Parallèlement, il est devenu annonceur puis animateur à la radio de Radio-Canada à Windsor jusqu'en 1990. Il a passé quinze ans en Ontario, où il a obtenu le Grand Prix du Salon du livre de Toronto en 1995 pour son recueil Peut-il rêver celui qui s'endort dans la gueule des chiens (Prise de parole). En 1996, il est revenu vivre à Montréal, au Québec, où il a fréquemment donné des récitals de poésie.
Il a été le directeur et animateur de la collection « L'Appel des Mots » aux éditions de L'Hexagone, collection récipiendaire de plusieurs prix[1].
Son œuvre-phare Les nouveaux poètes d'Amérique, originellement publiée en 1998, puis republiée dans une version augmentée en 2002, a eu une influence certaine sur toute une génération de poètes.
Paysage d'un songe à la dérive (Sur les traces de Voltaire et Rousseau), Trois-Rivières, Presses de l'Université du Québec à Trois-Rivières, 1978.
La force de la terre reconnaît l'homme à sa démarche, Sudbury, Prise de parole, 1994 - (ISBN2894230451)
Peut-il rêver celui qui s'endort dans le gueule des chiens, Sudbury, Prise de parole, 1995, (ISBN2894230605)[2].
Je vais à la convocation à ma naissance, Sudbury, Prise de parole, 1997 - (ISBN2894230788) (Prise de parole) | (ISBN2890464369) (Écrits des Forges)[3]
Jour buvard d'encre - suivi de, Choses fragiles : poésies et peintures, Ottawa, Vermillon, 1997 - (ISBN1895873568)
Les nouveaux poètes d'Amérique, Montréal, Les Intouchables (coll. Poètes de brousse), 1998 - (ISBN2921775514).
L'aube aux balles vertes, Montréal, l'Hexagone, 2000 - (ISBN289006638X)
Les nouveaux poètes d'Amérique suivi de Canons, Montréal, l'Hexagone, 2002 - (ISBN289006686X)[4].
La lenteur, l’éclair, Montréal, l'Hexagone, 2003, (ISBN2890066983)[5].
Les dés de chagrin, Montréal, l'Hexagone, 2006 - (ISBN2890067777)
Personne n'a trouvé d'angle à la beauté, Montréal, l'Hexagone, 2008 - (ISBN9782890068193).
Références
↑ a et bMichel Gaulin, « Robbert Fortin (1946-2008) », Lettres québécoises, no 131, , p. 60-61.
↑Léonard Constant, « La gueule… et la mort sûre », Liaison, no 84, , p. 36 (lire en ligne).
↑Roger Chamberland, « "Robbert Fortin, Je vais à la convocation à ma naissance, Sudbury/Trois-Rivières, Prise de Parole/Écrits des Forges, 1997, 122 p." », Tangence, no 56, , p. 109–111 (lire en ligne).
↑Stefan Psenak, « Poésie et emportements », Liaison, no 119, , p. 58 (lire en ligne).
↑Lydie Lamontagne, « Libérer de ses cendres. Renaître de nos sens », Liaison, no 123, , p. 52 (lire en ligne).
Bibliographie
Lydia Lamontagne, « Parcours d’un « je » qui se libère de ses cendres », Frontières, vol. 18 « Hélas, célébrer la mort ! », no 1, , p. 16–20 (lire en ligne).
Lydia Lamontagne, « Vie et mort d'un "je" : Robbert Fortin, poète atteint du sida », Nouvelles Études Francophones, vol. 24, no 1, , p. 31-41 (lire en ligne).