Ayant commencé le piano à 14 ans et demi en Martinique, il accompagne notamment la chorale de l’église du François[2],[3]. Puis il rejoint Paris pour une tournée avec Al Lirvat[4], il commence alors à se produire à partir des années 80, et à s’illustrer dans de nombreux styles tels que le jazz, la salsa, le zouk ou d’autres musiques des Antilles, dans des groupes comme La Manigua ou Falfret[2],[5].
Dans les années 90, il participe au projet Sakiyo avec notamment Tony Chasseur et son vieux complice Ralph Thamar, et commence les albums en son nom à partir de 1991[8].
Il continue parallèlement de nombreux projets en son nom, collabore avec le contrebassiste Michel Zenino, avec qui il a une résidence au club parisien « Le Baiser Salé » presque chaque mercredi depuis 2006[9],[10],[11], un duo considéré comme une « institution du jazz parisien ».
Sorti en 2019, son album Zouk Out est bien accueilli[12].
Il multiplie les collaborations, tant dans le domaine du jazz, comme avec le projet Quint’Up que pour accompagner des chanteurs, comme Viviane Ginapé, Olivier Jean-Alphonse ou Annick Tangora.
En 2020, Mario Canonge et Erik Pédurand s'associent le temps d'un album Kapital, mélant les deux cultures Gwoka et Bèlè. L'album est un pamphlet, une satire, qui évoque le capital et l’argent aux Antilles[13].
Ses concerts sont régulièrement captés par les médias[14].
Mario Canonge revient avec un nouveau projet, intitulé « Mario Canonge Trio » avec la sortie d’un album à partir du 19 mai 2023. Quelques mois après la sortie du deuxième volume de son Quint’Up, l'artiste présente son nouveau trio dans lequel il est accompagné du bassiste Michel Alibo et du batteur guadeloupéen Arnaud Dolmen[15].
À cause de la publication de deux albums en 2023, Canonge attire la qualification de « l’artiste le plus prolifique du Jazz » en France[16].