Marc SchlumbergerMarc Schlumberger
Marc Schlumberger, né le à Saint-Georges-Buttavent et mort le dans le 16e arrondissement de Paris[1], est un médecin et psychanalyste français. BiographieIl fait des études de médecine, dans la perspective de devenir psychanalyste. Sa première analyse didactique se fait avec René Laforgue puis il en fait une deuxième, avec Sacha Nacht. Il devient membre adhérent de la Société psychanalytique de Paris en 1933, puis membre titulaire en . Il est secrétaire de la Revue française de psychanalyse de 1934 à 1936. Durant la Seconde Guerre mondiale, il exerce discrètement, formant avec Françoise Dolto, André Berge et Juliette Favez-Boutonier, un groupe connu comme le « quatuor de Sainte-Geneviève »[2]. Il intervient aux cours de Georges Parcheminey, à l'hôpital Sainte-Anne. Lors de la scission de 1953, il soutient Sacha Nacht et reste à la Société psychanalytique de Paris. Il est président de la société en 1957-1958 et garde jusqu'à sa mort diverses fonctions institutionnelles, notamment l'appartenance à la commission de l'enseignement de la Société. Sans en être une figure de premier plan, il a eu de l'influence dans le mouvement psychanalytique français de cette période, comme analyste et comme enseignant[3]. Il était extrêmement soucieux de l'avenir de psychanalyse si elle tombait dans le giron médical ou psychologique. Janine Chasseguet-Smirguel rapporte qu'il disait que la femme non-médecin était l'avenir de la psychanalyse. Il a lui-même eu en cure de nombreux analystes, notamment Wladimir Granoff, Pierre Marty, Georges Devereux, Joyce McDougall, Évelyne Kestemberg, Paul-Claude Racamier, Moustapha Safouan, Conrad Stein. Voir aussiPublications
Bibliographie
Notes et références
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