Elle inclut « Charles Paul » dans sa signature en hommage à son père. Amie et élève d'Eugène Carrière (1849-1906) et de Philippe Parrot (1831-1894), elle reçoit également les conseils de Jean-Jacques Henner. Elle se fait remarquer par ses portraits, qu'elle exécute au crayon ou au fusain.
Elle est la mère d'un premier enfant, Charles Paix-Séailles[2]. Elle épouse le l'historien de la philosophie Gabriel Séailles (1852-1922), avec qui elle fait construire à Barbizon leur villa « Les Alouettes » l'année de la naissance de leur fils Jean Charles (1883-1967). Ils ont également deux filles : Marguerite et Andrée, surnommée « Céline » (1891-1980), qui deviendra artiste peintre. Cette maison située au no 4 de la rue Antoine Barye est devenu un hôtel-restaurant qui a conservé le nom de la villa.
Du au , Barbizon, atelier de Théodore Rousseau, « Eugène Carrière - Gabriel Séailles, échanges philosophiques et artistiques sur l'art du paysage », exposition pour le centenaire de la mort d'Eugène Carrière, avec trente paysages de Charles Paul Séailles, une dizaine de dessins et vingt paysages de sa fille Andrée.
↑Christophe Charle, « 102. Seailles (Jean, Raymond, Gabriel) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1, , p. 162–163 (lire en ligne, consulté le )
↑Leur tombe est située près d'un bosquet à droite en entrant dans le cimetière.