Jones naît à Sheffield et grandit à Stockport (Grand Manchester) et brièvement à Falkirk en Écosse[1]. Son père est un petit ouvrier fonctionnaire local et syndicaliste et sa mère est informaticienne[2],[3]. Il se définit lui-même comme la « quatrième génération de socialiste »; son grand-père était inscrit au Parti communiste de Grande-Bretagne et ses parents se sont rencontrés alors qu'ils étaient membres d'un mouvement trotskyste[4].
Jones tient une chronique hebdomadaire dans The Guardian, après avoir été chroniqueur pour The Independent. Il écrit aussi pour le New Statesman, le Sunday Mirror, Le Monde diplomatique et dans d'autres publications[8]. Il a fait de nombreuses apparitions à la télévision, en tant que commentateur politique, surtout à la BBC, sur Sky News (Channel 4 News), à ITV (Daybreak) et à la BBC One (Question Time). Il s'exprime avec une conviction de gauche.
En 2011, Owen Jones publie son premier ouvrage, Chavs: The Demonization of the Working Class, qui traite des stéréotypes de certaines parties de la classe laborieuse britannique et se sert du terme péjoratif « chav ». Ce livre rencontre un certain écho dans des médias de Grande-Bretagne et de l'étranger, par exemple auprès du critique Dwight Garner(en) du The New York Times qu'il classe parmi ses dix essais préférés en 2011, dans son article Holiday Gift Guide. Le livre demeure longtemps en lice pour le Guardian First Book Award[9],[10],[11],[12],[13],[14]. Le supplément dominical du journal The Independent nomme Owen Jones dans la liste des cinquante Britanniques les plus importants de l'année 2011, en reconnaissance de la manière dont son livre traite des problèmes de la classe laborieuse britannique[15]. Owen Jones est l'auteur d'un deuxième livre, The Establishment and How They Get Away With It, publié en [16].
Le , Owen Jones ainsi que des amis qui l'accompagnent sont agressés à la sortie d'un pub à Londres[22]. En , la police confirme avoir arrêté trois hommes en lien avec l'agression[23]. En , les trois suspects sont reconnus coupable d'agression avec circonstances aggravantes, le procès démontrant que l'attaque était motivée par leur opposition aux opinions politiques et à l'homosexualité de Jones[24].
Notes et références
↑« Owen Jones: What a fairer Scotland would look like », The Independent, Londres, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) « My Father and the Reality of Losing your Job in Middle Age », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
↑« Owen Jones: My father, and the reality of losing your job in middle age », The Independent, London, (lire en ligne, consulté le )
↑« Owen Jones », The Independent, Londres (consulté le )
↑Jon Cruddas, « Book of the week: Chavs: the demonization of the working class by Owen Jones », The Independent, Londres, (lire en ligne, consulté le )
↑« The demonisation of the working class: How shows such as The Only Way is Essex have wiped out popular culture », Mail Online, Londres, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Aurora Bosotti, « 'Prince William should stand for election' Fury as Owen Jones suggests ABOLISHING monarchy », Express.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Owen Jones, « Anti-trans zealots, know this: history will judge you | Owen Jones », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Nosheen Iqbal, « Owen Jones attacked outside London pub », The Observer, (ISSN0029-7712, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Mattha Busby, « Met police arrest and release three men on bail over assault on Owen Jones », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )