Originaire de L'Acadie, municipalité qui fait partie depuis 2001 de Saint-Jean-sur-Richelieu, il est le fils de François Bourassa, cultivateur, et de Geneviève Patenaude (1789-1872). Il est le frère de François Bourassa.
Après avoir voyagé dans les villes européennes de Paris, Rome et Florence pour cheminer avec le peintre Johann Friedrich Overbeck entre 1852 et 1855, il épouse Azélie Papineau (1834-1869), fille de Louis-Joseph Papineau. Il est professeur de dessin à l'École normale Jacques-Cartier en 1861. Il installe par la suite son atelier d'art à Montebello, en Outaouais. Sa femme lui donne cinq enfants, dont Augustine Bourassa (1858-1941) peintre, Gustave Bourassa (1860-1904), prêtre et Henri Bourassa (1868-1952), député, journaliste et fondateur du journal Le Devoir. Elle meurt en 1869.
Napoléon Bourassa fonde la Revue canadienne et il en est le directeur de 1864 à 1870. Il est membre fondateur de l'Institut canadien-français des arts et métiers en 1865. Il est le vice-président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1880. Il habite alors sur 430 rue Bonsecours, à Montréal[2]. Il fait également partie de la Société des artisans canadiens-français, où il enseigne le dessin, de l'Académie des beaux-arts du Canada et de la Société royale du Canada. Il assiste d'ailleurs à sa fondation en 1882.
En 1877, il est membre d'une commission d'enquête du gouvernement du Québec et se rend en France pour étudier l'organisation, le fonctionnement et les méthodes d'enseignement des écoles d'arts et métiers et des écoles de dessin appliqué à l'industrie, à l'architecture et à la mécanique[3].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre patiné, 72 x 60,4 x 13,1 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[9].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre patiné, 48 x 37 x 10 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[10].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre patiné, 48 x 37 x 10 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[11].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre teinté, 58 x 45,5 x 10 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[12].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre, 58 x 45,5 x 10 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[13].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre patiné, 48 x 37 x 10 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[14].
Louis-Joseph Papineau, 1900, plâtre patiné, 47 x 36 x 10 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[15].
Peintures
Madame François Bourassa, née Geneviève Patenaude, mère de l'artiste, 1851, huile sur toile, 58,6 x 48,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[16].
Napoléon Bourassa et sa femme, née Azélie Papineau, 1857-1858, huile sur toile, 23 x 18,5 cm (chaque élément); 34,5 x 49,5 x 5,5 cm (cadre), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[17].
Madame Napoléon Bourassa, née Azélie Papineau, 1862,1863, huile sur toile, 61 x 51 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[19].
Rochers au ruisseau Papineau du domaine de Montebello, vers 1865, huile sur toile, 28,6 x 27,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[20].
Paysage à Montebello. Étude mise au carreau ,vers 1865, huile sur toile, 28,6 x 50,8 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[22].
Les Petits Pêcheurs, vers 1865, huile sur toile, 49,2 x 59,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[23].
La Misère, 1865 ou avant, huile sur toile, 65 x 80,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[24].
La Déposition de Croix, 1866-1867, huile sur toile, 180,50 × 241,20 cm ; originellement à la chapelle du Bon-Pasteur, à Montréal ; offerte ensuite au Grand Séminaire de Montréal[25].
Adine et Henri Bourassa, enfants de l'artiste, 1878, huile sur toile, 47 x 39 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[26].
La Peinture mystique, 1896-1897, huile sur bois, 53,5 x 88,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[27].
Le Petit Mendiant, 1896-1897, huile sur bois, 72,6 x 57,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[28].
La Méditation, 1896-1897, huile sur toile, 74,8 x 62 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[29].
Catherine Laberge, 1897, huile sur toile, 60,3 x 47 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[30].
Gustave Bourassa, fils de l'artiste, 1865?, pastel sur papier collé sur carton, 48,1 x 43,1 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[32].
Augustine Bourassa, fille de l'artiste, 1865?, pastel sur papier collé sur carton, 48 x 43 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[33].
Autoportrait, 1888 ou 1889, mine de plomb et aquarelle sur papier gris, 23,1 x 18 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[34].
Adine Bourassa, fille de l'artiste, vers 1890, encre, lavis et rehauts de craie sur papier, 23 x 20,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[35].
Photogravure
Louis-Joseph Papineau, vers 1900, photogravure et rehauts de craie sur papier collé sur carton, 13,5 x 9 cm (papier); 38,1 x 29,2 cm (carton), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[36].
Œuvres littéraires
Jacques et Marie, souvenir d'un peuple dispersé, roman historique publié en 1866[37];
Nos grand'mères, 1887;
Mélanges littéraires, 1889;
Lettres d'un artiste canadien, 1929.
Annexes
Bibliographie
Roger Le Moine, Napoléon Bourassa, l'homme et l'artiste, Ottawa, éditions de l'Université d'Ottawa, 1974.