Depuis 1978, s'exprimant à travers le dessin, l'affiche, l'illustration, la sculpture, la peinture, et plus récemment la photographie, Nicolas Guilbert donne à voir un monde surréel, aussi humoristique qu'émouvant.
Dès son adolescence, Nicolas Guilbert était illustrateur autodidacte, activité qu'il a menée jusqu'au milieu des années 1990. Son style est considéré comme très graphique. Il a illustré notamment Alice aux pays des merveilles en 1979 et Des histoires ordinaires en 1982. Il a travaillé pour Bayard Presse, Le Nouvel observateur, Le Monde, Lire, Télérama, Diagonales.
Le photographe
Son activité de photographe l'a conduit à publier dans les magazines Senso et Citizen K et à réaliser un livre en 2005 (Singuliers, Alix Brijatoff et Richard Caillat, portraits de 35 personnalités, publié chez Denoël), en 2010 (Animaux & Cie, avec un texte de Cécile Guilbert[2][source insuffisante]) et en 2011 (Animonuments, avec un texte de Cécile Guilbert « Chambre noire »)[3]. Dans cet ouvrage, Nicolas Guilbert photographie animaux et monuments sous un angle facétieux[4], dans des lieux patrimoniaux français où les animaux apparaissent dans des situations cocasses. Il saisit un contraste entre des animaux sur le vif et l'intemporalité des lieux chargés d'histoire[5]. Il observe le moment décisif de la rencontre entre l'animalité et l'humanité.
Dans ses Photoiles, Nicolas Guilbert crée une sorte de langage où il suggère la réalité, selon le maître de conférences en communication à l'université de Savoie Jean-Paul Gavard-Perret[6].
Expositions
Personnelles
1984 : “Coco”, dessins et peintures en hommage à Robert Doisneau, Galerie Attitude, Paris