Marie-Marguerite de Bourbon est la fille cadette de l’avocat et banquier vénézuélien Víctor Vargas, président et propriétaire du Banco Occidental de Descuento (BOD) mais surtout troisième fortune du Venezuela, et de son épouse Carmen Leonor Santaella Tellería, séparés actuellement. Comme la plupart des Vénézuéliens, la famille Vargas descendrait du conquistador espagnol Alonso de Ojeda.
Son arrière-grand-père Simón Vargas Falcón, homme d'affaires né en 1891, fut maire de la ville de Libertad[Laquelle ?].
Biographie
Marie-Marguerite vit sa jeunesse entre Caracas, Miami et les propriétés de ses parents dans d'autres pays.
Élevée dans le catholicisme, la jeune fille fait ses études secondaires chez les Ursulines avant d’entamer une licence de pédagogie à l'université métropolitaine de Caracas en 2002[3].
María Margarita est cavalière de concours de saut d'obstacles. Elle évolue au niveau pro-am (CSI 2*)[4] et court sous les couleurs de son pays natal[5]. Elle est également très active au sein du monde associatif et travaille notamment auprès de la Croix-Rouge ainsi que de l'ordre souverain de Malte[6].
Lors du mariage de sa sœur aînée María Victoria avec Francisco Javier d’Agostino Casado, elle fait la connaissance d’un très bon ami de son nouveau beau-frère, Louis-Alphonse de Bourbon[7]. À partir de cette rencontre, les jeunes gens entament une relation étroite, qui aboutit à leur union
Depuis cet évènement, couvert par les médias hispaniques et la presse du cœur française, elle, son époux et leurs enfants font de temps à autre l'objet d’articles relatifs à leur vie familiale[8]. Parmi les journaux et magazines espagnols spécialisés dans le gotha mondain, ¡Hola! est ainsi celui qui consacre le plus d’articles au couple[9].
En 2010, elle déclare : « En France, il n'y a pas de monarchie. Mon mari, nous, représentons une institution. De là à être reine, il y a un pas. […] Si un jour il y avait un trône en France, je remplirais volontiers mes obligations, mais je ne crois pas qu'il se passe quelque chose de semblable[10]. » Elle est présente régulièrement, au côté de son mari, aux cérémonies commémoratives à la basilique Saint-Denis[11], à Saint-Louis-des-Invalides[12] ou en la cathédrale de Versailles.
Alphonse de Jésus de Bourbon (né le à New York, États-Unis), son frère jumeau, titré duc de Berry[17] par son père. Les jumeaux sont baptisés le suivant au Vatican, en la basilique Saint-Pierre par le cardinal Angelo Comastri, vicaire général du pape Benoît XVI ;
Henri de Jésus de Bourbon (né le à New York, États-Unis), titré duc de Touraine[18].
Titulature et décorations
Titulature
Les titres portés par les membres de la maison de Bourbon n'ont pas d'existence juridique en république française, et sont considérés comme des titres de courtoisie attribués par le chef de maison.
Deux écus accolés. Le premier, d'azur à trois fleurs de lys d'or (de France). Le deuxième du même à trois fasces du premier chargées de six marguerites au naturel, 3, 2 et 1.
Ornements extérieurs
La Couronne Royale de France en timbre.
Détails
En tant qu'épouse et mère des enfants de Louis de Bourbon, Marie-Marguerite de Bourbon porte les pleines armes de France à dextre, une variation des armes de sa famille paternelle à senestre, et la couronne royale de France en timbre. Armoiries conçues par M. Hervé PINOTEAU en ; confirmées par jugement du Tribunal de grande instance de Paris en date du , en tant que marques de reconnaissance accessoires du nom de famille.
↑Extrait de l'acte de naissance sans filiation : Service central d'état civil du ministère des Affaires étrangères - Nantes - Extrait d'acte de naissance - Année 1984 - État civil - No 2005/87 - María, Margarita de Jesús Vargas Santaella. « Le vingt et un octobre mil neuf cent quatre-vingt-trois à quatorze heures dix minutes, est née à Caracas (Venezuela) María, Margarita de Jesús Vargas Santaella, du sexe féminin. Mariée à La Romana (République dominicaine) le six novembre deux mille quatre avec Louis-Alphonse de Bourbon. Acte transcrit à l'ambassade de France à Saint-Domingue sous le no 2005/87. »
↑(es) Antonio Diéguez, « Margarita Vargas, sobre su hermana de dos meses: 'Está bien ya. Claro que he ido a verla' », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) María Eugenia Yagüe, « Viviendo en España salimos ganando », El Mundo, vol. XXII, no 7620, « La Otra Crónica » (año II, no 92), (ISSN1697-0179, lire en ligne, consulté le ) : « P.— Y usted Margarita, ¿se ve como reina de Francia?
R.— En Francia no hay monarquía. Mi marido, nosotros, somos la representación de una institución. De eso a reina, hay un trecho.
P.— Torres más altas han caído, ahora en Rusia veneran a los zares.
R.— Hombre, si un día hubiera un trono en Francia, cumpliría encantada con mis obligaciones, pero no creo que ocurra nada semejante. ».