Le musée a ouvert en 1983 dans les souterrains de la villa médicéenneLa Ferdinanda connue aussi sous le nom de la villa dei cento camini (« Villa aux cent cheminées »), située en face du petit bourg d'origine étrusque d'Artimino; en 2011, le musée a été réaménagé dans le village d'Artimino, dans les anciennes écuries grand-ducales, adossées à l'extérieur des murs du village.
Histoire
Le musée a été créé en 1983 afin d'y exposer les témoignages de l'habitat antique et des nécropoles étrusques de la localité d'Artimino qui, durant les quarante dernières années, ont fait l'objet de fouilles systématiques de la part de la Soprintendenza Archeologica per la Toscana.
Trousseaux funéraires orientalisants de la zone (tumulus de Montefortini et de Boschetti de la localité Comeana) comportant des objets en ivoire témoignant du haut niveau aussi bien économique que culturel atteint par les familles locales : pendentifs, bijoux, paquettes sculptées ou gravées, sculptures d'animaux fantastiques ou réalistes, armes en fer, vaisselle, appliques en bronze, vaisselle en céramique souvent décorée par application de feuilles métalliques.
Reproduction de la tombe a pozzo « du Guerrier » de Prato Rosello et de son trousseau funéraire (fin du VIIIe début du VIIe siècle av. J.-C.).
Une autre partie du musée est consacrée à la manufacture de majoliquemédiévale et de la renaissance de Bacchereto,aujourd'hui petit bourg de la commune de Carmignano.
Bibliographie
AA.VV., Artimino scavi 1974, Florence, 1987.
F. Nicosia, Schedario topografico dell’archeologia dell’Agro fiorentino, en Studi etruschi no 34, 1966.
F. Nicosia, Artimino, recenti scoperte in Bullettino storico pistoiese, vol. IX, Pistoia, 1974.
W. Nesti, Artimino ed il suo territorio, en Prato Storia e Arte no 54, Prato, 1979.
G. Poggesi, Artimino: il guerriero di Prato Rosello, Florence, 1998.