Marguerite Vaillant-CouturierMarguerite Vaillant-Couturier
Marguerite Vaillant ( à Paris 16e - à Paris 16e[1]) est une cantatrice française, soprano, chanteuse légère d'opéra-comique. BiographiePar sa grand-mère Vaillant, Marguerite Vaillant est la cousine germaine du peintre Albert Besnard, la sœur de la cantatrice Pauline Vaillant, la mère de Paul Vaillant-Couturier et la tante de la cantatrice Marguerite Carré et de l'acteur Jean-Paul Le Tarare. Elle aborde la carrière artistique, après avoir remporté, au Conservatoire de Paris, le premier prix de chant, opéra et opéra comique en 1878. Elle est engagée à l'Opéra, mais étant liée avec la Monnaie de Bruxelles, il y a procès pour s’être soustraite volontairement à l'engagement vis-à-vis des théâtres subventionnés et doit payer 19 000 francs à l’État pour dédit[2]. À Bruxelles, en 1878, Mireille, Romeo et Juliette et l'Etoile du Nord consacrent son talent naissant. Elle épouse le à Bruxelles[3],[4] Félix Couturier, un baryton du conservatoire. À compter de cette date, elle adopte Vaillant Couturier comme nom de scène. En 1879, elle chante à Marseille dans tout le répertoire de grand opéra et d'opéra comique. Elle obtient un brillant succès dans Mme Favart à Genève. Elle chante à Nantes en 1882 et elle est engagée aux Nouveautés de Paris pour créer un nouveau genre, la musique d'opéra comique adaptée à l'opérette ; Le Cœur et la Main en 1882, de Charles Lecocq[5] et le Roi de Carreau, de Théodore de Lajarte, en 1883, tiennent l'affiche pendant toute une saison, grâce au talent de Vaillant. A ce moment, Massenet, qui vient de terminer Manon, veut la faire engager pour créer le rôle, mais comme il y a un dédit à payer, elle est forcée de rester aux Nouveautés[6]. En 1884, elle chante à Saint-Petersbourg et retourne à Bruxelles, où elle se fait applaudir dans Manon, Mireille, Le Pré aux clercs et tout le répertoire, puis au théâtre royal d'Anvers pour la saison d'hiver 1885-86. À Lyon, son succès est Hérodiade. Elle retourne à Paris, elle fait de brillants débuts à l'Opéra-Comique, en 1888, chante Carmen[7] et crée le rôle de Thisbé de Montefiori dans l'Escadron volant de la reine de Henry Litolff. Malgré cela, elle part pour Nice, Monte-Carlo, Anvers, et Alger[8]. Elle est inhumée à Sainte-Croix-Volvestre où sa belle-famille possédait une maison. Notes et références
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