Paul Bertnay fait ses études à l'université de Grenoble et obtient une licence en droit en 1867. Il est engagé volontaire pendant la guerre de 1870 comme adjudant dans la 1re batterie d'artillerie mobile de l'Isère. À partir de 1877, il collabore comme journaliste d'opinion au Courrier de Lyon, au Petit Lyonnais et à L'Écho du Rhône desquels il sera successivement le directeur.
Puis en 1896, il se consacre plus exclusivement à l'écriture de romans-feuilletons, en grande partie publiés dans le quotidien Le Petit Parisien ou le magazine hebdomadaire L'Illustration.
C'est à cette période que son ami Eugène Brieux lui fait connaître Anthéor, un petit coin de paradis près de Saint-Raphaël où Paul Bertnay s'installe dorénavant à la Villa « Paulotte » avec sa femme pour y écrire et passer l'hiver. D'autres de ses amis comme les artistes peintres Paul Gervais et Antoine Lumière s'y installeront à leur tour[2].
Bertnay est l'anagramme de son nom de famille Breynat.
Enfant de l'amour, Paris, A. Fayard , 1910. Réédition Fayard 1954.
Théâtre
L'Impasse, Lyon : impr. de Veronnet et Clerc, 1879 (Lyon, théâtre des Célestins, le 13 février 1880).
Livrets
Valse éperdue, pour chant avec accompagnement de piano. Musique de Pierre Carolus Duran, 1912.
Nuit d'Orient, chœur pour voix d'hommes sans accompagnement, imposé au concours d'honneur (division d'excellence) du grand concours musical international de Lyon (12, 13 et 14 août 1894) musique de Alexandre Luigini, partition, op. 44, 1894.
Les traîneaux Op. 40, musique d'Alexandre Luigini, 1891.
Sérénade d'avril Op. 38, de Alexandre Luigini, 1890.
Gloria victis ! cantate patriotique pour choeur (4 voix d'hommes) harmonie, tambours et trompettes mi ♭. musique de A. Luigini, op. 33, 1887.
L'honneur au drapeau ! Op. 20, musique d'Alexandre Luigini, 1883.
Danses de Ginska, Musique de Pierre Carolus-Duran.Livret de Paul Bertnay et Henry Dupuy-Mazuel, ballet Dramatique en Deux Actes (d'après une légende de la Petite Russie.). Piano répétiteur.