Syracuse (Colin Farrell), pêcheur irlandais, découvre une femme (Alicja Bachleda-Curuś) dans son filet de pêche. Elle dit s'appeler Ondine. Sa fille Annie (Alison Barry) en vient à croire que la femme est une selkie, tandis que Syracuse tombe éperdument amoureux. Dans le mythe celtique, une selkie est capable de devenir humaine en enlevant son manteau, et peut revenir à son état premier en le remettant. Cependant, comme tous les contes de fées, l'enchantement et les ténèbres vont de pair. Annie espère que Ondine est venue vivre sur la terre pendant 7 ans et qu'elle peut utiliser son vœu de Selkie pour guérir son insuffisance rénale. Quand Ondine est à bord du bateau de pêche de Syracuse, les filets et casiers à homards remontent incroyablement pleins. Toutefois, étant irlandais, Syracuse se méfie de sa chance.
Fiche technique
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Ondine a reçu des critiques plutôt positives. Il obtient 70 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes, sur la base de 97 commentaires collectées et en a d'ailleurs conclu : « Défectueux mais charmant, Ondine réaffirme le don de l'écrivain et réalisateur Neil Jordan pour le mythe, la magie et l'émerveillement[1]. » Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 65/100, sur la base de 21 commentaires collectées, ce qui lui permet d'obtenir le label « Avis généralement favorables »[2] et est évalué à une moyenne de 2,8/5 sur Allociné à partir de l'interprétation de 17 critiques de presse.
« Dans Ondine, Neil Jordan mêle réalisme social et légendes éternelles. »
— Marie-Noëlle Tranchant, Le Figaro, 25 août 2010[3].
« Pour peu qu'on se laisse embarquer par le très convaincant Colin Farrel et imprégner par la rudesse des paysages du comté de Corke, on appréciera ce conte moderne dont l'intrigue est plutôt bien charpentée. »
« Naïf et candide mais évitant la mièvrerie, le film oscille entre fable et comédie sentimentale tout en ménageant une place à l'humour et à la fantaisie, notamment dans les relations entre le père et la fille qui forment un duo bancal, attachant et tendre. Les paysages irlandais, tout en nuances brumeuses ou éclatantes de bleu gris marin, de verts des prairies et des sous-bois, donnent un décor somptueux à ce conte moderne. »
— Corinne Renou-Nativel, La Croix, 27 août 2010[6].
Le Washington Post décrit même le film « comme un merveilleux conte de fées contemporain »[7], tout comme le Los Angeles Times, qui prend note de la qualité « de rechange, de rêve » du film tout en ne tarissant pas d'éloges sur le photographe Christopher Doyle. Le quotidien américain ajoute également que « Neil Jordan utilise la poussée et l'attraction entre la vie réelle et la légende pour explorer les idées de maladies sociales, de rétribution, de justice, de liens familiaux et de miracles à un âge où il semble qu'il n'y en a pas »[8].
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