RondelEn poésie, un rondel est un poème à forme fixe, construit sur deux rimes et comportant un refrain, à l'instar du rondeau et du triolet. Il est composé le plus souvent de treize vers octosyllabiques répartis en trois strophes. HistoriqueLe rondel, dont l'origine est française, a été en vogue entre les XIVe et XVIe siècles avant d'être repris par quelques poètes, en France et dans d'autres pays européens, vers la fin du XIXe siècle[réf. souhaitée]. DescriptionLe refrain du rondel est formé de ses deux premiers vers, que l'on retrouve à la fin de la deuxième strophe, puis de son premier vers, que l'on retrouve à la fin de la troisième. Sa structure peut toutefois comporter des variantes : le refrain final se compose parfois des deux premiers vers ; les strophes comptent parfois un vers de plus ou de moins ; certains rondels sont en vers décasyllabiques ; on trouve aussi des rondels doubles formés de quatre quatrains. ExemplesLe PrintempsL'un des rondels les plus connus dans l'histoire de la poésie française est Le Printemps de Charles d'Orléans[1] : Le temps a laissié son manteau Si tu veux nous nous aimeronsCette structure se retrouve modifiée au niveau du schéma de rime du premier quatrain dans ce rondel de Stéphane Mallarmé, paru dans La Plume en 1896 : Autres rondels
Autre utilisation du termeDans l'art du vitrail, « Rondel » désigne une pièce de verre peinte au format généralement circulaire ornant une vitrerie. Il peut aussi être ovale ou carré. Les dimensions ne dépassent que rarement 40 cm. Il s'observe particulièrement au XVe siècle dans le décor des bâtiments civils. Notes et références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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