Paris-Nice 2014Paris-Nice 2014
La 72e édition de Paris-Nice a eu lieu du 9 au . C'est la 2e épreuve de l'UCI World Tour 2014. PrésentationParcoursCe Paris-Nice a deux particularités : aucun contre-la-montre individuel et aucune arrivée au sommet. Les baroudeurs et les puncheurs sont favorisés par ce parcours. Il part de Mantes-la-Jolie pour une première étape de 153 km en forme de boucle. Les deux étapes suivantes seront elles aussi favorables aux sprinteurs, avec une arrivée sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour la troisième étape. La quatrième étape est plus escarpée, avec une côte de 3 km à 8 % à 15 km de l'arrivée. Les plus grosses difficultés surviennent lors de la cinquième étape avec deux cols de troisième et deuxième catégorie dans les 40 derniers kilomètres. La sixième étape est la plus attendue avec l'arrivée pour puncheur au mur de Fayence et c'est également la plus longue de cette édition. L'avant-dernière est une étape favorable aux baroudeurs avec un parcours escarpé en début d'étape et se termine par un circuit parsemé de petites côtes. La dernière journée est dure, avec deux ascensions du col d'Èze dans les 50 derniers kilomètres[1],[2],[3],[4],[5]. ÉquipesL'organisateur Amaury Sport Organisation a communiqué la liste des trois équipes invitées le [6]. 21 équipes participent à ce Paris-Nice - 18 ProTeams et 3 équipes continentales professionnelles :
Règlement de la coursePrimesLes vingt prix sont attribués suivant le barème de l'UCI[7],[8]. Le total général des prix distribués pour le classement général individuel est de 120 000 €.
FavorisLe grand favori est l'Italien Vincenzo Nibali (Astana). Les outsiders sont Tom-Jelte Slagter (Garmin-Sharp), Geraint Thomas (Sky) et le duo de l'équipe AG2R La Mondiale : Carlos Betancur et Romain Bardet. Étapes
Déroulement de la course1re étapeCe Paris-Nice démarre par une étape en ligne, autour de Mantes-la-Jolie. Après une première boucle de 31 km, les coureurs parcourent quatre tours d'un circuit de 33 km. La côte de Vert (1,5 km à 4,4 %) sera franchie à deux reprises, dans les premier et troisième tours, à la fin desquels sera disputé un sprint intermédiaire, lors du passage sur la ligne d'arrivée. L'arrivée est donc jugée à Mantes-la-Jolie, après 162,5 km de course, dans les Yvelines avec un court passage dans le Val-d'Oise. Le Français Christophe Laborie (Bretagne-Séché Environnement) attaque dès le départ de l'étape. Il creuse une avance de plus de dix minutes sur le peloton. Plusieurs chutes interviennent dans ce dernier, entraînant au sol, entre autres, le Français Nacer Bouhanni (FDJ.fr) et l'Américain Tejay van Garderen (BMC Racing), qui abandonne. Après être passé le premier aux deux franchissements de la côte de Vert, Laborie est rattrapé à environ 50 km de l'arrivée par le peloton, emmené par les équipes Lampre-Merida et Europcar. Une chute importante a lieu à 25 km de l'arrivée. Le peloton est scindé. l'Australien Simon Gerrans (Orica-GreenEDGE), les Français Thomas Voeckler (Europcar) et Romain Bardet (AG2R La Mondiale), le Norvégien Thor Hushovd (BMC Racing), le Luxembourgeois Fränk Schleck (Trek Factory Racing), notamment, arrivent ainsi avec plus d'une minute de retard, tandis que son coéquipier et frère Andy Schleck est à une minute et 50 secondes. Les équipes Belkin, Omega Pharma-Quick Step et Giant-Shimano mènent le peloton jusqu'à l'arrivée. Le Belge Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step) lance le sprint, mais est dépassé par Bouhanni, qui s'impose devant l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) et Meersman. Bouhanni obtient le premier maillot jaune de ce Paris-Nice. Il a une seconde d'avance sur Meersman, quatre sur Degenkolb[9],[10].
2e étapeLe Français Anthony Delaplace (Bretagne-Séché Environnementt) et le Letton Aleksejs Saramotins (IAM) s'échappent durant les deux premiers kilomètres. Leur avance sur le peloton monte à 11 minutes et 30 secondes. Ils passent ainsi en tête aux deux sprints intermédiaires et à la côte de La Ferté-Loupière. Dans le circuit final, Saramotins distance Delaplace, avant d'être rattrapé par le peloton à 3,3 km de l'arrivée. Aux deux sprints intermédiaires, le Belge Gianni Meersman (Omega Pharma-Quick Step) a pris la troisième place, ce qui peut lui permettre de passer devant le Français Nacer Bouhanni (FDJ.fr) au classement général. À environ 10 km de l'arrivée, Meersman chute avec notamment l'Américain Tyler Farrar (Garmin-Sharp), le Néerlandais Lars Boom (Belkin) et le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Sky). Aidé par la voiture de son directeur sportif le Belge Wilfried Peeters, Meersman parvient à rejoindre le peloton avant le dernier kilomètre. Il ne peut cependant prendre part au sprint. Le Néerlandais Moreno Hofland (Belkin) s'impose, devant l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) et Bouhanni. Ce dernier garde le maillot jaune, avec deux secondes d'avance sur Degenkolb et quatre sur Hofland. Meersman est « pénalisé d'une minute et dix secondes pour abri prolongé derrière la voiture de son directeur sportif »[11],[12],[13].
3e étape
4e étapeQuatre coureurs s'échappent après 18 km de course : l'Italien Valerio Agnoli (Astana), le Luxembourgeois Laurent Didier (Trek Factory Racing), l'Espagnol Jesús Herrada (Movistar) et le Français Perrig Quéméneur (Europcar). Leur avance maximale est de six minutes, mais descend à une minute à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. L'équipe Giant-Shimano, relayée ensuite par la formation Sky, assure la poursuite en tête du peloton. Les échappés sont repris à moins de 20 km de l'arrivée, alors que commence l'ascension de la côte du mont Brouilly, dernière difficulté de la journée. le Colombien Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) est le premier à attaquer, en vain. Il est contré par le Néerlandais Tom-Jelte Slagter (Garmin-Sharp), suivi par le Britannique Geraint Thomas (Sky). Slagter passe le premier au somment de la côte. Il reste alors 14 km. Il est rejoint dans le début de la descente par Thomas, qu'il parvient à battre au sprint pour gagner l'étape. Ils sont suivis par un groupe de 27 coureurs à cinq secondes, puis un second de 26 coureurs à 18 secondes. Le maillot jaune l'Allemand John Degenkolb (Giant-Shimano) se trouve dans celui-ci et cède sa première place au classement général à Thomas pour trois secondes alors que Slagter pointe à quatre secondes du nouveau leader[14],[15].
5e étape
6e étapeL’échappée du jour est composé de douze coureurs : principalement les Français Sylvain Chavanel (IAM) avec le maillot a pois de meilleur grimpeur et Thomas Voeckler (Europcar), l'Italien Alessandro De Marchi (Cannondale) et le Néerlandais Pim Ligthart (Lotto-Belisol). Possédant peu d'avance ce quatuor relance l’échappée du jour. Chavanel s'envole dans le difficile col de Bourigaille classé 1re catégorie situé à une 15 kilomètres de l'arrivée. Il est rattrapé au sommet. Au pied de l'ascension Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) attaque. Arthur Vichot (FDJ.fr) contre-attaque mais ne parvient pas à créer l'écart. Finalement c'est le maillot blanc Tom-Jelte Slagter (Garmin-Sharp) mais ce dernier crève dans le dernier virage alors que Vuillermoz tombe. Ces évènements laissent le champ libre au champion du monde Rui Costa (Lampre-Merida). Il est remonté in extremis par le Colombien d'AG2R La Mondiale Carlos Betancur qui s'impose et prend la tête du général au profit de Geraint Thomas (Sky). Il récompense ainsi le travail de ses coéquipiers pendant l'étape.
7e étapeAu premier kilomètre, six coureurs s'échappent du peloton : les Néerlandais Lieuwe Westra (Astana), Pim Ligthart (Lotto-Belisol) et Albert Timmer (Giant-Shimano), le Luxembourgeois Laurent Didier (Trek Factory Racing), le Polonais Sylwester Szmyd (Movistar) et le Français Florian Guillou (Bretagne-Séché Environnement). Plusieurs coureurs contre-attaquent, mais seuls les Français Cyril Lemoine (Cofidis) et Brice Feillu (Bretagne-Séché Environnement) et le Suisse Mathias Frank (IAM) parviennent à rejoindre les échappés dans l'ascension du col de Vence, au sommet duquel l'avance sur le peloton atteint 5 min 35 s. Les équipes AG2R La Mondiale et Europcar en tête du peloton font diminuer progressivement l'écart et malgré une tentative de Westra en solitaire, tous les échappés sont repris au premier passage sur la ligne d'arrivée. Plusieurs attaques ont alors lieu mais sont de courte durée. Dans l'ascension finale, le Néerlandais Tom-Jelte Slagter (Garmin-Sharp), déjà vainqueur dans la quatrième étape, s'impose devant le Portugais Rui Costa (Lampre-Merida) et le maillot jaune le Colombien Carlos Betancur (AG2R La Mondiale)[16],[17]. Betancur conserve le maillot jaune, mais Costa s'est rapproché de quatre secondes à la suite des bonifications, tandis que le Britannique Geraint Thomas (Sky) qui a chuté à cinq kilomètres de l'arrivée perd plus de sept minutes. Ligthart, qui était le mieux placé de l'échappée au classement du meilleur grimpeur, est passé en tête au sommet de toutes les ascensions de l'étape et ravit donc le maillot à pois au Français Sylvain Chavanel (IAM).
8e étape
Classements finalsClassement général
Classements annexes
UCI World TourCe Paris-Nice attribue des points pour l'UCI World Tour 2014, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.
Évolution des classementsLe classement général, dont le leader porte le maillot jaune, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des 8 étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire). Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (15, 12, 9, et 7 points, puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 10e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (3, 2 et 1 points). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général. Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot à pois, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions de 1re (10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 pts), 2e (7, 5, 3, 2 et 1 pts) et 3e (4, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions de 1re, puis de 2e, enfin de 3e catégorie, classement général. Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc, est le classement général des coureurs nés depuis le . Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées[19].
Liste des participantsNotes et références
Liens externes
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