Massif barlongEn architecture, le massif barlong est un parallélépipède allongé transversalement (« barlong » signifiant « allongé transversalement ») qui surmonte la croisée du transept et est couronné par le clocher[1]. Massif barlong orientalLa silhouette caractéristique du chevet des églises romanes de Basse-Auvergne (France) dites majeures est en bonne part due au massif barlong qui renforce l'élan vertical et l'étagement des volumes. Les églises romanes majeures d'Auvergne (basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, église Saint-Austremoine d'Issoire, basilique Notre-Dame d'Orcival, église de Saint-Nectaire et église Notre-Dame de Saint-Saturnin, qui présentent le type complet), ainsi que d'autres églises moins importantes (église Saint-Julien de Chauriat, collégiale Saint-Victor et Sainte-Couronne d'Ennezat pour le type incomplet), sont en effet caractérisées par un remarquable chevet (au sens large du terme), parfois appelé « pyramide auvergnate », constitué d'un étagement de volumes de hauteur croissante :
L'élévation progressive des volumes est encore accentuée par les deux toits en appentis du massif barlong qui encadrent la naissance du clocher[2]. Massif barlong occidentalDans certains cas plus rares, comme à la collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles (Belgique), le massif barlong fait partie du « massif occidental » ou « avant-corps occidental ». Le massif occidental de la collégiale Sainte-Gertrude (édifié à l'époque romane tardive, vers 1160-1170, à l'emplacement du Westbau de l'édifice carolingien antérieur[3]) est constitué de quatre éléments :
Contrairement au massif barlong auvergnat qui possède deux toits en appentis de part et d'autre de la naissance du clocher, celui de Nivelles est couvert d'une simple toiture en bâtière. Notes et référencesNotes
Références
AnnexesArticles connexes |