Michel DabatMichel Dabat
Michel Dabat, né le à Paris et mort fusillé le à Nantes, au champ de tir du Bêle, est un résistant français. BiographieMichel André Gilles Dabat est le fils d’Alexis Dabat, médecin militaire aux colonies puis médecin-major de Loire-Inférieure, et de Josèphe Fradin de Linière. Il fait ses études au lycée Saint-Stanislas et à l'école des Beaux-Arts de Nantes. Il devient dessinateur aux Ponts-et-Chaussées. Au début de l'Occupation, il devient membre du groupe de Marcel Hévin, résistant gaulliste. Dans la nuit du 10 au , Michel Dabat installe, en compagnie de Christian de Mondragon, un drapeau français sur le paratonnerre au sommet d'une des tours de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en réaction à l'interdiction des Allemands de commémorer l'armistice du 11 novembre 1918[1],[2]. Cet acte lui vaut d'être arrêté à la suite d'une dénonciation et condamné à quatre mois d'emprisonnement par le conseil de guerre du . Désigné comme otage dans le cadre des représailles après la mort de Karl Hotz le , il est fusillé, tout comme quinze autres personnes, le , à l'âge de vingt ans, au champ de tir du Bêle[3]. Marcel Hévin est fusillé au Mont Valérien le même jour. Michel Dabat est inhumé à Saint-Julien-de-Concelles. Sa sépulture ne comporte ni plaque ni lettre, en raison de l'interdiction de toute inscription par les Nazis. Michel Dabat a été déclaré « mort pour la France »[4]. Galerie
Notes et références
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