Romane Dicko
Romane Dicko, née le à Clamart, est une judokate française évoluant dans la catégorie des plus de 78 kg. Elle remporte à 18 ans son premier titre européen senior en individuel lors des championnats d'Europe le à Tel Aviv en Israël. En 2021, elle est médaillée de bronze en individuel et d'or par équipes mixtes lors des Jeux olympiques de Tokyo. Elle devient ensuite championne du monde en 2022. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, elle décroche à nouveau une médaille de bronze dans sa catégorie et conserve son titre olympique par équipes mixte. CarrièreRomane Dicko débute le judo au Randoris Club[1] de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne)[2], et se lançant rapidement en compétition est sacrée championne de France de judo dans la catégorie des plus de 78 kg en 2016, alors qu'elle n'est que cadette, et pas encore ceinture noire[3],[4]. En 2016, elle remporte les championnats d'Europe cadets en individuel et par équipe. Elle réitère la performance aux championnats d'Europe Junior 2017. Lors de cette dernière année, elle remporte la médaille de bronze par équipes lors des championnats du monde à Budapest[4],[5]. Plus tard dans l'année, elle s'incline lors de son premier combat des championnats du monde junior, battue par la Japonaise Sone, future lauréate du titre et alors cadette[6]. Peu après, elle se figure au sein d'un groupe de huit combattants suspendus pour un mois par la Direction technique nationale pour un regroupement dans une chambre que cette dernière juge trop festif, la veille de la compétition par équipes de ces mondiaux, ce qui la prive ainsi des championnats de France de première division et des championnats du monde toutes catégories[7], sanction finalement annulée par la commission de discipline de la Fédération, la DTN n'ayant pas compétence à prendre ce type de décision[8]. En, novembre, lors des championnats du monde toutes catégories à Marrakech, elle s'incline en quarts de finale face à la Néerlandaise Tessie Savelkouls. Lors des repêchages, elle bat la Cubaine Eliannis Aguilar avant de perdre le combat pour la médaille de bronze face à une autre Cubaine, Idalys Ortíz[9]. En , elle se blesse et ne participe donc pas au grand slam de Paris. Début , elle remporte son premier tournoi Grand Prix en s'imposant lors du tournoi de Tbilissi face à la championne d'Europe en titre, la Biélorusse Maryna Slutskaya[10]. À la fin du même mois, lors des championnats d'Europe, elle remporte son premier titre, en ayant battant de nouveau Maryna Slutskaya, lors de son premier combat, puis s'imposant en finale face à la Bosnienne Larisa Cerić, vice-championne du monde toutes catégories 2017[11]. En 2020, elle marque les esprits en remportant consécutivement le Grand Prix de Tel Aviv et le Grand slam de Paris, alors qu’elle revenait de deux saisons sans compétitions dues à deux grosses blessures. L'année se conclut sur une médaille d'or aux championnats d'Europe de judo à Prague[12]. Le , lors des Jeux olympiques de Tokyo, Romane Dicko atteint les demi-finales, où elle est battue sur waza-ari par Idalys Ortíz. Elle s'adjuge ensuite la médaille de bronze en infligeant un ippon à la judoka turque Kayra Sayit[13]. Elle est la plus jeune médaillée de l'équipe de France en judo. Le lendemain, elle fait partie de l'équipe mixte qui remporte l'or en battant les Japonais en finale[14]. En 2022, elle intègre l'équipe de France Douane[15]. Elle s'adjuge la médaille d'or dans la catégorie des plus de 78 kg lors des Championnats d'Europe de judo 2022 à Sofia, en remportant tout ses combats par ippon et particulier la finale contre l'Israélienne Raz Hershko[16]. Le , Romane Dicko devient championne du monde en plus de 78 kg à Tachkent (Ouzbékistan) en battant en finale la Brésilienne Beatriz Souza sur une immobilisation. En 2023, elle bat à nouveau Raz Hershko en finale des championnats d'Europe à Montpellier et remporte ainsi son quatrième titre européen[17]. Trois semaines après cette compétition, la Fédération française de judo annonce la sélection de Dicko pour les Jeux olympiques de 2024 disputés à Paris[18]. Le , elle remporte le Tournoi de Paris en battant la turque, Kayra Ozdemir par ippon en 39 secondes, avec un harai-goshi, puis le , celui de Bakou en battant l'italienne Asya Tavano. Aux Jeux olympiques de Paris, elle entame la compétition par une victoire contre Sophio Somkhishvili. Dominant ensuite Larisa Cerić sur waza-ari suivi d'une immobilisation, Dicko est battue en demi-finale par Beatriz Sousa. Elle décroche le bronze après un succès contre Milica Žabić[19]. Lors de la finale de l'épreuve par équipes, elle est dominée par Rika Takayama, ce qui n'empêche pas la France de s'imposer par 4 victoires à 3 contre le Japon et donc de conserver le titre olympique obtenu à Tokyo dans cette compétition[20]. Elle suit une licence de mathématiques à Sorbonne Université[2] afin de devenir ingénieure en aéronautique. FamilleElle est la cousine de l'athlète Teddy Tamgho[3]. PalmarèsCompétitions internationales
Tournois Grand Chelem et Grand Prix
DistinctionsRécompenses
DécorationNotes et références
Liens externes
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