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Nunzio Nasi

Nunzio Nasi
Fonctions
Député
XXVIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXVIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXVe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXIVe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XXIIe législature du royaume d'Italie
-
Ministre de l'Éducation publique
-
Député
XXIe législature du royaume d'Italie
-
Ministre des Postes et des Télégraphes du royaume d'Italie
-
Secondo Frola (d)
Député
XXe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIXe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIe législature du royaume d'Italie
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
EriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nunzio NasiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Nunzio Nasi est un homme politique italien, né à Trapani le , mort à Erice le .

Biographie

Nunzio Nasi est membre de la franc-maçonnerie[1].

Député de Trapani à partir de 1886, il est ministre des Postes dans le premier cabinet Pelloux (1898-99) et de l'Instruction publique dans le gouvernement Zanardelli[2].

Nasi est arrêté pour détournement de fonds, ce qui provoque de violentes émeutes en Sicile qui font un mort à Palerme. Comme les accusations contre Raffaele Palizzolo, les ennuis judiciaires de Nasi sont perçus sur l'île comme une attaque contre la Sicile. En réponse, le Parti sicilien est créé sous la présidence du député Francesco Perroni Paladini, qui réclame l'amnistie pour Nasi[1].

Il est condamné en 1908 à 11 mois d'emprisonnement[2] et à quatre ans d'interdiction d'exercer une fonction publique[1].

Ses électeurs continuent pourtant de l'élire député malgré les annulations répétées des scrutins, jusqu'à sa destitution en 1926 avec l'ensemble des députés antifascistes[2].

Il est largement battu par le député sortant dans la circonscription de Palerme III, Pietro Lanza di Trabia, lors des élections parlementaires de 1909[1]. Lors des élections législatives de 1913, il bat le giolitain Di Stefano dans la première circonscription de Palerme avec un programme autonomiste et d'évolutions institutionnelles, grâce à l'ancien électorat de Palizzolo, du soutien de la presse locale, des socialistes de Tasca et des castagnari de Ballarò, mafieux dirigés par l'influent Ciccio Lupo, gérant d'un magasin d'eau glacée aux Quattro Canti. Mais il préfère son siège de Trapani où il est également élu, et tente de faire élire à sa place son fils, Virgilio, défait par Di Stefano lors de l'élection partielle de juillet 1914[3].

Pour autant, Nasi demeure populaire à Palerme, preuve en est le succès, quelques jours plus tard, lors des élections administratives de juillet 1914, de la liste de la Ligue populaire qu'il mène avec Renzo Barbera, obtenant la majorité absolue avec 41 sièges occupés essentiellement par des novices, contre 39 autres à l'Union des partis constitutionnels et aucun à l'Union des partis populaires[4].

Pour garantir une pérennité à la prochaine junte, le groupe de Nasi négocie avec ses opposants pour aboutir à l'élection du baron Vincenzo Di Salvo, élu parmi lui, mais respecté par les autres. Barbera est nommé conseiller principal, provoquant la démission des six adjoints membres de la minorité, remplacés par les Nasians, puis le départ de Di Salvo lui-même[5].

Il accepte que Salvatore Tagliavia, membre de la liste libérale-nationaliste, devienne maire, en espérant ainsi obtenir la bienveillance de l'opposition municipale pour reprendre à Di Stefano la circonscription de Palerme III[5].

Notes et références

  1. a b c et d Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », 1999, p. 244.
  2. a b et c (it) « Nasi, Nunzio - Enciclopedia », sur Treccani (consulté le ).
  3. Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », 1999, p. 253-254.
  4. Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », 1999, p. 255-257.
  5. a et b Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », (ISBN 978-88-420-5781-9), p. 257-259.

Voir aussi

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