Pierre Camani
Pierre Camani, né le à Saint-Léger (Lot-et-Garonne), de parents immigrés italiens exploitants agricoles, est un homme politique français, sénateur de Lot-et-Garonne de 2011 à 2017 et président du conseil départemental de Lot-et-Garonne de 2008 à 2019. BiographiePierre Camani obtient son baccalauréat au lycée d’Aiguillon. Étudiant à Bordeaux, il obtient une licence d’histoire, une maîtrise en sciences de l’information et de la communication, et un diplôme de Sciences Po Bordeaux. Parallèlement à ces études, il est maître d’internat. En 1978, il est reçu au concours de l’Institut régional d’administration de Nantes. À sa sortie d’école il choisit l’administration déconcentrée et est affecté à la préfecture des Hauts-de–Seine. En 1982, il est secrétaire général à la sous-préfecture de Marmande. En 1990, il est directeur de cabinet de Gérard Gouzes à la mairie de Marmande, puis directeur général des services de la mairie. Un an plus tard il est directeur général de la Communauté de communes du Pays Marmandais qui deviendra plus tard Val-de-Garonne agglomération. En 2004, il est chargé de mission au Plan prospective et évaluation du Conseil régional d'Aquitaine présidé par Alain Rousset. Élu conseiller général du canton de Seyches en 2001, il a été réélu en 2008, puis élu président à la faveur du basculement à gauche de la majorité départementale[1],[2]. De 2001 à 2008, il est Maire de Puymiclan (47350). Élu Sénateur en 2011, il est de nouveau réélu sur le nouveau canton des Coteaux de Guyenne lors du renouvellement du Conseil départemental en 2015. En , constatant la mauvaise situation financière du département, il affirme que l'exercice budgétaire est impossible et annonce refuser de payer cinq versements pour le Revenu de solidarité active (RSA) correspondant à une vingtaine de millions d’euros[3]. En mai, la Chambre régionale des comptes est saisie pour se pencher sur la situation budgétaire du département[4]. En juin, la Chambre régionale des comptes préconise une hausse d'au moins 20 % de la part départementale de la taxe foncière et plus de 5 millions d’économie[5]. Mandats
Notes et références
Voir aussiArticle connexeLiens externes
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