Le premier phare a été construit en 1835[1]. En 1897, trop étroit pour recevoir un appareil d'éclairage plus puissant, il fut remplacé par une petite tour ronde plus large, accolée à l'ancien bâtiment carré. Il a été doté d'un feu fixe en 1890[2]. Les logements de l'ancien phare continuèrent de servir aux gardiens après la construction de la nouvelle tour. En 1944, la lanterne de cette dernière fut mitraillée et en garde toujours les traces.
Le phare se trouve désormais dans la zone militaire du Centre d'essais de la Méditerranée, pour les lancements de missiles pour le compte de la direction générale de l'Armement.
Il a été automatisé en 1984 et ne se visite pas.
Notes et références
↑Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17528/10, quatre plans du phare du Titan, sous le nom de "phare de l'île du Levant", datant de 1834 à 1837.
↑Philippe Tailliez, « Travaux de l’été 1958 sur l’épave du « Titan » à l’île du Levant (Toulon) », dans Congrès international d'archéologie sous-marine et Institut international d'études ligures, Actes du IIe Congrès international d'archéologie sous-marine : Albenga, 1958 [« Atti del 2e Congresso internazionale di archeologia sottomarina, Albenga [e Alassio], 1958 »], Bordighera, Institut international d'études ligures [Istituto internazionale di studi liguri], , 390 p., 28 cm (OCLC490746090, BNF32966270, SUDOC047478160), Parte prima. Ricerche sottomarine, p. 176.
Voir aussi
Bibliographie
J. L. (photogr. L. Lunati), « Quand s’allument sur la mer les feux fraternels de la nuit » (numérisé par la médiathèque d’Hyères), République – Le Provençal, [Hyères], s.n., , p. 4 col. 1-4 (vue 328/436) (lire en ligne, consulté le ).
*Laurette Alario, Jean-Luc Alziary, Gilles Marchal, Frédéric Capoulade, Baptiste Rossi et Jean-Pierre Blanc, Phare du Titan, Île du Levant, Agir O Levant, coll. « Cahiers du Levant » (no 6), , 21 cm (ISBN2-9131-1300-6 (édité erroné))
Ouvrage largement orienté sur les gardiens du phare du Titan.