Maximilien de Bavière, de 37 ans son aîné, veuf d'Élisabeth de Lorraine (1574-1635) et sans enfant, a choisi la cause catholique pendant la guerre de Trente Ans et prend part à la coalition contre son cousin protestant, l'électeur Frédéric V du Palatinat qui, soutenant les Tchèques révoltés contre l'empereur, s'est fait proclamer roi de Bohême. Après la déroute des armées tchèques et palatines à la bataille de la Montagne Blanche en 1620, l'empereur transfère à Maximilien de Bavière la dignité électorale retirée à Frédéric. Par la suite, selon les péripéties du conflit, Maximilien louvoie entre le camp de l'empereur et celui des Franco-Suédois, avec qui il signe la trêve d'Ulm en 1647. Les traités de Westphalie, en 1648, le laissent en possession d'un État ravagé et appauvri mais agrandi du Haut-Palatinat tandis que le Palatinat rhénan est restitué à Charles-Louis, fils de Frédéric.
L'électeur s'éteint en 1651 et son fils Ferdinand-Marie devient le second électeur de Bavière à l'âge de 15 ans. Marie-Anne, par le testament de son mari, devient régente de Bavière ; l'administrateur impérial en Bavière et Saxe tente de s'y opposer en invoquant la Bulle d'or qui écarte les femmes du pouvoir mais Marie-Anne, avant la mort de son mari, convoque une commission d'experts qui légalise son autorité. Cependant, Albert de Bavière, frère du défunt, parvient à évincer Marie-Anne de la régence ; celle-ci ne garde que la supervision des affaires judiciaires[1].
L'année suivante, le jeune souverain épouse une princesse de Savoie, parce qu'elle est la petite-fille d'Henri IV de France et que l'influence de la France croissait en Allemagne. Ils ont rapidement une descendance.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre est strictement chronologique et défini par la date de naissance.