Olivier Laban-Mattei est né à Paris en 1977 où il a grandi. Il étudie la géographie et la sociologie et pratique la photographie en amateur. Autodidacte, il commence par travailler en 1999 pour une agence locale[1], et devient, en 2000, correspondant de l’AFP en Corse, d’où sa famille maternelle est originaire[2].
Il passe dix ans à l’AFP dont il devient membre à part entière en 2005[1], et couvre l’actualité internationale (guerres en Irak, à Gaza, en Géorgie, le soulèvement iranien, le tremblement de terre en Haïti, Java, le cyclone en Birmanie...). Il devient photographe indépendant à partir de 2010, et continue à suivre l’actualité pour des journaux (révolution tunisienne, guerre en Libye, guerre au Yémen, crise au Soudan du Sud...).
Il se consacre aussi à des projets au long cours comme « The Mongolian Project », mené en Mongolie où il s’installe en 2013 et 2014, pour observer les effets de la pollution sur la société[3], et sur lequel il a publié un livre, « Mongols » aux éditions Les Belles Lettres en 2013[4].
Il a travaille avec des organisations humanitaires et, en 2014-2015, il a réalisé un projet au long cours pour le HCR sur la crise centrafricaine[5] et les traumatismes liés aux conflits[6].
Entre 2016 et 2019, il co-réalise le film documentaire « Apnée » avec Baptiste de Cazenove[7],[8]. En 2020, avec son fils Lisandru Laban-Giuliani, il se lance dans un projet sur la société groenlandaise, « Neige Noire », qui mêle photographie et narration d’anticipation[9].
2014 : Mongolie, l’Eldorado n’existe pas, Visa pour l’Image, Perpignan[13]
2015 : L’Eldorado n’existe pas, Festival BarrObjectif, Barro[2]
2021 : Double peine : les réfugiés dans la crise sanitaire, exposition collective par les photographes de l’agence MYOP, avec Guillaume Binet, Agnès Dherbeys, Stéphane Lagoutte, Pascal Maitre pour la Commission européenne, Visa pour l’Image, Perpignan[14]