Après avoir été gouvernée par trois puissances extérieures depuis 1883 (Australie, Allemagne et Royaume-Uni), la Papouasie-Nouvelle-Guinée a obtenu sa souveraineté en 1975, en tant que royaume du Commonwealth. Cette indépendance fit suite à près de 60 ans d'administration australienne, qui débuta sur l'ensemble du territoire à partir de la Première Guerre mondiale. La Papouasie-Nouvelle-Guinée est l'un des États les plus linguistiquement diversifiés au monde. Il existe 851 langues connues sur son territoire. En 2019, il s'agit également de l'État le plus rural avec seulement 13,25 % de ses habitants vivant dans des centres urbains. Sa population, estimée à 8 millions de personnes en 2021 par le gouvernement, vit dans des communautéscoutumières qui sont aussi diverses que les langues. En 2022, plusieurs estimations rapportent que la population serait en fait plus proche des 17 millions d'habitants.
L'État est l'un des moins explorés au monde, autant culturellement que géographiquement. Il est connu pour avoir de nombreux peuples isolés et les chercheurs pensent qu'il existe de nombreuses espèces de plantes et d'animaux non découvertes à l'intérieur des terres. L'État est classé comme une économie en développement par le Fonds monétaire international. Près de 40 % de la population vit de manière naturelle et autosuffisante, sans accès au capital mondial. La plupart des habitants vivent dans des groupes sociaux traditionnels forts, basés sur l'agriculture vivrière. La vie sociale des groupes papous combine la religion traditionnelle avec des pratiques contemporaines, comme le christianisme et l'enseignement primaire.
Le nom du pays provient de « papou », mot qui, d'après le naturaliste Alfred Wallace, est issu du malaispuwah-puwah ou papuwah qui signifie « crépu »[5]. L'ethnologue FrançaisChristian Pelras, spécialiste du sud de l'île de Célèbes, écrit que des cartes établies au XVIIIe siècle par les Bugis mentionnent le nom de « Papua » pour désigner la Nouvelle-Guinée[6].
Les premiers habitants, ancêtres des Papous, s'installent en Nouvelle-Guinée et dans des îles avoisinantes il y a quelque 50 000 ans. Il y a quelque 3 500 ans, des migrants austronésiens atteignent la Nouvelle-Guinée orientale et se mêlent aux populations papouasiennes sur la côte septentrionale et dans les îles Bismarck.
Le pays a vécu des conflits frontaliers avec l'Indonésie et des mouvements sécessionnistes, tel celui de l'île de Bougainville (1989-2001) où la guérilla aurait fait près de 20 000 morts[7] et où, en novembre 2019, un référendum sur l'indépendance a eu lieu. 176 928 électeurs ont voté en faveur de l’indépendance, soit plus de 98 % des suffrages exprimés.
Le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée accepte en 2023 un accord avec les États-Unis faisant de l’archipel une gigantesque base avancée pour l’armée américaine. Celle-ci dispose dès lors d'un accès « sans entrave » à six ports et aéroports, où elle pourra positionner troupes et matériel. Les États-Unis auront l’« usage exclusif » de certains périmètres, où ils pourront construire leurs propres installations[8].
Le pouvoir exécutif est détenu par le Premier ministre, qui dirige le cabinet. Le Parlement, unicaméral, a cent onze sièges, dont vingt-deux sont occupés par les gouverneurs des vingt-deux provinces. Les parlementaires sont élus tous les cinq ans.
Les élections attirent un grand nombre de candidats ; de nombreux membres du parlement sont élus avec moins de 10 % des voix.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée était divisée en vingt divisions principales (réparties en quatre régions) créées initialement comme districts lors de l'indépendance du pays le , mais ayant acquis le statut de provinces en 1975 (à l'exception de la capitale nationale, restée un district séparé de la nouvelle province Centrale). Bougainville (anciennement la Province des Îles Salomon du Nord) a un statut distinct de région autonome (et sa capitale de jure, Arawa, a été largement détruite et déplacée de facto à Buka).
En 2012, deux provinces ont été divisées en deux, portant le nombre de divisions principales à vingt-deux (le district de la capitale nationale, vingt provinces et la région autonome de Bougainville) avec les nouvelles provinces de Hela (séparée de celle des Hautes-Terres méridionales) et Jiwaka (séparée de celle des Hautes-Terres occidentales).
Les provinces (et la région autonome de Bougainville) sont elles-mêmes subdivisées en districts. Les districts (y compris le district de la capitale nationale) sont eux-mêmes divisés en gouvernements de niveau local (GNL, en anglais : Local Level Government, LLG) tenant lieu de municipalités : les GNL ruraux (les plus nombreux) groupent une petite ville ou un village chef-lieu et divers villages environnants, les GNL urbains subdivisent les villes plus importantes (mais avec encore de nombreux petits villages, même dans ceux du district capitale).
La plus grande partie du pays est située sur l'île de Nouvelle-Guinée, où se trouve la capitale Port Moresby, mais comprend aussi quelques îles, dont les plus importantes sont :
La Papouasie-Nouvelle-Guinée bénéficie d'un climat équatorial, qui se caractérise par une forte chaleur tout au long de l’année, mais également par une importante humidité. En plaine, la température moyenne annuelle s’élève à environ 24 °C. On assiste à une baisse rapide de la température ambiante lorsque l’altitude s’élève (gelées fréquentes). Les précipitations restent basses en dehors de la saison des fortes pluies, durant l'été austral et le début de l'automne.
Par conséquent, de nombreuses espèces d'oiseaux et de mammifères se trouvant en Nouvelle-Guinée ont des liens génétiques très proches de certaines espèces correspondantes en Australie. Une des caractéristiques que les deux étendues de terre ont en commun est l'existence de plusieurs espèces de mammifèresmarsupiaux, dont des kangourous et opossums (phalangeriformes), qui ne se trouvent nulle part ailleurs.
Une grande partie des autres îles sur le territoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont la Nouvelle-Bretagne, la Nouvelle-Irlande, Bougainville, les Îles de l'Amirauté, les Îles Trobriand, et l'archipel des Louisiades, n'ont jamais été reliées à la Nouvelle-Guinée par des ponts terrestres. En conséquence, ces îles ont leur propre flore et faune ; en particulier, on ne retrouve pas les mammifères terrestres et les oiseaux inaptes au vol qui sont des espèces communes en Nouvelle-Guinée et en Australie.
L'Australie et la Nouvelle-Guinée sont des morceaux de l'ancien supercontinent Gondwana, qui commença à se fragmenter en continents plus petits pendant la période du Crétacé, entre 66 et 130 millions d'années avant notre ère. L'Australie finit par se détacher de l'Antarctique il y a environ 45 millions d'années. Toutes les îles australasiennes abritent une flore de l'Antarctique, descendant de la flore du sud de Gondwana, dont les conifères podocarpacées, les pins Araucaria, et les Nothofagus. Ces familles de plantes sont toujours présentes en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La collision entre la plaque australienne et la plaque eurasienne est à l'origine de la Chaîne Centrale. La Chaîne Centrale est bien plus jeune et plus haute que les montagnes australiennes, et son altitude est tellement élevée qu'elle abrite des glaciers équatoriaux, rares. La Nouvelle-Guinée fait partie des tropiques humides, et plusieurs espèces de plantes tropicales indomalaises se trouvent aux alentours des détroits asiatiques, se mélangeant à la plus ancienne flore australienne et antarctique.
Au vu du rythme actuel de la déforestation, plus de la moitié des forêts du pays pourraient avoir disparu ou avoir été sévèrement dégradées avant 2021, selon une nouvelle étude satellite de la région[10]. Près d'un quart des forêts tropicales de Papouasie-Nouvelle-Guinée furent endommagées ou détruites entre 1972 et 2002[11].
Les Portugais, puis les Espagnols, ont emprunté bananiers, cocotiers, cannes à sucre, et transmis la patate douce, qui a permis de développer la population humaine et de modifier ses activités.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est richement dotée de ressources naturelles, mais leur exploitation est entravée par le terrain accidenté et le coût élevé du développement de l'infrastructure. Dans les années 2010, des gisements de gaz naturel gigantesques y ont été découverts. Leur exploitation, qui devrait démarrer dans trois ou quatre ans, s'élèvera à près de sept millions de tonnes par an.
L'agriculture est le principal moyen de subsistance pour 85 % de la population. La culture du café dans la province des Eastern Highlands, notamment Goroka, est devenue, grâce à sa qualité, assez prépondérante, et génère un important revenu issu de l'exportation vers l'Europe et l'Amérique du nord.
Les dépôts de minerais, dont le pétrole, le cuivre, et l'or, contribuent à 72 % des recettes d'exportation. En 1972, sur l'île de Bougainville, à mille kilomètres au nord-est de Port Moresby, les Australiens mirent en exploitation Panguna, l'une des plus grandes mines de cuivre à ciel ouvert du monde, qui fournissait 45 % des exportations.
Le gouvernement a pu s'attirer l'appui international, notamment en gagnant le soutien du FMI et de la Banque mondiale en fixant des prêts d'aide au développement.
Sur les marchés des principales villes de la province des Highlands, le troc est encore couramment pratiqué, l'échange marchand supporté par les valeurs fiduciaires est devenu un mode « obligatoire » avec les personnes qui n'ont pas ou ont abandonné tout lien avec le quotidien des tribus et ethnies. En octobre 1998, des groupes ethniques de la région de Madang ont assigné à leur député le dépôt d'une proposition de loi visant à l'abolition de la monnaie-papier, et le retour à l'usage du Kina - et du Toea, sa subdivision - qui sont en fait des coquillages. pour maintenir et perpétuer les pratiques rencontrées lors des célébrations traditionnelles[12].
La population de la Papouasie-Nouvelle-Guinée est l'une des plus hétérogènes au monde. Le pays compte plusieurs centaines de groupes ethniques. Les ethnies papoues représentent 78 %, devant les Mélanésiens et les Négritos.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le pays où l'on dénombre le plus de langues différentes : plus de huit cents recensées au total[14], soit plus de 10 % du total des langues parlées dans le monde. Cependant, la plupart ont moins de 1 000 locuteurs.
La langue indigène la plus parlée est l'enga, avec un peu moins de 200 000 locuteurs. Viennent ensuite le melpa et le huli[15]. Les langues indigènes sont classées en deux grands groupes, les langues austronésiennes et les langues non-austronésiennes, ou langues papoues.
En 2004, les dépenses publiques pour la santé étaient à 3 % du produit intérieur brut, tandis que les dépenses du secteur privé s'élevaient à 0,6 %[17]. Le pays a eu ou a, avec environ 2 % de la population adulte, le taux le plus élevé du VIH et du sida en Océanie[18]. Dans le début des années 2000, il y avait 5 médecins pour 100 000 habitants[17]. Avant les années 1960, le cannibalisme était autorisé pour des raisons culturelles ce qui a causé la propagation d'une maladie nommée « Kuru »[19] chez le peuple Fore mais le cannibalisme a été aboli par l'Australie et la maladie a cessé de se propager.
Éducation
Selon le rapport créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 2011, 60,1 % de la population serait analphabète. Les femmes sont particulièrement touchées[17]. Une grande partie de l'éducation est dispensée par l'Église luthérienne[20]. En effet, plus de 500 écoles sont rattachées à l'Église évangélique luthérienne de Nouvelle-Guinée[21].
Selon Amnesty International, la sorcellerie et la magie noire ont causé des tensions dans la population. En 2013, les journaux ont rapporté le meurtre par la foule de Kepari Leniata, identifiée par le journal local The National. C'était une jeune femme de 20 ans, accusée de sorcellerie, d'avoir tué un enfant, et qui fut immolée par la foule. Ces faits se sont produits à Mount Hagen, quatrième plus grande ville du pays. La foule a chassé les autorités (policiers, pompiers) qui voulaient s'interposer. Les journaux affichaient des photographies de son corps carbonisé[23],[24],[25].
Souvent cela se produit lors d'un enterrement. La foule est alors rassemblée pour la cérémonie, partageant dans l'incompréhension un malheur. Soudainement une accusation fuse, désignant quelqu'un, souvent une femme, et chacun se jette sur cette personne pour se former une explication et se dégager de la douleur[26].
Le phénomène est difficile à chiffrer ; l'ONU rapporte l'assassinat d'environ 200 personnes par an pour sorcellerie, ou complicité de sorcellerie. Le droit de tuer une sorcière était inscrit dans la Constitution jusqu'en 2013. En l'absence d'éducation, de police, l'assassinat de supposées sorcières est un moyen de purification, face à des événements douloureux et incompris. Ainsi, par la tradition du haus krai, chaque femme est épiée par le public et peut être accusée au moindre geste anormal. Plus prosaïquement, l'accusation de sorcellerie est un moyen pour les hommes de se défaire des femmes qui les gênent. Ou même, sous l'effet de l'alcool et de drogues, des femmes seules et isolées sont attaquées par des gangs sur ce motif. La croyance en la sorcellerie est une des plus profondes du pays[24],[25].
Les victimes de ces croyances sont la plupart du temps des femmes, mais aussi de nombreux hommes. Elle touche un grand nombre d'enfants et de bébés car, selon ces croyances, l'esprit maléfique réside dans l'utérus, et donc « contamine » l'enfant ; ainsi même des bébés sont souvent tués[27].
En 2018 la Cour nationale a condamné à mort huit personnes, à prison à perpétuité 88 personnes, pour le lynchage de supposés sorciers par une foule en 2014 dans la province de Madang. Toutefois, la peine capitale n'a pas été appliquée dans ce pays depuis 1954. Les croyant sorciers, la foule avait découpé en morceaux trois hommes et deux enfants âgés de 3 et 5 ans. La Cour affirme que la croyance en la sorcellerie n'est pas une circonstance atténuante pour ces meurtres[28].
À la suite de l'indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée acquise en 1975, le pays se cherche une identité nationale, notamment à travers la création d'un art national qui allierait les traditions des très nombreuses tribus qui composent ses habitants et un élan vers une inexorable modernité et tandis que le pays n'a aucune tradition de peinture. Timothy Akis, Jakupa Ako et Mathias Kauage deviennent les premiers artistes influents de leur pays, en faisant se refléter la culture indigène dans les formes d'art contemporain[29],[30],[31].
Arnoult Seveau[35], dans La mémoire des brumes - Traversée interdite chez les Papous de Nouvelle-Guinée (1992, (ISBN978-2-226-05678-8))[36], rapportent leur reproduction de l'expédition Gaisseau-Delloye (1959-1960) (Le Ciel et la Boue), trente ans après, pour observer l'évolution des Papous des montagnes.
L'alpiniste autrichien Heinrich Harrer (1912-2006) raconte ses deux expéditions, plutôt en zone indonésienne : Je viens de l'âge de pierre (1963) et Chez les Papous: peuples et culture depuis leur âge de pierre (1976).
Le romancier français Pierre Pelot publie en 1995 Après le bout du monde : Papouasie.
La romancière australienne Drusilla Modjeska(en) dresse dans le roman en anglais Maunten(en) (2012, 2019 en français) un tableau des relations, avant (1968-1973) et après (2005-2006) l'indépendance, entre Anglais, Australiens, Néo-Guinéens, Papous (clans, villages, métis), à Port Moresby, à Popondetta et en montagne (Mont Lamington/Huvaemo)[37].
Le romancier aventurier Sébastien Cazaudehore[38] (1975-) situe en Nouvelle-Guinée l'action de son roman, La Tourmente du Serpent (2013 et 2021 pour la nouvelle édition), en partie tirée de ses voyages.
Cinéma
Dans les années 1970, alors que la Papouasie-Nouvelle-Guinée devient indépendante, il est difficile pour les artistes du tiers-monde de réaliser des films : les médias sont avant tout des outils de propagande, et de nombreux pays sont toujours aux prises avec le mode de pensée colonial ; surtout, faire un film coûte cher pour ces économies. Le cinéma n'est pas une priorité, et ni les peuples, ni les colons n'y voient un avenir ou un intérêt. Cette absence du cinéma est un important facteur de démoralisation[réf. nécessaire]. L'histoire du film First Contact(en), tourné en 1982, un film documentaire australien réalisé en Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Bob Connolly(en) et Robin Anderson(en), qui prétend relater l'histoire d'un "premier contact" entre Occidentaux et Papous, illustre ces points[39].
Pour les auteurs, même s'il s'agit d'un documentaire censé relater des événements véritables, il faut avant tout raconter une histoire à un public, en l'occurrence un public australien. Même si le film se déroule en Papouasie, il s'agit d'abord de mettre en valeur des gens qui ressemblent à des Australiens, et moins de raconter l'histoire de Papous, ou d'autres personnes. Cependant, beaucoup de Papous aiment ce film, alors qu'il est condescendant avec eux : par exemple il montre des indigènes admiratifs devant l'administration coloniale. L'explication de ce succès tient peut-être au fait que les Papous peuvent au moins s'y voir. Finalement, ce film montre des rapports humains inéquitables, où des autochtones sont contraints par la force des fusils de se conformer à des maîtres[39].
En 1974, un autre Australien, Dennis O'Rourke(en), pour la première fois commence à faire des films documentaires où les Papous en sont la voix même, et non plus des objets d'étude ou de considérations. Des Noirs y forment les modèles des héros. Ce cinéaste rejoint l'Institute of Papua New Guinea Studies (IPNGS, ou Institut de études sur la Papouasie-Nouvelle-Guinée) au sein duquel il réalise ou aide à réaliser des films sur le pays. Cependant, aucun auteur papouasien n'émerge de ce mouvement ; dans la production des films, les Papous restent cantonnés à des tâches techniques. Ce n'est qu'à partir de 1983, où des Papouasiens sont formés par les Ateliers Varan, une école de cinéma française, et par Jean Rouch, que certains deviennent auteurs, dans le sens français du terme, de films. Ce mouvement a comme base d'inspiration le film Nanouk l'Esquimau ; c'est à partir de lui que les méthodes de travail papoues sont construites, par l'ethnofiction et le cinéma direct. Ce type de cinéma travaille sur l'implication de l'ensemble des sujets d'un films dans le processus de création de ce film. Le premier « Atelier Varan » a été organisé à Goroka. Pour comprendre la notion d'auteur, l'enseignement s'appuie sur l'étude du cinéaste Jacques Tati en tant que personne exigeant de sa pratique du cinéma une raison d'être. Ce mouvement suscite en Papouasie-Nouvelle-Guinée une cinématographie documentaire riche et diversifiée[39].
Sanctum, 2011, 109 min, Alister Grierson, docu-fiction australien sur scénario inspiré d'un faits-divers survenu à des spéléologues en Papouasie-Nouvelle-Guinée, tourné en Australie et au Mexique,
Le rugby à XIII est le véritable sport national, le pays étant même considéré comme le « troisième état treiziste d'Australie ». Il a été introduit dans les années 1930[41].
Les femmes jouent également au rugby à XIII dans le pays et un documentaire (« Power Meri ») a même popularisé leur combat pour être reconnues comme sportives à part entière dans leur pays[42].
↑(en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
↑(en) Alfred Russel Wallace, New Guinea and Its Inhabitants, The Perfect Library, (1re éd. 1879), 10 p. (ASINB00H9S5X1W).
↑« Pourquoi l’armée américaine débarque en Papouasie », Ouest-France, (lire en ligne)
↑(en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S. Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1, (ISSN2041-1723, DOI10.1038/s41467-020-19493-3)
↑(en) David Adam, « Satellite images show Papua New Guinea deforestation at critical level », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ben-Ami Scharfstein, Art Without Borders : A Philosophical Exploration of Art and Humanity, University of Chicago Press, , 558 p. (ISBN9780226736112, lire en ligne), p. 305.
↑ ab et cMartin Maden, « L’émergence du film d’auteur en Papouasie Nouvelle-Guinée. Une trajectoire personnelle », Journal de la Société des Océanistes, no 148, , p. 23–36 (ISSN0300-953x, DOI10.4000/jso.10281, lire en ligne, consulté le )