NichoirUn nichoir est un abri artificiel construit ou aménagé par l'homme permettant aux animaux de nicher. Les nichoirs les plus courants sont destinés aux oiseaux et aussi appelés cabanes à oiseaux, mais le terme « nichoir » peut également s'appliquer à différents abris confectionnés pour d'autres espèces animales telles que des mammifères, des amphibiens, ou même des insectes. Le nichoir n’est pas nécessairement fabriqué, il peut s’agir d’une fissure dans un mur, de tuiles de ventilation ou autres irrégularités naturelles du bâtiment. Plusieurs espèces animales ont besoin de ces nichoirs pour assurer leur pérennité. Parce que leurs habitats naturels s'appauvrissent, les haies et les arbres morts disparaissent, oiseaux, chiroptères, batraciens et invertébrés trouvent de moins en moins d'espaces pour nicher. Cependant, la construction et l'aménagement de nichoirs n’offrent qu’une maigre compensation face à la disparition des sites naturels de nidification. Les nichoirs permettent seulement de pallier les conséquences et non les causes de la diminution des habitats naturels des animaux. Nichoirs pour les oiseaux
HistoriqueLes premiers nichoirs artificiels sont attestés en Europe au XVe siècle. En Flandres et en Hollande ce sont des pots à étourneaux, petites bonbonnes de terre cuite spécialement fabriquées par les potiers. Dans d'autres régions, la Lorraine en particulier, les pots à moineaux (simples pots à plante collés au mur) ornent les murs des fermes dès le début du XVIe siècle. Ces pots en terre cuite servaient principalement à attirer les moineaux et les étourneaux, qui, en temps de famine, pouvaient venir agrémenter les repas. Suivant les régions, toutes sortes de pots ou cruches ont ainsi été utilisés en réemploi. La plus ancienne représentation connue de pots à oiseaux est sur le Saint-Christophe de Jérôme Bosch. Leur représentation sur le folio 164 du livre d'heures Les Très Riches Heures du duc de Berry date de la même époque. Les peintures de Pieter Brueghel l'Ancien montrent divers pots accrochés et d'autres peintres ont immortalisé divers nichoirs de terre cuite et ceux à partir de calebasses ou gourdes pèlerines. Enfin, la découverte à Amsterdam de l'enseigne in de sprevpot (au pot d'étourneau) donne une bonne image de ces poteries au XVIIe siècle. Certains nichoirs étaient des « pigeonniers » du pauvre, scellés dans le mur sous forme de deux tuiles canal en Poitou-Charentes, de pots de réemploi dans d'autres régions. Généralement situés au niveau des greniers, ils étaient accessibles de l'intérieur du bâtiment. D'autres nichoirs traditionnels ne sont pas parvenus jusqu'à notre époque, ce sont les nichoirs en vannerie, osier, noisetier, paille de seigle. Seuls les ouvrages de traditions populaires notent leur existence et les méthodes de fabrication. Hors d'Europe, certaines tribus amérindiennes construisaient aussi des nichoirs de terre cuite pour les Hirondelles[2]. Aujourd’hui, les nichoirs ne servent plus qu’à augmenter la disponibilité des aires de nidification pour les oiseaux. Ils tentent de reproduire le plus fidèlement possible les habitats naturels dans lesquels les oiseaux cavernicoles ont l’habitude de nicher. Il n’existe pas de nichoir universel capable d’héberger n’importe quel oiseau. Chaque espèce a des besoins spécifiques en ce qui concerne le type de matériau, les dimensions, le trou d’envol, la hauteur et la méthode de fixation, etc. On peut cependant donner quelques règles générales valables pour toutes les constructions (nichoirs, mangeoires, etc.). Choix des matériauxUne attention particulière doit être portée au choix des matériaux. Seuls les matériaux non traités, imputrescibles et reconnus pour leur résistance naturelle peuvent convenir. Le matériau le plus simple et le moins cher du marché reste le bois (sapin, mélèze, peuplier, etc.). Son seul inconvénient est sa durée de vie limitée. Bien que plus difficile à mettre en œuvre, le béton de bois est également adapté à la construction de nichoirs. Outre sa durée de vie exceptionnelle, il présente une robustesse et une légèreté intéressante. Les principaux types de matériaux utilisés sont les suivants :
Dans le cas des nichoirs en bois, il peut être intéressant de peindre le nichoir afin d'augmenter sa durée de vie. Il est cependant très important d'éviter les peintures à bois traditionnelles, et de leur préférer des peintures ou des lasures biologiques. Il convient d'être vigilant quant à l'origine de ces dernières, de vérifier leur composition afin de s'assurer qu'il s'agisse bien d'un produit respectueux de l'environnement. Une autre solution consiste à traiter le nichoir à l'huile de lin (à renouveler chaque année), ce qui confère au bois une longévité comparable à celle offerte par une peinture. Trois types de nichoir et leur tableau de dimensionsD'une manière générale, on distingue trois types de nichoirs pour les espèces communes en ville : Nichoir de type ferméLe trou d'envol est l'élément le plus important du nichoir. S'il est trop petit, l'oiseau ne rentre pas, s'il est trop grand, il permet à quelques espèces indésirables de rentrer. Il faut donc adapter le trou d'envol aux espèces que l'on veut voir nicher. Les trous d'envol circulaires sont préférables aux trous d'envol carrés. Ils doivent être placés dans la partie supérieure du nichoir
Nichoir de type semi-ouvert
Nichoir de type ouvert
Pose du nichoir
Le nombre de nichoirs à installer dépend en premier lieu de la nourriture disponible. De manière générale, on peut compter 100 m2 de jardin par nichoir, avec un espacement de 10 à 15 m entre les nichoirs.
Certains tronc d'arbres, toujours humides (hêtre, etc.) sont malsains pour les couvées, il vaut mieux les éviter.
Là encore, chaque espèce a des besoins spécifiques. En règle générale, on peut poser le nichoir entre 3 et 6 m de haut. Il faut toujours suspendre le nichoir au-dessus du vide et non le poser sur une branche, afin d'éviter que les prédateurs ne dévorent les nichées.
Il ne faut pas attendre les beaux jours pour placer les nichoirs, car les oiseaux doivent « s'habituer » à ce nouveau logis avant de s'y installer. On peut donc le mettre en place en automne ou en hiver, pour que les oiseaux puissent s'y installer dès la fin de l'hiver jusqu'au printemps.
Si possible, le trou du nichoir devrait être orienté sud/sud-est. En fonction de la région, il est préférable d'essayer d'éviter les vents dominants, afin de protéger les nichées de la pluie.
La protection du nichoir contre les chats et les fouines commence dès la conception du nichoir (débordement du toit, chicane, etc.).
Le nichoir sera le plus discret possible sans couleurs vives mais de préférence des couleurs naturelles pour qu'il se confonde avec la végétation et son environnement naturel. L'installation d'un nichoir dans un arbre, où l'on peut le recouvrir de lierre par exemple, est préférable que sur un piquet isolé et exposé.
Entretien du nichoirIl est important de procéder à l’entretien du nichoir au moins une fois par an. Il peut se faire en automne, une fois la dernière nichée envolée. Les nichoirs doivent alors être ouverts et soigneusement nettoyés. Pour cela, il suffit de frotter le nichoir à la brosse. En tous les cas, il ne faut pas utiliser d’insecticide dans le nichoir, les émanations toxiques pourraient être fatales à la prochaine nichée. On enlève l’ancien nid pour éviter que les oiseaux ne construisent leur nid au-dessus du précédent, limitant ainsi l’installation des puces et autres parasites. Lors de l’ouverture du nichoir, il convient de prendre quelques précautions, et d’éviter par exemple, d’approcher trop le visage. En effet, les puces peuvent également piquer les humains. De plus, le nichoir peut avoir servi de refuge à d’autres locataires : frelons, guêpes, bourdons, etc. Remarques générales
Nichoirs pour les mammifèresNichoirs pour les chiroptèresLes chauves-souris sont protégées par la loi mais restent néanmoins menacées d’extinction pour la quasi-totalité des espèces. Elles ont d’ailleurs déjà disparu de certaines régions. Ces animaux sont la preuve que la classification en espèce protégée n’est pas suffisante. Leur survie dépend des projets de conservation à grande échelle. Occupation des nichoirs
Même si l’on pose des nichoirs spécifiques pour chauves-souris, il arrive qu’ils soient occupés par d’autres espèces, en premier lieu les oiseaux. Ils occupent ces nichoirs, soit pour y nicher, soit pour y passer la nuit. La mésange charbonnière est la plus fréquemment rencontrée. Le grimpereau construit également de nombreux nids dans les nichoirs à chauves-souris alors que, paradoxalement, il est assez difficile de l'attirer dans les nichoirs à oiseaux. On peut également avoir l'occasion d'observer le muscardin, le mulot et l'écureuil (après agrandissement de l'entrée) établir aussi des nids dans les nichoirs. De très nombreux insectes peuvent occuper ces nichoirs : guêpes, bourdons, frelons, papillons, etc. ConceptionIl existe plusieurs types de nichoirs pour les chiroptères. Le plus courant est une boîte très plate, constituant une niche de largeur comprise entre 1,5 et 3,5 cm. Il se place contre un mur ou sur un tronc d’arbre, ouverture vers le bas. Les bûches creuses avec ouverture vers le bas conviennent mieux à d'autres espèces. Sous un pont ou collée à un mur, une brique creuse dont on a bouché l'extrémité supérieure remplacera comme gîte les cavités et les fissures absentes des ouvrages modernes. Pose du nichoirLe paramètre qui influence le plus l’occupation du nichoir est le biotope. C’est en forêt que le taux d’occupation est le plus haut. En effet, on n’y utilise peu ou pas d’insecticides, la concentration d’insectes y est donc encore importante. Cependant, la disparition des arbres creux pousse les chauves-souris à utiliser les gîtes artificiels. Les clairières sont aussi appréciées par les chauves-souris, étant donné que ce sont des terrains de chasse privilégiés. Les alentours des cours d’eau calmes, foisonnant d’insectes, remportent également un vif succès. Les chauves-souris sont sensibles au froid, donc soignez les ajustages, il ne doit pas y avoir de trou autre que l'entrée. Il est conseillé d'employer du bois le plus épais possible. Vous pouvez aussi fixer une plaque de tôle sombre autour du nichoir. Il est très important de placer ce nichoir plein sud ou sud-est (sur un mur ou un arbre, dans un endroit ensoleillé), à une hauteur d’environ 3,50 m - 5 m. EntretienContrairement aux nichoirs pour oiseaux, les nichoirs à chauves-souris ne nécessitent pas d’entretien particulier. S’ils sont pourvus d’un plancher amovible, on pourra éventuellement enlever les crottes de temps en temps. D’une manière générale, il faut éviter de toucher au nichoir sous peine de faire fuir les chauves-souris définitivement. S’il est impératif d’y toucher, on attendra l’envol crépusculaire vers la fin du mois d’août. NuisancesIl serait absurde d’affirmer qu’en aucun cas les chauves-souris ne peuvent occasionner de nuisances. Cependant, il faut rappeler que dans beaucoup de pays, les espèces de chauves-souris sont légalement protégées. En conséquence et par exemple, la loi française du et son arrêté d’application du prévoient « l’interdiction, en tout temps et sur tout le territoire, de détruire ou de mutiler, de capturer ou d’enlever et, qu’ils soient vivants ou morts, de transporter, d’utiliser, de commercialiser toutes les espèces de chauves-souris (Chiroptera sp.) ». Il va donc falloir apprendre à cohabiter… Il est souvent facile et peu coûteux de limiter les nuisances. La première chose à faire est de réserver aux chauves-souris un espace de la maison où elles ne gêneront pas. On évitera la proximité des chambres et de la cuisine (pour des raisons sanitaires principalement). De la même manière, les chauves-souris ne sont pas une menace pour les habitants. Elles ne sont pas porteuses de maladie. Cependant, lorsqu'une chauve-souris est capturée, elle a tendance à mordre pour se défendre. La meilleure prévention consiste à ne pas la manipuler, comme le prévoit d'ailleurs son statut légal de protection. Si on y est contraint, il faut impérativement utiliser un gant de cuir. Le cas particulier des chauves-souris exotiques est à distinguer des chauves-souris européennes.
Ces chauves-souris exotiques peuvent être de grande taille, avec un comportement parfois agressif. Leur morsure, qui constitue le risque essentiel de transmission du virus de la rage à l'homme, est beaucoup plus grave que celles occasionnées par les chauves-souris européennes. D’autre part, il faut veiller à ce que les chauves-souris ne soient pas présentes dans les captages d’eau destinée à la consommation humaine. En effet, certaines bactéries de la flore intestinale de la chauve-souris que l’on retrouve dans le guano peuvent être pathogènes pour l’homme. Les problèmes de leurs déjections apparaissent généralement lorsqu’il s’agit d’espèces de grande taille (Molosse de Cestoni, Sérotine commune, Grand Murin) ou que les colonies atteignent une taille importante. L’urine et le guano peuvent salir et/ou abîmer le sol, dégager une forte odeur et attirer certains insectes. Pour une colonie installée dans les combles, on peut remédier au problème en posant une bâche plastique, que l’on nettoiera régulièrement et que l’on changera approximativement tous les cinq ans. Les façades, les seuils de fenêtre ou de portes, les vitrages, peuvent être salis par des déjections à l’aplomb de l’entrée, sous la planche de rive ou la corniche. La pose d’une planchette horizontale sur le bardage de la façade permet de recueillir le guano.
Les cas d’invasions sont fortuits, rares et souvent de très courte durée. Ce sont souvent des jeunes, inexpérimentés qui cherchent un abri rapidement. Leur départ se fait généralement le soir suivant, par la même voie. Outre les ultrasons que les chauves-souris émettent, elles poussent des cris audibles pouvant devenir désagréables lorsqu’elles gîtent à proximité d’une chambre. Ces cris sont généralement accompagnés du bruit du trottinement des chauves-souris. Ce bruit est amplifié lorsque les animaux sont en contact avec l’isolant. Il n’existe que peu de solutions à ce problème. Si les bruits deviennent vraiment insupportables, on peut envisager de poser une plaque isolante en bois, en plâtre ou en polystyrène. L’évacuation de la colonie vient en dernier recours. Elle pourra être décidée avec le médiateur et sera effectuée en automne, vers un nichoir de substitution proche. Si la cohabitation semble trop difficile, le mieux est de contacter le muséum d'histoire naturelle de Bourges, qui pourra donner les coordonnées des associations chargées de ces problèmes dans votre région. Ces médiateurs pourront donner toutes les informations concernant la biologie des chauves-souris, mais aussi proposer des aménagements pour réduire les nuisances occasionnées. Les nichoirs sont occupés en très grande majorité par les pipistrelles communes. Or la population de pipistrelles communes est restée plus ou moins stable ces dernières années. On en déduit que seule une très faible proportion de nichoirs est utilisée pour les espèces menacées. Cependant, les nichoirs restent très utiles pour les études scientifiques et les actions de sensibilisation. Nichoirs pour les autres mammifèresNichoirs pour les invertébrésL’utilité des insectes n’est plus à démontrer : insectes auxiliaires, premier maillon de la chaîne alimentaire, pollinisateurs, ils sont en plus d’excellents bio-indicateurs de la qualité de l’environnement. Utilité des nichoirs à insectesLes insectes ont besoin d’abri pour construire leur nid ou tout simplement pour s’abriter des intempéries et du froid. InstallationComme pour les nichoirs pour oiseaux, l’orientation des abris pour insectes doit dépendre de l’orientation des vents dominants. Les refuges peuvent être placés entre 30 cm et 3 m de haut, sur un piquet, un mur, une branche d’arbre, etc. Les gîtes seront disposés dans des milieux très variés pour attirer un maximum d’insectes. À chaque insecte son nichoir
De nombreux hyménoptères, en particulier les abeilles et guêpes solitaires, utilisent les galeries creusées par les insectes xylophages. On peut percer une simple bûche coupée en deux, d’une multitude de trous de diamètres variables (de 3 à 14 mm). La bûche doit être en bois dur (chêne, hêtre, charme, châtaignier). Le bois tendre est à éviter car il risque de gonfler avec l’humidité. Il ne faut pas que les trous transpercent le bois entièrement. Cet abri sera rapidement colonisé s’il est placé à proximité d’une parcelle fleurie, jusqu’à 2 m de hauteur.
Les tiges creuses représentent de très bons abris pour la journée, la nuit, ou pour nidifier. On peut donc constituer des petits fagots de 10 à 20 tiges creuses (bambou, canne de Provence, graminées, ombellifères…) d’une vingtaine de centimètres de long et de diamètre variables (2 à 12 mm), liées entre elles par de la ficelle ou du fil de fer. Il est important que ces tiges soient bouchées au moins d’un côté, soit en utilisant les nœuds naturels du bois, soit avec de l’argile. On peut placer ces abris par paire, l’un horizontal, l’autre vertical sur un arbre, un piquet, etc. Une variante de cet abri qui permet d’améliorer considérablement sa durée de vie est de le placer dans une boite en bois. De plus, il n’est plus nécessaire que les tiges soient bouchées sur une extrémité, le fond de la boîte joue ce rôle.
Cet abri reprend le même concept que la botte de tiges creuses mais avec des tiges à moelle. Cela permet aux insectes de creuser eux-mêmes un nid aux dimensions appropriées. Les tiges, d’une trentaine de centimètres de long peuvent être en sureau, en rosier, en framboisier ou en fusain. Ils sont disposés entre 30 et 50 cm de haut, verticalement, horizontalement ou en oblique. Ces fagots peuvent également être installés dans une boîte en bois.
Une simple brique creuse bouchée au mortier offre aux abeilles et guêpes solitaires un matériau pour creuser leurs galeries.
Le bourdon vit en colonie dans un trou du sol. Il utilise généralement un ancien nid de campagnol ou de mulot. On peut lui proposer un gîte de substitution en utilisant un pot de fleur retourné que l’on garnit de paille ou à défaut de laine de verre, enterré et dont le trou d’ouverture affleure la surface du sol. Le trou d’ouverture peut être protégé des intempéries par une planche de bois surélevée.
Les forficules ou perce-oreille sont des prédateurs naturels des pucerons. Ils peuvent donc se révéler très utiles. L’idée de l’abri est simple : on utilise un pot de fleur retourné auquel on attache une ficelle qui permettra de le suspendre dans un arbre. On le garnit de paille, d’écorce ou de fibres de bois, retenus à l’intérieur du pot par un grillage. On peut alors suspendre l’abri sur les branches basses d’un fruitier envahie par les pucerons ou dans une haie. Il est important que la base du pot affleure la végétation au sol pour que les forficules puissent se déplacer librement. Il faut veiller à déplacer le gîte une fois que les forficules ont mangé tous les pucerons pour éviter qu’ils ne s’attaquent aux bourgeons, feuilles et fruits.
Les chrysopes ont besoin d’abris où elles peuvent hiverner à l’abri du gel. Un nichoir en bois peut être parfaitement adapté, à condition qu’il comporte sur l’une des faces plusieurs fentes fines et longues. L’abri peut être fixé à 1,50-2 m du sol. Gîtes pour amphibiensLa plupart des amphibiens hibernent à terre durant la saison froide, puis, dès février migrent vers un plan d'eau calme, qui pourra être toute eau lente ou stagnante, où ils vont s'accoupler et pondre. Ensuite alors que les adultes de la majorité des espèces reprennent une vie terrestre, les œufs vont entamer leurs métamorphoses, les têtards apparaissant en 1 à 6 semaines suivant les espèces et la température et le stade adulte étant atteint en 2 à 4 mois. De ce fait, ils ont besoin d'une eau calme, lente ou stagnante, non polluée. Il est important pour leur survie de conserver ou de recréer les mares et les trous d'eau dans les fossés ou autres lieux humides. Alors qu'ils délaissent les forêts de résineux, ils se plaisent sous les feuillus et pour leur hibernation il est utile de prévoir des tas de pierres et des tas de feuilles. Il est impératif de ne pas enlever ou brûler ces feuilles avant mars, sinon on risque de déranger et même de tuer des amphibiens encore endormis (crapauds et salamandres en particulier). Voir aussiArticles connexes
Bibliographie
Références
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