Montignies-sur-Sambre
Montignies-sur-Sambre (en wallon Montgneye-so-Sambe, localement Mont'gnè-su-Sambe) est une section de la ville belge de Charleroi, située en Région wallonne, dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. ToponymieMontiniacus en 866, Montegni sur Sambre en 1253, Montegniet en 1253, Montegny en 1403, 1418 et 1485, Montingny en 1439, Montigny en 1620, Montignies sur Sambre en 1656 Montigny sur Sambre en 1670, Montigny en 1795, Montigny-sur-Sambre en 1820 et après 1830 et enfin Montignies-sur-Sambre[3]. GéographieTopographieGéologieHydrographieMorphologie urbaineLes quartiers et lieux-dits
CitésTerrils
Démographie
HistoireAntiquitéDes tombes et objets romains constatés par le savant D.-A. Van Bastelaer dans une plaine alluvienne à Bosquetville à la limite de Montigny[9]. En 1874, on découvre par hasard dans une île au bas de la chaussée Solvay, entre le pont-levis et le déversoir[10], des débris de tuiles faîtières, des tuiles à rebords et des poteries très anciennes[9]. Ce lieu était donc habité dès les temps les plus reculés or, le niveau auquel on a découvert ces objets, qui sont bien évidemment de la période gallo-romaine, est, pour ainsi dire plus bas que celui de la Sambre actuelle[9]. Le lieu est déjà habité à l'époque romaine puisque les archéologues ont retrouvé des vestiges d'une villa romaine au Champ de l'Épine[11]. En 1875, un ouvrier qui tirait des terres pour faire des briques où il voulait faire bâtir au Roctiau, découvrit d'une façon continue des tessons de poterie et des restes d'ossements brûlés qu'ils provenaient d'un ancien cimetière belgo-romain[12]. En 1871, on découvrit dans les prés Belvaux, à Bosquetville des vases en terre rouge[12]. Un autre cimetière fut découvert au bas de la rue Spinois, on avait déjà découvert des tombes lors de la construction de la caserne Trézignies et plus avant en 1916, quand on établit la « Lunette de Montigny » sur le territoire. L'édification ce celle-ci fut l'occasion de destruction de nombreuses tombes[12]. Moyen-âgeMontignies-sur-Sambre est mentionné en l'années 868, nous rencontrons Montigny-sur-Sambre sous le nom Montiniacus et Goharmunt (Warmont-saut) qui faisait partie du « Pago Darmiensi »[13]. Les choses en restèrent là jusqu'au moment où le roi Arnould céda le monastère à l'évêché de Liège en 888. L'évêque Emche rendit aux moines de Lobbes la liberté d'élire eux-mêmes leur abbé et leur assura sa protection. Mais ces largesses furent payées très chère car la plus grande partie des richesses territoriale fut annexé à l'église Saint-Lambert de Liège. On ne laissa au monastère que trente-trois « villas », dont des noms sont repris au « cumpendium historiae MS de l'abbaye de Lobbes ». Montigny n'est pas repris dans la liste des biens et des privilèges de leurs monastère. Cette omission doit incité à penser que Montigny fiugura parmi les biens cédés à Liège[14]. Temps modernesMontignies-sur-Sambre faisait partie des seigneuries de Morialmé et les T'Serclaes de Tilly. Montignies-sur-Sambre faisait partie du baillage de Viesville. La commune de Montigny faisait partie de la Principauté de Liège. Cette dernière était un Etat ecclésiastique, relevant de la couronne d'Allemagne. L'archevêque de Cologne comptait l'évêque de Liège parmi ses suffragants. La principauté était divisée en cinq quartiers ; 1, celui de Hesbaye ; 2 celui de Moha, Condroz et Amont ; 3, celui de Franhimmont ; 4 celui de Looz et Stockem ; 5, celui de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Ce dernier était divisé en districts Montigny appartenait au premier district[15]. Montigny s'enfonçait en coin dans le comté de Namur, c'est à cette circonstance que deux charbonnages ont dû leur nom. Le puits du Grand Mambourg Sablonnière, dit Pays de Liège et le puits du Trieu-Kaisin dit des Pays-Bas parce que sur le Comté de Namur juste au-delà de la chaussée de Châtelineau[16]. Sous l'ancien régime, Montigny était un petit village[17]. En 1622, les Montagnards eurent beaucoup à souffrir de la guerre que les Français livraient aux Huguenots et à leur allié Mansfield. Les Paysans brabançons dévastèrent tout le pays. Puis, les Espagnols battirent Mansfield dans les plaines de Fleurus[18]. Au début de 1794, une grande effervescence va régner dans le village de Montigny. Les autorités autrichiennes ont commencé à fortifié la place de Charleroi jusqu'au 8 mai date à laquelle commence le siège sous ordre du générale français Charbonnier[19]. Epoque contemporaineXIXe siècleLorsque de l’indépendance de la Belgique, la localité se trouve au seuil d’une transformation économique majeure. Cette évolution va profondément influencer la démographie, l’administration communale et l’aspect géographique de la région. En l’espace d’un siècle, Montigny va perdre ses caractéristiques de commune agricole pour se métamorphoser en un centre industriel de premier plan. Tant la surface que le sous-sol seront bouleversés à un tel point que l’apparence physique de la commune sera entièrement transformée[20]. Montigny est encore une commune essentiellement agricole. Cependant l'industrie va grandie sur sa terre, qu'elle envahira sans vergogne[21]. L'industrie à Montignies va se développé dès les premières années du régime belge[22]. Dès le début de l'indépendance, l’industrie charbonnière a pris une nouvelle direction. L’exploitation est devenue plus profonde et plus étendue. Grâce à la suppression des frontières des comtés, le marché s’est élargi à l’ensemble du territoire belge, et le franchissement des frontières n’est plus un obstacle insurmontable. De nouvelles sociétés se sont formées, abandonnant l’exploitation des petites veines. Rapidement, les exploitations familiales ont dû céder la place aux grandes compagnies minières, qui ont creusé plus profondément et exploité des veines plus larges, facilitant l’extraction du charbon grâce aux machines à vapeur. En 1866, nous avons vu émerger les charbonnages qui, pendant un siècle, ont enrichi l’industrie de la région[23]. En 1874, une concession est accordée pour le premier tramway à traction animale[24]. Sous le ministère du curé Chapuis, les Montagnards firent preuve d'un grand zèle religieux, touché par les démonstrations de la paroisse, le curé Debecker, le pape Pie IX voulut récompenser les Montagnards de leur piété. Il leur fit don du corps de Saint-Valentin, martyrs des catacombes. La translation des reliques du martyrs se fit le , elle donna lieu à de grandes fêtes[25]. Le drame de l'ÉpineEn 1868, se déroule le drame de l'Épine. À la suite d'un mouvement de grève, des débordements ont lieu à l'fosse di l'Ispéne, charbonnage de l'Épine situé à l'avenue du Centenaire à la limite de Gilly. Les gendarmes sont débordés et il est fait appel à l'armée. Un détachement du 11e de Ligne est envoyé sur place. À la suite des jets de pierres de la foule, le major Quenne ordonne l'ouverture du feu. Il y aura six morts et de nombreux blessés. Depuis de nombreuses générations, les commerçants Piérard faisaient commerce de tissus. Ils se plaçaient sur les marchés et avaient un magasin à la chaussée de Charleroi, actuellement ING. Vers 1870, deux des fils ont fondé les Usines du Marais, un laminoir racheté après 1918 par Sambre-et-Moselle qui allait devenir Hainaut-Sambre. L’un d’eux était Jacques Piérard, joueur de balle pelote réputé et futur bourgmestre de Montignies. L’autre était Sébastien Piérard qui fit construire un « château », ce genre de grande maison de capitaine d’industrie. À sa mort en 1900, c’est sa fille Mathilde qui en hérita et continua à y vivre en compagnie de ses domestiques. XXe siècle22 août 1914Le , les Allemands entrent à Montignies vers midi. Mais la bataille fait rage à Loverval et les troupes sont bloquées tout le long de la chaussée de Gilly, actuellement avenue du Centenaire. Les habitants viennent voir les soldats. Le stationnement des troupes allemandes se passe bien jusque vers 17 heures lorsque les envahisseurs se mettent à tirer brusquement sur les civils, sans aucune raison apparente[26]. Un habitant parle de cette anecdote, qui a particulièrement changé et bouleversé à jamais la ville de Montignies sur Sambre : C’est ma cousine A.F, la nièce de Mathilde Piérard, qui m’a expliqué la raison de ce changement. L’homme à tout faire de Tante Mathilde était monté au grenier avec des jumelles pour regarder par la tabatière le déroulement de la bataille de Loverval. Là-bas, un officier a vu un éclair dans la tabatière et est redescendu vers Montignies pour dire au Major allemand que des francs-tireurs se trouvaient dans cette maison, il s’agissait en fait du reflet du soleil sur les jumelles ! Le Major a ordonné la fouille de la maison. Ne trouvant aucune arme, il a fait incendier la maison vers 18 heures et l’homme à tout faire a été battu à mort pour avouer. Quant à Mathilde et sa servante, elles ont été amenées devant la gare, pour assister à l’incendie de leur maison. Les otages ont été aussi regroupés depuis la place communale où ils avaient été parqués. Aucune arme trouvées par l'ennemi, les frères sont amenés devant la gare[27]. Furieux, les allemands ont continué à brûler les maisons jusque sur la place communale. Ensuite, les otages, parmi lesquels Tante Mathilde, sa servante et les frères, les hommes ont été amenés sur les ponts de la Sambre et les femmes sur le déversoir, où ils ont passé toute la nuit dans l’humidité (pluie ou brouillard, selon les témoignages). Là, ils ont vu, à l’aller et au retour, le bourgmestre de Charleroi, Émile Devreux, qui se rendait en voiture au château de Parentville pour signer les accords de Couillet[28],[29]. Le , le 19e division d'Infanterie de Réserve de l'armée impériale allemande passa par les armes 35 civils et détruisit 103 maisons lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[30]. Des civils furent utilisés comme boucliers humains. Des personnes furent placées sur le pont de la Sambre pour qu'on ne le fasse pas exploser; d'autres durent progresser devant les troupes allemandes en direction de Nalinnes. L'hôpital Sainte-Thérèse échappa de peu à l'incendie. Le 10 et le , Montignies fut soumis à des bombardements par aéroplanes. Le , les Anglais arrivèrent dans la ville. Après la guerre 1914-1918, l'industrie se développe rapidement. La population s'accroît et atteint, selon les chiffres de l'état-civil 26 244 habitants en 1930. 1940-1944.En 1936, la Belgique décide de redevenir neutre. De plus, cette même année, les Allemands annulent le traité qu’ils avaient signé après la guerre 14-18, en amenant des troupes de ce côté-ci du Rhin. La Belgique se défend seule alors que la guerre menace. Il est donc décidé d’augmenter les effectifs de l’Armée. Mais les casernes sont trop petites pour accueillir tous ces soldats. On décide donc, toujours en 1936, d’agrandir la caserne Trésignies de Charleroi. Mais les soldats affluent et l’extension est seulement en travaux. Les miliciens devront donc faire leur service militaire à la caserne de Montignies-Neuville. L’ancienne verrerie Fourcault est aménagée à la hâte et dès , les premiers miliciens y sont casernés. Parmi eux, le futur Premier Ministre Edmond Leburton, qui fera son service militaire jusqu'au . Les nouveaux bâtiments de la caserne Trésignies seront inaugurés par les Allemands. Quant à la caserne de Montignies, elle servira de dépôt à l’armée allemande. Puis, après des fortunes diverses, elle servira de dépôt à Courthéoux, puis à Delfood. C’est là qu’ont été amenées toutes les cloches d’églises réquisitionnées pour en faire des canons. Ensuite, elles ont été chargées sur un train qui a passé la nuit à la gare de Montignies (actuel Carrefour). Là, les résistants ont creusé des tranchées de chaque côté du train et y ont caché les cloches. Après la guerre, toutes les cloches ont retrouvé leur clocher, sauf celle de Gilly-Haies qui s’est cassée dans la manœuvre[31]. En 1944, l'aviation alliée fut amenée à bombarder la gare de formation et le pont de Sambre. Il y eut malheureusement de nombreux dégâts collatéraux entre le et le . Plus de 200 personnes furent tuées, plus de 400 maisons furent détruites et l'église Saint-Remy fut gravement endommagée. Le , une bombe V1 explosa à la rue de la Pensée[32]. Après guerreÀ la fin des années 1950, la concurrence des charbons étrangers et des autres formes d'énergie (pétrole, gaz naturel) amène la fermeture des charbonnages: Saint-André en 1957, Saint-Charles en 1958, la Duchère en 1965. Dix ans plus tard, c'est l'industrie sidérurgique qui est frappée. Le , en raison de la loi sur la fusion des communes, Montignies-sur-Sambre est intégrée dans la Ville de Charleroi. Liste des bourgmestresListe des bourgmestres de Montignies-sur-Sambre de 1866 jusqu’à la fusion de la commune à Charleroi en 1976[33] :
Armoiries
Patrimoine et culture localPatrimoine
Autres bâtiments
CultureLe folklore
EnseignementMontignies-sur-Sambre abrite l'une des deux implantations de l'UCLouvain Charleroi, un des sites de l'Université catholique de Louvain. Y sont donnés des formations de la Louvain School of Management[46]. Situé rue Trieu Kaisin[47], le campus est partagé avec le site Sainte-Thérèse de l'Institut d'Enseignement secondaire complémentaire catholique (Haute école Louvain en Hainaut). L'école secondaire « Le Soleil Levant », rue Grimard. Institut Saint-Valentin, rue Saint-Valentin. Ecoles primaires et maternelles
Lieux publicsParcPlace Albert 1er. La place fut rénovée en 2023-2024. CimetièresCimetière du centre, créé en 1849[50], rue du Cimetière à proximité de l'église Saint-Rémy[51]. Cimetière de la Neuville, créé en 1879[52], rue du Wé. ÉconomieClouteriesAu XIIIe siècle, apparaissent des cloutiers, et certains habitants exploitent des petites veines de houille. CharbonnagesAu XVIIIe siècle, les charbonnages se multiplient et perdureront en se nommant : Trieu-Kaisin, Bonne-Espérance, Mambourg, Poirier. À la fin du siècle, on compte presque deux mille habitants. Au XIXe siècle, les charbonnages se développent jusqu'à 19 puits en activité. Les premières fabriques de charbon en briquettes établies en Belgique sont exploitées à partir de 1851 par les Dehaynin père et fils à Montignies-sur-Sambre, sous la direction d’un Français, Jean-Baptiste Bouriez. La Société du Trieu-Kaisin avait déjà fusionné avec celle du Grand-Forêt quand en 1833, elle demande une extension de concession sur le territoire de son charbonnage[53]. Elle put exploité sur Châtelineau toutes les veines en dessous de la veine dite « Trieu-Kaisin », qui lui appartenait déjà ; sur le territoire de Gilly[54]. En 1833 la Société houilleresse de Bonne-Espérance était composée de quatorze personnes appartenant à la famille des Drion[55]. Elle exploitait les puits de Saint-Auguste, de l'Epine, du Pied, des Combles et Sainte-Zoé[55]. La Société du Poirier existait déjà à la fin du XVIIIe siècle. Avant de réduire à quatre puits leur exploitation (Saint-Charles, Saint-Auguste, Saint-Louis et Sainte-Célénie), les dirigeants de cette société déhouillèrent les veines supérieures au moyen de cayats dont les principaux furent : Sainte-Célénie, Fosse de la Sentinelle, Fosse du Rivage[56]. Le charbonnage du Grand Mambourg-Sablonnerie, dont le siège était le « Pays de Liège » est très ancien. Il avait été constitué en société civile en 1808 puis en Société Anonyme le [57]. Au début du XXe siècle, le territoire de Montignies ne comptait plus que quatre grandes sociétés charbonnières. Au cours du XIXe siècle, ces sociétés avaient consolidé les puits appartenant à des particuliers ou à des groupements incapables de réaliser les investissements nécessaires pour exploiter les veines à grande profondeur. En 1889, le puits Saint-André atteignait déjà 950 mètres de profondeur, ce qui en faisait le plus profond de Belgique[58]. Le Grand Mambourg Sablonnière exploitait trois puits : le Pays de Liège (810 m de profondeur), la Vieille Fosse ou Grande Machine (540 m) et le Résolu (750 m). Le Poirier n’exploitait plus que Saint-André (970 m) et Saint-Charles (955 m). La Société de Bonne Espérance possédait le puits Sainte-Zoé, tandis que la société du Trieu-Kaisin exploitait la fosse de la Duchère[58]. À partir de 1890, le déclin de nos charbonnages devint évident, entraînant la fermeture des sites de la Réunion au Warmonceau, de la Remise près des terres Janson, ainsi que de Saint-Louis et Sainte-Célinie appartenant au Poirier. En 1913, les deux puits du Pays de Liège furent définitivement fermés, bien que les mineurs les considéraient encore exploitables. Après 1918, le Poirier cessa également l’exploitation du site du Tunnel, situé à la chaussée de Charleroi, à la limite de notre territoire[59]. Ces fermetures n’ont pas provoqué de malaise au sein de la population. Les travailleurs, bien que privés de leur emploi, trouvaient facilement du travail dans les charbonnages plus prospères[60]. C’est entre les deux guerres que le véritable déclin de l’industrie charbonnière, autrefois si florissante, se fit sentir. Vers 1930, le dernier puits du Grand Mambourg, le Résolu, ferma ses portes, suivi quelques années plus tard par Sainte-Zoé[60]. VerreriesUne première verrerie voit le jour vers 1830 et une seconde vers 1870. MétallurgieLa Société des Forges de Montignies mieux connus sous le nom de Champaux, fondé en 1836. L'usine prospéra rapidement aussi fin 1848, agrandit on l'établissement pour ce faire Champaux supprima un chemin, si bien que la commune tenta un procès mais le conseil communale abandonne bientôt les poursuites à la suite d'une requête d'un certains nombre d'habitants[61]. L'usine fut exploité par la suite, sous la forme anonyme et prit la dénomination sociale de Société Anonyme des Etablissements de Montigny-sur-Sambre. En 1867, on compta 3 hauts fourneaux, un laminoir et il existait 9 chaudières et 5 machines à vapeurs. Le , était constituée la Société de Sambre-et-Moselle, qui faisait suite à la Société Montange-sellschaft Lotheigen Saar, de Metz et à la Société des Forges de Montigny[61],[62]. En 1908, Sambre-et-Moselle absorba la S. A. des Usines du Phénix à Châtelineau et, en 1923 la S. A. des Forges et Laminoirs du Marais[63]. Avant la deuxième guerre mondiale, elle absorba encore la S. A. des Aciéries Brachots Frères, celle-ci en 1911, produisait de 1200 à 1800 tonnes d'aciers suivant le genre de la production de pièces en commande[63]. À partir de 1955, la Société de Sambre-et-Moselle est intégrée dans le vaste complexe Hainaut-Sambre, le deuxième plus grand du pays. Ce complexe se divise en deux sections : la première, située à Couillet, dispose de quatre hauts fourneaux avec une capacité annuelle de 900 000 tonnes, ainsi que des aciéries capables de traiter 920 000 tonnes par an. La seconde section s’étend sur les communes de Montignies et de Châtelineau[64]. La firme Brachot Frères fut créée en 1874, pour la fabrique des pièces en fonte et en cuivre, sous la raison sociale Brachot frères et sœurs[65]. La société a été absorbé en 1911 par la société Sambre-et-Moselle. SantéHôpitaux
Maisons de repos
Transports et communicationsBus
SportsClubs
Infrastructures
Jumelages
Personnalités liées à Montignies-sur-Sambre
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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