahamadou Djéri Maïga naît vers 1972 dans la région d'Ansongo et est issu de la communauté des Songhaïs[1]. En 1994, il rejoint le mouvement Ganda Koy[1]. En 2010, alors qu'il est professeur d'anglais au collège de Kidal, Mahamadou Djéri Maïga participe à la fondation du Mouvement national de l’Azawad (MNA), qui en 2011 devient le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA)[2]. Il devient le vice-président du mouvement, dont il est un des rares responsables non-Touaregs[2]. En 2012 après le début de la guerre du Mali, il est désigné chef politique de la région de Tombouctou, mais il s'enfuit à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, lorsque Tombouctou tombe aux mains des djihadistes[2]. Il reste alors dans la capitale burkinabée, où il participe aux négociations, notamment celles qui aboutissent à l'accord de Ouagadougou, conclu le [2]. Le , Mahamadou Djéri Maïga représente la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) lors de la cérémonie de la signature de l'accord d'Alger, à Bamako[2]. Il donne alors l'accolade au président malien Ibrahim Boubacar Keïta[2],[3]. À partir de 2015, il représente la CMA au comité de suivi de l'accord de paix (CSA), chargé de superviser sa mise en œuvre[2]. Le , il est arrêté à l'aéroport international de Ouagadougou à la suite d'allégations qui portent à croire qu'il allait fournir un appui logistique au coup d'État de 2015 au Burkina Faso[4]. Entendu quelques heures, il est ensuite libéré[5]. Mahamadou Djéri Maïga meurt à Bamako dans la nuit du au , des suites d'une maladie[1]. FamilleMahamadou Djéri Maïga était marié et père de quatre enfants[1]. Références
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