Marc Antoine Le Fèvre de CaumartinMarc Antoine Le Fèvre de Caumartin
Marc Antoine Le Fèvre de Caumartin de Saint-Ange, né à Paris le et mort à Londres le ou le est un magistrat et intendant français de l'Ancien Régime. BiographieFamilleMarc Antoine Le Fèvre de Caumartin de Saint-Ange est né à Paris le [1],[2]. Il est le fils d'Antoine-Louis Lefebvre de Caumartin (1725-1803), marquis de Saint-Ange, comte de Moret, intendant et conseiller d'État et de Geneviève Anne Marie Mouffle (1733-1763), fille de Jean-Simon Mouffle (1685-1753), receveur général des finances en la généralité d'Amiens et secrétaire du roi[1],[2]. CarrièreMarc Antoine Le Fèvre de Caumartin de Saint-Ange devient conseiller au Parlement de Paris le et maître des requêtes du [1],[3] à la Révolution[2]. Il est nommé intendant de Bretagne le . Il est ensuite intendant de Franche-Comté du à 1790[4],[1],[2]. En Franche-Comté, il soutient la lutte contre les loups, qui sont un grave danger[5]. Il fait réaménager la prison de Besançon, y installant des lits individuels, un atelier, un réfectoire et une section pour les femmes[6]. Il cherche à mieux connaître la situation agricole de la province, en envoyant un questionnaire aux subdélégués et aux curés[7]. En 1788, il s'oppose à un projet, finalement abandonné, de rétablissement des États provinciaux de Franche-Comté, parce qu'il craint les désordres qui en découleraient[8]. Comme ailleurs, Marc Antoine Le Fèvre de Caumartin quitte ses fonctions d'intendant au moment de la formation des départements en 1790. Il remet ses pouvoirs aux commissaires des trois départements nouveaux formés en Franche-Comté et ceux-ci attestent par écrit en de sa bonne administration[9]. Malade[3], il part prendre les eaux à Bath en Angleterre en 1790, revient à Paris et repart définitivement en émigration en Angleterre en 1791[2] ou 1792[1]. Sans alliance[2], il meurt à Londres le [1] ou le [a]. Il est enterré à Londres le [2]. Son château de Saint-Ange, situé à Villecerf, est rasé vers cette époque[10]. Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiBibliographie
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