Il poursuit à l'École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris jusqu'en 1952 et s'installe définitivement à Paris.
En 1968, il obtient une bourse du Conseil des arts du Canada qui lui permet de faire des voyages d'études en Grèce, en Espagne et aux États-Unis.
Il est lauréat de différents Prix de sculpture, dont celui du Monument aux étudiants résistants et prix des Vikings en 1952[2], le Prix de la Jeune sculpture en 1972 et le Prix et réalisation de la fontaine monumentale de Montreuil sous bois en 1975.
En 2008, le Prix de l'Académie des Beaux-Arts[3] lui est décerné.
Philippe Scrive vient de la région du Témiscamingue, à l'ouest du Québec. La forêt, le travail des bûcherons, le transport des billes de bois ont marqué son enfance. La verticalité totémique qui, souvent, se retrouve dans son œuvre exprime la mémoire de ce passé.
Ses rencontres avec Brancusi, Richard Neutra, Le Corbusier et Frank Lloyd Wright ont influencé son itinéraire artistique.
Le portique qu'il érige devant le Musée d'art contemporain de Dunkerque témoigne de cette volonté d'inscrire de façon durable le geste artistique au sein de la cité.
Motif décoratif en lave émaillée, structure végétale, Pont-sur-Sambre.
Sculptures murales pour une entrée d'immeuble, Yerres.
Notes et références
↑Guy Robert, « L’harmonie architectonique des sculptures de Scrive », Vie des arts, no 50, , p. 52–55 (ISSN0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )
↑Claude Bouchard, « Le retour aux sources de Philippe Scrive », Le Droit, , A2 (lire en ligne)
↑Paquerette Villeneuve, « Le meilleur sculpteur de France est canadien », Vie des arts, vol. 53, no 215, , p. 24–25 (ISSN0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )