Ocquier
Ocquier (en wallon Okir) est une section de la commune belge de Clavier située en Région wallonne dans la province de Liège. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle relève de la maison du tourisme du Pays de Huy. La section Ocquier de Clavier compte le hameau Amas avec son château. ÉtymologieLe nom d’Ocquier apparait pour la première fois[1] sous la forme d'Okeries dans une donation datant de 959[2]. Ce nom signifiait peut-être "la terre appartenant à Okko"[3]. SituationOcquier se situe principalement sur la rive droite et le versant sud du petit ruisseau d'Ocquier qui, venant de Vervoz, se jette dans le Néblon à hauteur d'Amas, à l'est du village. Quant au Néblon, appelé localement l'Ombre, il coule à environ un kilomètre au sud-est du centre du village et sert de limite entre les provinces de Liège et de Luxembourg. La vallée dans laquelle est situé le village se trouve à 250 mètres d’altitude, tandis que les crêtes qui l’entourent culminent à 300 mètres[4]. Notons que le tripoint commun aux provinces de Liège, Namur et Luxembourg se trouve sur le Néblon, aux limites d'Ocquier, Bonsin (province de Namur) et Borlon (province de Luxembourg). La localité se trouve au carrefour de la N638 Esneux-Méan et de la N641 qui mène du village à Huy. Démographie
HistoireAntiquitéContrairement à ce qu'on lit souvent, aucune trace archéologique ne documente une occupation du site d’Ocquier dans l’Antiquité. Les plus anciennes traces retrouvées, des sépultures trouvées sous le chœur de l’église Saint-Remacle, ne remontent pas plus loin que le Haut Moyen Age[5]. Cette confusion a été introduite par Léon Caris, qui consacra en 1965 un chapitre de son ouvrage sur Ocquier[6] au site romain de Vervigium (à Vervoz), distant d’Ocquier de 2 kilomètres et demi, dont il rattache abusivement l’histoire à celle d’Ocquier. Certains artéfacts romains ont été retrouvés à Ocquier, mais ils ont probablement été prélevés à Vervigium au Moyen Age, bien après l'abandon supposé du site au 4e siècle[7]. Moyen-AgeLes plus anciennes traces archéologiques retrouvées à Ocquier, sous l'église Saint-Remacle, datent du 10e siècle au plus tard[5]. C'est à la même époque qu'est mentionnée pour la première fois une "terre de Saint Remacle à Ocquier" dans une donation datant de 959[2]. Ce document est en même temps la première mention du nom du futur village, et de son appartenance à l'abbaye de Stavelot. Au Moyen Age central , une réorganisation des routes commerciales fait d’Ocquier un carrefour des échanges entre Huy, Stavelot et Durbuy[8], ainsi qu'un centre domanial prospère depuis lequel on rend la justice banale[9] et on collecte l'impôt[10] dans les environs. Le village compte au 12e siècle une paroisse[11], un moulin[12], et produit des céramiques mosanes[13]. Temps Modernes et contemporainsOcquier appartient de sa fondation jusqu'en 1795 à la Principauté de Stavelot-Malmedy, puis au département de l'Ourthe à la période française jusqu'en 1815. Devenue une commune de Belgique en 1830, elle est annexée à la commune voisine de Clavier en 1977. Héraldique
DescriptionIl est l'un des villages les plus typiques et authentiques du Condroz avec son bel ensemble d'anciennes bâtisses en pierres du pays (pierre calcaire). Patrimoine
Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur Ocquier.
Activités et loisirsOcquier possède une école communale, des clubs de football (C.S. Ocquier) et de tennis ainsi qu'une piscine en plein air d'une longueur de 25 mètres ouverte chaque été depuis 1958. Les Ateliers Poncin, une importante entreprise de constructions métalliques, sont implantés à la sortie du village en direction de Méan. Ces ateliers ont fourni les éléments métalliques de la passerelle La Belle Liégeoise à Liège, en particulier les six tronçons de cet ouvrage long de 294 mètres. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur Ocquier.
Bibliographie
Références
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