Pentagone régulier convexe (en noir), son cercle circonscrit (en gris), les segments reliant son centre à ses sommets (en gris), et ses angles remarquables : angle interne (en noir), angle externe (en gris).
les cercles inscrit et circonscrit ont même centre.
Il est convexe, ce qui le distingue du seul autre pentagone régulier, le pentagramme, qui est étoilé. On peut dessiner un pentagramme régulier en reliant les sommets d'un pentagone régulier par ses diagonales. Les côtés du pentagramme sont parallèles aux côtés du pentagone (utiliser des triangles isocèles et des angles alternes-internes de la figure).
Il n'est pas possible de paver le plan euclidien par des pentagones réguliers convexes : la mesure de son angle interne, 108°, n'est pas un diviseur de 360°, la mesure d'un tour complet, ce qui empêche le pentagone de servir de tuile dans un pavage régulier. Il n'est pas possible non plus de paver le plan avec des combinaisons de pentagones et d'autres polygones réguliers et d'obtenir un pavage archimédien, uniforme ou semi-régulier.
Un carré, un pentagone et un icosagone se rencontrant en un même sommet ; cette configuration ne permet pas de paver le plan.
Deux pentagones et un décagone réguliers convexes se rencontrant en un même sommet ; cette configuration ne permet pas de paver le plan.
L'agencement le plus dense connu de pentagones réguliers convexes de même taille sur un plan est une structure couvrant 92,131% de ce plan.
En géométrie hyperbolique, il est possible de paver le plan uniformément par des pentagones réguliers, en faisant se rencontrer au moins 4 pentagones autour de chaque sommet.
Pavage uniforme du plan hyperbolique par des pentagones, 4 se rencontrant à chaque sommet.
Pavage hyperbolique, avec 5 pentagones autour de chaque sommet.
Pavage hyperbolique, avec 6 pentagones autour de chaque sommet.
Polyèdres
Parmi les polyèdres comportant des pentagones réguliers convexes, et de façon non exhaustive :
Le grand dodécaèdre, constitué de 12 faces pentagonales, avec cinq pentagones se rencontrant à chaque sommet, se coupant les uns les autres en créant un trajet pentagrammique ; il s'agit d'un solide de Kepler-Poinsot.