H290 : Peut être corrosif pour les métaux H301 : Toxique en cas d'ingestion H314 : Provoque de graves brûlures de la peau et des lésions oculaires H317 : Peut provoquer une allergie cutanée H400 : Très toxique pour les organismes aquatiques P273 : Éviter le rejet dans l’environnement. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P301+P330+P331 : En cas d'ingestion : rincer la bouche. NE PAS faire vomir. P302+P352 : En cas de contact avec la peau : laver abondamment à l’eau et au savon. P305+P351+P338 : En cas de contact avec les yeux : rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer. P308+P310 : En cas d’exposition prouvée ou suspectée : appeler un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin.
L'o-phtalaldéhyde ou orthophtalaldéhyde (OPA), est un composé organique de formule C8H6O2. Il s'agit d'un dialdéhyde comportant deux fonctions aldéhyde en position ortho (ou 1,2) sur un cycle benzénique. Il se présente sous forme d'une poudre jaune pâle. Cet aldéhyde aromatique est sensible à la lumière et doit être conservé sous atmosphère inerte et à basse température[4].
Cette molécule a été décrite pour la première fois en 1887 par Colson et Gautier[7],[3]. Une synthèse consiste à oxyder le α,α,α',α'-tétrachloro-ortho-xylène. Depuis, d'autres synthèses ont été publiées. Par exemple, dans leur article de 1954, Bill et Tarbell ont utilisé l'équivalent tétrabromé[8]. Plus récemment, en 1999, Wenkert et Khatuya[9] ont choisi d'oxyder un dérivé du 4,5-dihydroisobenzofurane.
Propriétés
Très soluble dans l'eau pour des pH<11,5, le composé s'hydrate sous deux formes différentes : un monohydrate de formule semi-développée C6H4(CHO)(CH2OH) et un dihydrate de formule C6H4(CH2OH)2.. Ils sont en équilibre avec la forme anhydre[3].
Fluorescence
Dans l'eau, l'OPA est une molécule fluorescente qui absorbe à λmax=340nm et émet à λmax=455nm.
Par ailleurs, c'est une propriété qu'elle garde lorsqu'elle se complexe avec des composésaminés ou thiolés et en particulier avec les acides aminés, les peptides et les protéines[6]. Par la suite, les complexes sont analysés par différentes méthodes chromatographiques (spectrofluorimétrie, HPLC, électrophorèse, etc.)[6],[3].