Philippe Priol est né d'un père travaillant dans la presse[2]. Il est d'origine bretonne[3].
Formation
Philippe Priol fréquente le lycée Corneille de 1958 à 1970[N 1] et la Faculté des Lettres de l'Université de Rouen de 1970 à 1976. Germaniste de formation[5], il est l'auteur d'un mémoire sur Elias Canetti et sur le Baroque allemand. Sa préparation à l'agrégation en 1975 et ses nombreux séjours en Allemagne de 1966 à 1984, grâce à des attaches familiales du côté maternel, lui procurent un ancrage profond dans l'univers de la culture allemande, sa philosophie, son histoire, sa littérature, son théâtre, son économie et sa géographie politique. Évoluant dans un milieu intellectuel et cultivé, il découvre avec le plus grand intérêt toutes les subtilités de l'art lyrique et de la vie musicale allemande. C'est alors, âgé de quinze ans, qu'il assiste à la représentation du Chevalier à la rose de Richard Strauss au théâtre de Kassel, ainsi qu'à celle des Walkyries de Richard Wagner. Sa première émotion artistique remonte à l'année 1962, lorsqu'à l'âge de dix ans, son père lui fait découvrir le musée des Beaux-Arts de Rouen à l'occasion d'une exposition consacrée au peintre Géricault.
Vie politique
Philippe Priol entre au cabinet de Jean Lecanuet, au début de la décentralisation, comme conseiller culturel de celui-ci de 1982 à 1993[6],[7],[8],[9],[N 2]. Il est chargé à ce titre des discours de Jean Lecanuet et des affaires culturelles[7].
↑Maurice Morisset, « Philippe Priol récrie « Gaia » », Les Affiches de Normandie, no 4899, , p. 3 (ISSN1145-8488, SUDOC039898717).
↑Roger Balavoine (photogr. Claude Laffon), « Philippe Priol publie « Les Séraphides » : « il faut toujours essayer de comprendre... » », Paris-Normandie, .