Pierre Gassmann (personnalité politique)
Pierre Gassmann, né le à Delémont (originaire de Charmoille) et mort le à Saignelégier, est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Il est député du canton de Berne au Conseil national de 1971 à 1979 puis l'un des deux premiers députés du canton du Jura au Conseil des États de 1979 à 1983. BiographieOrigines et famillePierre Gassmann naît le à Delémont, alors dans le canton de Berne. Il est originaire de Charmoille, dans le district voisin de Porrentruy[1]. Il est également connu sous le surnom de Peyo[2]. Son père, Émile Gassmann, est mécanicien ; sa mère est née Frieda Stalder[1]. Il épouse Marie-Madeleine Botteron, institutrice, fille d'un mécanicien[1]. Études et parcours professionnelAprès l'école de commerce à Delémont, il obtient une maturité commerciale à Neuchâtel en 1952, puis fait l'école normale à Porrentruy[1] tout en occupant un poste au sein de l'administration communale de Delémont[3]. Il est instituteur à Berlincourt de 1962 à 1966, puis maître à l'école professionnelle artisanale de Delémont de 1966 à 1997[1]. Parcours politiqueIl milite au sein des Jeunesses socialistes à partir de 1952[1]. Il est député au Grand Conseil du canton de Berne de 1962[1] à [4]. Il y dépose notamment une motion en visant à introduire le droit de vote des femmes aux niveaux cantonal et communal, motion adoptée par le conseil en septembre pour le pan communal[3]. Il est exclu du groupe socialiste en avec Arthur Villard, les deux élus se voyant « reprocher leur attitude proséparatiste et leur politique indépendante » ; ils sont réintégrés au sein du groupe en 1969, par crainte de la création d'un groupe de gauche[5],[6]. Il est élu en octobre 1971 sur une liste jurassienne au Conseil national[1], devançant grâce aux voix séparatistes extérieures à son parti son colistier antiséparatiste et conseiller exécutif bernois Henri Huber (par 22 748 voix contre 18 990)[7]. Il siège à la Chambre basse du Parlement suisse du au [8], notamment au sein de la Commission militaire à partir de 1973[9]. ll siège en parallèle à Assemblée constituante jurassienne de 1976 à 1978[1]. Après la création du canton du Jura, il est élu tacitement avec le démocrate-chrétien Roger Schaffter au Conseil des États[10], où il siège du au [8]. Chef de file des socialistes jurassiens[11], il annonce en ne pas solliciter un nouveau mandat aux élections fédérales d'octobre 1983[12] après avoir été fauché par une voiture en [13],[14],[15]. Membre du comité central du Rassemblement jurassien, il est leader de l'aile gauche et séparatiste du Parti socialiste jurassien (PSJ), divisé par la question jurassienne. Il préside de 1975 à 1980 le nouveau PSJ du canton du Jura et dirige le mensuel Le Peuple jurassien[1]. MortIl meurt le à Saignelégier, à l'âge de 78 ans[1]. Notes et références
Liens externes
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