Née à Rochester en 1950, Marie Howe grandit dans une famille catholique de neuf enfants, profondément engagée et progressiste sur le plan politique. Après ses études secondaires au Sacred Heart Convent School (où, comme elle l'écrit dans la série de publications Poetry for Students, « les moniales lui ont appris ce que cela signifie de vivre une vie spirituellement active et politiquement engagée »), elle entre à l'université de Windsor (Ontario) où elle obtient son Bachelor of Arts.
Marie travaille comme journaliste pour un journal de Rochester et enseigne l'anglais dans des lycées dans la banlieue de Boston avant d'aborder la poésie à l'âge de trente ans.
En 1988, Marie Howe publie son premier recueil de poésie, The Good Thief, une exploration des relations humaines, de l'attachement, de la perte et de la transcendance dans les relations interpersonnelles. Ce livre est sélectionné par Margaret Atwood pour la National Poetry Series.
En 1989, elle est sélectionnée par Stanley Kunitz pour recevoir le prix Lavan Younger Poets de l'Académy of American Poets.
En 1989, le frère de Marie, John meurt du sida. Howe a dit à un intervieweur d'AGNI que la mort de John avait complètement transformé son esthétique.
En 1997, Howe publie son deuxième recueil de poèmes, What the Living Do, une élégie pour John qui abandonne la métaphore et d'autres formes poétiques pour devenir, selon les mots d'une biographie de la Poetry Foundation, « un documentaire sur la perte. »
Son recueil The Kingdom of Ordinary Time, est une méditation sur des moments ordinaires mais néanmoins miraculeux, comme se précipiter dans les courses, assister à une mère mourante et aider un enfant sur le terrain de jeu.
La dramaturge Eve Ensler a dit à son sujet : « Ces poèmes m'ont fait haleter. Chacun est une révélation, une ligne de vie, une galaxie domestique. C'est la poésie de notre temps, un guide pour vivre au bord du mystique et du mondain ».