Motif : Trois interviews, on est loin des sources secondaires attendues
Vous êtes invité à compléter l'article pour expliciter son admissibilité, en y apportant des sources secondaires de qualité, ainsi qu'à discuter de son admissibilité. Si rien n'est fait, cet article sera proposé au débat d'admissibilité un an au plus tard après la mise en place de ce bandeau.
Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Le professeur Patrice Mangin, né le 9 juillet 1950 à Douala au Cameroun, est un médecin légiste et toxicologue français, ancien directeur du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) de Lausanne et de Genève, en Suisse.
Formation
Après avoir accompli ses études de médecine à la Faculté Broussais-Hôtel-Dieu de l'Université René Descartes à Paris, Patrice Mangin a soutenu en 1978 sa thèse de doctorat en médecine à la Faculté de médecine de l'Université Louis Pasteur - Strasbourg I et a ensuite obtenu son certificat d'études spécialisées (CES) en médecine légale en 1980. Il a soutenu sa thèse de doctorat en sciences (toxicologie) sous la direction du professeur de pharmacie Guy Dirrheimer à l'Université Louis Pasteur - Strasbourg I en 1985.
Carrière
Praticien attaché à l'Institut de Médecine Légale de Strasbourg à partir de 1981, il est nommé Maître de conférences des Universités-Praticien hospitalier (MCU-PH) en 1986, puis Professeur des Universités-Praticien hospitalier en médecine légale en 1990, et assure la direction de l'Institut de médecine légale de Strasbourg de 1990 à 1996. En 1996, il devient professeur ordinaire de médecine légale en Suisse et est nommé directeur de l'Institut de médecine légale de Lausanne. En 1999 il est nommé vice-doyen de la Faculté de médecine de l'Université de Lausanne, puis devient doyen de la Faculté de biologie et de médecine du même établissement, poste qu'il occupera de 2003 à 2006. En 2007, il a pris la direction du nouveau Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) Lausanne-Genève, qui regroupe en une seule entité les deux services romands de médecine légale, et a été nommé professeur ordinaire au Département de santé et médecine communautaires de la Faculté de médecine de l’Université de Genève[1].
Le professeur Patrice Mangin a pris sa retraite à la fin de l'année 2015, remplacé à la direction du CURML par le docteur Silke Grabheer[2],[3].
En tant que médecin légiste et/ou toxicologue, il est intervenu au cours de sa carrière dans plusieurs affaires médico-légales médiatisées :
Expertises visant à rechercher un éventuel empoisonnement comme cause du décès de Yasser Arafat[6].
Autopsie du cadavre de Salah Ahmed al-Salami, sujet yéménite décédé lors de sa détention à la prison de Guantanamo, dans la cadre de la controverse quant aux causes de sa mort[7].
Autopsie du cadavre de Bernard Borrel, magistrat français décédé à Djibouti dans des circonstances controversées[8],[9].
Autopsie du cadavre de Catherine Ségalat, épouse du généticien Laurent Ségalat[10] (ce dernier ayant ensuite été condamné pour meurtre, condamnation confirmée par la Cour européenne des droits de l'homme).
Le professeur Patrice Mangin est le co-fondateur, fin 1988, du laboratoire strasbourgeois Codgène, alors pionnier en France dans l'utilisation des empreintes génétiques à des fins judiciaires[11]. Il est également intervenu comme conseiller scientifique auprès de l'Union cycliste internationale (UCI) dans le cadre de la lutte anti-dopage[12].
Sociétés savantes
Patrice Mangin est membre de plusieurs sociétés professionnelles nationales et internationales, parmi lesquelles la Société Française de Médecine Légale, l'Académie Internationale de Médecine Légale dont il a été trésorier de 2009 à 2012 et dont il a été vice-président élu de 2012 à 2015. Il est également membre de l'American Academy of Forensic Sciences (AAFS), de l'International Society for Forensic Genetics, de l'European Council of Legal Medicine dont il fut trésorier, et de l'International Association of Forensic Toxicologists (TIAFT). Il est membre et ancien président de la Société Suisse de Médecine Légale.
↑B. Ludes, A. Tracqui, H. Pfitzinger et P. Kintz, « Medico-legal investigations of the Airbus, A320 crash upon Mount Ste-Odile, France », Journal of Forensic Sciences, vol. 39, no 5, , p. 1147–1152 (ISSN0022-1198, PMID7964560, lire en ligne, consulté le )
↑« MÉDECINE Grâce à un laboratoire d'identifications génétiques de Strasbourg La preuve biologique d'une paternité pourrait être fournie à des particuliers », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Patrice Mangin, conseiller scientifique de l'UCI : « la tentation de substituer l'EPO par des produits moins visibles s'accroît » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )