Rivière Famine
La rivière Famine coule dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, au Québec, au Canada. Son cours traverse les municipalités régionales de comté (MRC) de :
C'est un affluent de la rive est de la rivière Chaudière, laquelle coule vers le nord pour se déverser sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Elle s'avère un des plus importants affluents de la rivière Chaudière, avec la rivière Beaurivage et le Bras Saint-Victor. GéographieLa rivière Famine coule vers le sud-ouest sur plus de 50 km. Le chemin de fer du Canadien Pacifique a été aménagé dans cette vallée, sur la rive nord de la rivière Famine. La rivière Famine prend sa source du côté sud-ouest de la route du 1er rang à 1,2 km au nord du village de Sainte-Justine. Cette source est située du côté ouest de la ligne de partage des eaux avec le bassin versant de la rivière du Onze dont le courant se déverse successivement dans la rivière Daaquam et le fleuve Saint-Jean (Maine). À partir de sa source, la rivière Famine coule sur 50,5 km répartis selon les segments suivants :
La rivière Famine possède plusieurs tributaires, notamment les rivières rivière Cumberland, des Abénaquis, à Veilleux et à rivière à la Raquette[2]. Son bassin versant est de 696 km2. Son débit moyen est de 15,14 m3/s[3]. La rivière Famine se jette sur la rive est de la rivière Chaudière à Saint-Georges, près de la pointe Sainte-Barbe[4]. Au confluent de la rivière Famine avec la rivière Chaudière, le petit hameau de Sartigan, était peuplé par des familles amérindiennes et quelques familles canadiennes-françaises qui effectuaient les premiers défrichements de la seigneurie Aubin-De L'Isle, vers les années 1700. ToponymieLe toponyme « rivière Famine » a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec[2]. Sur une carte de 1665, la rivière est indiquée sous l'appellation Mesakkikkan. Un peu plus tard, on trouve Mataka, ce dernier terme comportant l'idée de confluence. Quant à Famine, la première mention semble être celle de la carte de Jeremiah McCarthy, en 1792. On la trouve aussi sur la carte de Gale et Duberger de 1795. Certains pensent que le nom Famine fait allusion à l'étiage très prononcé que connaît généralement la rivière en été et qui se remarque surtout sous le pont qui l'enjambe près de son embouchure. Avant la construction du pont, on la traversait à gué. Il est plus vraisemblable cependant de penser que le nom se rattache aux mésaventures des troupes affamées de Benedict Arnold, qui s'y arrêtèrent dans les premiers jours de et qui furent heureuses de se ravitailler à Sartigan. Là se trouvaient, en effet, un campement d'Abénaquis et quelques familles françaises en train d'effectuer les premiers défrichements de la seigneurie Aubin-De L'Isle. Le rapprochement des dates et l'usage constant du nom depuis le début du XIXe siècle plaident en faveur de cette seconde explication[5],[6]. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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