Robin Hammond a étudié la photographie pendant deux années à la Wellington School of Design en Nouvelle-Zélande dont il sort diplômé en 2001. Il travaille brièvement au New Zealand Listener avant de s’installer dans le nord de l’Angleterre où il trouve un emploi dans une agence photo[1].
Le Prix Carmignac du photojournalisme obtenu en 2011 pour « Condamnés - La santé mentale dans les pays africains en conflit », lui a permis de poursuivre son projet photographique sur la vie au Zimbabwe sous la direction de Robert Mugabe.
Ce travail au long cours a été exposé à Paris en 2014, et a été l’objet de son premier livre « Vos blessures seront nommées silence ». Il a été exposé aux Rencontres d’Arles, à Milan, Rome et Cologne et a été publié dans le magazine National Geographic[2].
En 2014, il fonde Witness Change, une organisation à but non lucratif qui travaille à « mettre fin aux violations des droits humains des communautés marginalisées grâce à la narration visuelle »[3].
Il photographie la vie à Lagos pour l’histoire « Africa’s First City », qui est publiée dans le numéro de janvier 2015 du National Geographic et qui fera l’objet d’un livre « My Lagos » en 2016[4].
Pour son projet « Where Love is Illegal » publié en juillet 2015 dans le National Geographic, dans lequel il « examine en profondeur les abus et l'intolérance auxquels sont confrontés les LGBTQI dans sept pays », Hammond réalise soixante cinq portraits à l’aide d’un appareil photo a développement instantané Polaroid moyen format[5],[6].
2014 : Prix du Dr Guislain pour « Breaking the Chains of Stigma » (Briser les chaînes de la stigmatisation) « en raison de son remarquable travail de photojournalisme qui dénonce les mauvais traitements dont sont victimes les malades mentaux dans les pays africains en crise »[17]
2014 : Robert F. Kennedy Journalism Awards du Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Right[18]
2014 : World Press Photo Award 2e prix, catégorie « Contemporary Issues »[18]
2017 : World Press Photo Award, 2e prix, catégorie « People » pour « Praying for a Miracle », un portrait d’Hellen Alfred, 41 ans, originaire de Juba au Soudan du Sud[7]