Elle a tenu de nombreux rôles secondaires au cinéma et à la télévision entre 1956 et 1980 mais s'est fait plus particulièrement connaître au milieu des années 1970 pour ses prestations dans des comédies érotiques.
Après un passage à vide, le succès du porno soft, au début des années 1970 lui donne l'occasion de relancer sa carrière au cinéma. Elle devient une figure populaire de l'érotisme sur grand écran, tournant pour Jean-François Davy ou Michel Lemoine dans des films qui laissent une large place à la comédie. Elle y a régulièrement Anne Libert, Philippe Gasté ou Richard Darbois pour partenaires. En plus d'un charme indéniable, la jolie brune fait montre d'un tempérament volcanique[2] qui lui permet d'accéder aux premiers rôles. Elle tient la vedette de films signés Raoul André (La Kermesse érotique), Richard Balducci (Les Ravageuses de sexe), Bernard Launois (Les Machines à sous) ou Willy Rozier (Dora, la frénésie du plaisir)[4].
En vingt ans de carrière, Monique Vita aura suivi l'évolution du cinéma sexy des premiers effeuillages jusqu'à la déferlante porno de 1975. L'actrice est alors doublée pour les scènes de sexe hardcore (Les Ravageuses de sexe, Le Feu au ventre)[2]. Elle se tourne ensuite brièvement vers la télévision. En 1979, elle tourne un dernier film, Couples pervers, dont l'érotisme soft n'attirera guère les foules à sa sortie en 1982[6]
↑ abc et dGrégory Alexandre et Christophe Bier, p.641, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques en 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011
↑Armel de Lorme, p.331, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques en 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011