Il est membre du groupe Bourbaki de 1955 à 1983[2], et doyen et scribe du même groupe des années 1970 à 1983, année où il « prononce l'éloge funèbre » du mathématicien et propose de dissoudre le groupe Bourbaki en 1985 pour deux raisons : pour appliquer au groupe la même limite d'âge que celle qui s'applique à ses membres et parce qu'il admet que le groupe a fini de remplir sa mission de modernisation des mathématiques[3].
Rendant compte à sa femme de sa première rencontre avec Pierre Cartier, Alain Connes lui dit : « Je viens de rencontrer un type formidable. Il comprend tout, il a une curiosité insatiable et une ouverture d’esprit hors du commun. En plus, il a l’air sportif et il vient à Bures en vélo[6]. »
Mathematics in the 21st Century: 6th World Conference (texte électronique[9]), Lahore, , A.D.R. Choudary, Michel Waldschmidt, Bâle, Springer, 2015 (ISBN9783034808590)
The Grothendieck festschrift: a collection of articles written in honor of the 60th birthday of Alexander Grothendieck (texte électronique[10]), Boston, Birkhäuser, 2007 (ISBN9780817645748) Reprise de la publication de 1990[11].
↑Marjorie Senechal, « The continuing silence of Bourbaki - an interview with Pierre Cartier », June 18, 1997, Math. Intelligencer 20 (1) (1998), p. 22-28.
Patrick Cabanel, « Pierre Cartier », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 584 (ISBN978-2846211901)
[hommage] David Larousserie, « Pierre Cartier, mathématicien français, est mort », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).