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Nani est un roman de l'autrice suisse Mélanie Richoz, publié le 25 août 2023 aux éditions Slatkine. Dans cet ouvrage, l'autrice raconte l’histoire poignante d’une amie victime de violences conjugales. Ce roman a été sélectionné pour faire partie de la sélection du prix du Roman des Romands 2024-2025. En 2023, il a reçu le prix du public de la RTS. Pour Nicolas Julliard, producteur de Quartier Livre et président du Jury du public de la RTS, "Mélanie Richoz signe un des romans les plus terribles et puissants de cette cuvée"[1]. Ce livre est souvent décrit dans la presse comme "un roman nécessaire" en raison de la thématique qu'il aborde. Mélanie Richoz joue entre la réalité et la fiction en basant son récit sur de faits véridiques, elle dit elle-même :
«Il y a beaucoup d'éléments vrais et de scènes qu'elle m'a racontées, je me suis nourrie de son récit, mais j'ai ensuite brodé avec de la fiction.» Mélanie Richoz
Résumé
Ce roman raconte l’histoire d’une jeune femme albanaise vendue à un mari violent par son frère alors qu’elle n’était âgée de seulement 14 ans. Soumise à des violences physiques et psychologiques, elle subit un traitement inhumain de la part de son mari et de sa belle-famille, qui l’exclue et la maltraite. Sa vie quotidienne se limite à l’enfermement, jusqu’au jour où la machine à laver de son immeuble tombe en panne, la contraignant à sortir pour faire sa lessive ailleurs. Au fil des jours, ces sorties imposées deviennent pour elle un échappatoire. Peu à peu, elle prend goût à ces moments à l’extérieur, allongeant volontairement ses trajets et trouvant des prétextes pour justifier ses absences prolongées. Quand lors d'une de ces escapades, elle tombe sur une annonce proposant un poste d’aide-ménagère chez une femme. Cette opportunité marque un tournant dans sa vie. En travaillant, elle commence à apprendre le français et à partager ses difficultés avec Mme Louisa, la femme pour qui elle. Elle réalise alors que les violences qu’elle subit de la part de son mari ne sont ni normales ni acceptables. Dès lors, un cheminement vers l’émancipation s’enclenche.
Personnages principaux
Albina : originaire d'Albanie et vendue par sa famille, elle a été contrainte d'épouser Burim, son mari, dès l'âge de 14 ans. Profondément attachée à ses enfants, elle puise en eux sa seule source de réconfort et sa raison de vivre. Son amour pour sa progéniture fait d’elle une femme d’une grande résilience, malgré les souffrances psychologiques qu’elle endure. Albina est avant tout une victime, perdue et fragilisée sur le plan émotionnel.
Burim : mari d'Albina, Burim est un homme violent et imprévisible. Ne maîtrisant ni ses actions ni ses pulsions, il est un bourreau psychologique, s’en prenant non seulement à Albina, mais aussi à l’ensemble de sa famille. Son comportement brutal et dépourvu de civilité fait de lui un individu dangereux.
Madame Louisa : veuve et d’une grande noblesse d’âme, Madame Louisa est une femme mûre et bienveillante. Par sa sagesse et son expérience, elle deviendra un soutien crucial pour Albina, l’aidant à surmonter ses épreuves et à entrevoir une possible libération.
Personnages secondaires
D'autres personnages sont également présent dans ce roman. Il y a Veprime et Krenar qui sont les beaux-parents d'Albina. Ainsi que ses enfants : Leotrim et vlora lirie, siara et arben.
Thématiques principales
Violence extrême : le récit est imprégné de violence domestique, présente presque à chaque page. Albina subit des coups, des viols et des humiliations, illustrant la brutalité et la souffrance qu'elle endure quotidiennement.
Féminicide : Burim, insatisfait des comportements de sa femme, va jusqu'à tenter de la tuer, soulignant la gravité de la violence conjugale et les dangers auxquels Albina est confrontée.
Amour maternel : l'amour qu'elle éprouve pour ses enfants est inconditionnel ; elle est prête à se sacrifier pour eux, malgré les violences qu'ils subissent également de la part de leur père. Cet amour maternel est une force qui la pousse à protéger ses enfants à tout prix.
Style et écriture
Dans Nani, Mélanie Richoz adopte une écriture particulièrement saisissante pour évoquer les passages les plus délicats, à la fois forts et puissants. L'autrice choisit de rythmer le texte de manière espacée, afin de permettre au lecteur de pleinement ressentir les sensations du personnage. Chaque frisson, chaque frémissement de chair de poule, chaque coup porté sont décrits avec une telle intensité que le lecteur en éprouve la brutalité de manière presque palpable. Ce choix stylistique, à la fois subtil et percutant, plonge le lecteur dans une expérience émotionnelle intense, amplifiant la force du récit tout en soulignant la souffrance vécue par l’héroïne. Le roman est rédigé à la troisième personne, ce qui permet une distance narrative tout en offrant une perspective omnisciente sur les événements. De plus, certains passages sont écrits en albanais, avec une traduction en bas de page, ce qui renforce l'immersion du lecteur dans l'univers du récit. Cette approche linguistique contribue à rendre la situation encore plus authentique et poignante, en ancrant le texte dans un contexte culturel précis. Elle amplifie la puissance de l’histoire en soulignant l’intensité des émotions et en renforçant l’impact de chaque scène.
Prix littéraires
Nani a été récompensé par le prix du Public de la RTS en 2023, distinction qui témoigne de l'impact profond de l'œuvre auprès du jury. Le roman a également été sélectionné pour le prix Lettres Frontière 2024 et figure parmi les finalistes du prix du Roman des Romands 2024, soulignant ainsi la reconnaissance croissante de la qualité littéraire de l'ouvrage et de sa résonance auprès des lecteurs.