My Dear Melancholy est décrit comme un retour au style plus sombre des albums précédents du chanteur, comparé à Trilogy et Kiss Land. L'EP est promu par le single principal, Call Out My Name.
Contexte et sortie
Le , le chanteur canadien annonce la sortie d'un nouveau projet, en publiant une capture d'écran d'une conversation par SMS entre La Mar Taylor, et lui-même, sur la question de savoir « s'ils devaient ou non sortir [un nouveau projet le] vendredi »[1]. Le lendemain, il annonce la sortie du projet, en partageant sa couverture et son titre[2]. Après la sortie de l'album, les extraits musicaux de Call Out My Name et Try Me sont sortis en exclusivité sur la plateforme musicale Spotify[3].
Composition et paroles
Le projet est décrit comme plus « sombre » que les précédents albums du chanteur et est qualifié comme un retour à son travail antérieur, mais avec une production plus basée sur la musique électronique. Israel Daramola de Spin le décrit comme « un retour aux sons sombres des repaires de drogue et de ses premiers travaux »[4].
My Dear Melancholy est caractérisé comme un projet mélangeant les styles RnB contemporain et Electropop avec des productions de Skrillex et Guy-Manuel de Homem-Christo de Daft Punk[5]. Le seul duo de l'EP est avec l'artiste Gesaffelstein qui a également produit les titres I Was Never There et Hurt You[6].
Sur le plan lyrique, l'extended play se concentre sur le chagrin d'amour et la colère liés à une rupture[7]. Les paroles abordent les relations passées du chanteur, principalement ses romances très médiatisées avec le mannequin Bella Hadid et la chanteuse Selena Gomez[8],[9] Ce thème est un changement complet par rapport aux albums du chanteur, qui sont basés sur la pop et plus grand public[10]. Il chante en évoquant l'opération de transplantation rénale de Selena Gomez et sa relation avec Justin Bieber. Lisa Respers France, de CNN, qualifiant la chanteuse de muse[11]. The Weeknd retravaille les paroles de la chanson Same Old Love sur la chanson Wasted Times d'une façon que Billboard décrit comme étant un supplice[12].
My Dear Melancholy, reçoit un accueil mitigé dans la presse. Alexis Pretidis de The Guardian considère que l'EP comprend une « production fantomatique et magnifique, mais des paroles qui sont incroyablement solipsistes »[13].