C'est au XVe siècle, avec la création de la poste royale par Louis XI qu'un réseau cohérent de routes de postes est mis en place. Les chemins de Paris à Lyon passent par Moulins (route du Bourbonnais) ou Dijon (route de Bourgogne). Le siècle suivant voit l'apparition des premiers transports réguliers de voyageurs et la plantation des ormes le long des voies pour les ombrager et les délimiter (le long des actuelles N6 et ex-N7).
C'est aussi à cette époque qu'est édité le Guide des chemins de France, de Charles Estienne (1552), l'ancêtre de tous les guides modernes[1].
Construction de la route dans les Alpes-Maritimes
Quand le Comté de Nice est intégré en 1793 à la République française pour former le département des Alpes-Maritimes, il n'y a pas d'ingénieur chargé des ponts et chaussées. Napoléon Ier qui y a fait ses premières armes décide de construire une route entre Nice et Menton continuée vers l'Italie, la route de la grande corniche. Joseph Hyacinthe Sigaud[2] est nommé ingénieur en chef des ponts et chaussées du département des Alpes-Maritimes où il arrive le (2 nivôse de l'an XI), mais il quitte ce poste le (9 brumaire de l'an XIV) pour le poste d'ingénieur en chef des ponts et chaussées dans les Bouches-du-Rhône. Il est remplacé par son adjoint, Joseph Ladevèze (1765-1833). Les premiers travaux de terrassements de la route sont adjugés en 1803 à Charles Martinasso, de Nice, pour une estimation de 250 000 francs pour la réalisation de 15,7 km de route qui nécessitaient 64 000 m3 de déblais rocheux. Mais des difficultés ont amené à casser le marché et à la confier à Joseph Fiorina, de Nice. Le marché est soldé en 1806. Le même entrepreneur obtient en 1809 le marché de continuation de la route depuis la chapelle Sainte-Catherine à La Turbie jusqu'à Menton pour un montant de 128 000 francs pour 13,5 km. Il poursuit les travaux en 1810 depuis Menton jusqu'au haut de Vintimille, soit 10,5 km pour 164 000 francs, puis en 1811 au-delà de Vintimille[3].
L'autre difficulté de cette route était le pont permettant le franchissement du Var. Un pont avait été rapidement construit en 1792 par le génie militaire. Il mesurait 628 m de longueur et 4,90 m de largeur avec 109 travées de 5,46 m. Le pont est transféré du ministère de la Guerre au ministère de l'Intérieur en 1802. Il va donner plusieurs fois des signes de faiblesses. Une crue en 1802-1803 crée trois brèches. Il faut reconstruire 51 travées avec du mélèze. Une crue, en 1807, emporte quatre palées. En 1810, des bois flottés créent une nouvelle brèche. En , la création d'une digue permet de diminuer la longueur à 335 m pour un projet de nouveau pont de 22 travées de 15 m de portée et 7 m de largeur. Les travaux sont attribués à Jean Faraud, architecte de la ville de Nice, en septembre. Quand, en 1814, le général sarde Caqueran d'Osasque entre dans le comté, les travaux de construction étaient interrompus faute d'argent. Le pont de 1792 est resté en service et constamment réparé. C'est avec la construction du viaduc sur le Var pour la ligne de chemin de fer de la compagnie PLM qu'un nouveau pont routier à tablier en fonte est construit entre 1861 et 1863. Le pont a été détruit lors d'un bombardement en 1944. Un nouveau pont routier en béton armé a été inauguré en 1950[4].
En 1933, la route nationale 7, définie « de Paris à Antibes et en Italie par Nice », voit son itinéraire modifié et s'enrichit de neuf embranchements[6]. Elle récupère l'ancien tronçon du chemin de grande communication no 37 de Nice à Menton, appelé la « Moyenne Corniche », la corniche supérieure devenant la route nationale 564 et l'ancienne RN 7A correspondant à la corniche inférieure devient un tronçon de la RN 559. De même, un tronçon de la RN 97 compris entre Fréjus et La Napoule est récupéré par la RN 7[6].
Déclassements
Un premier déclassement a eu lieu en entre Tassin-la-Demi-Lune et le pont Gallieni à Lyon. Elle a repris le tracé de la RN 89 entre Tassin-la-Demi-Lune et la place Valmy à Lyon Vaise.
La loi no 2004-809 du relative aux libertés et responsabilités locales, notamment son article 18, marque un tournant dans l'histoire du réseau routier national. 20 000 km de routes nationales devraient être transférées aux conseils généraux à partir de 2005[7]. La route nationale 7 est menacée de disparition, notamment en banlieue parisienne[8],[9]. Certains élus sont opposés au transfert de la RN 7 aux départements qu'elle traverse, comme dans le département de la Loire, où cette route « a toute sa place dans l'architecture du réseau des liaisons d'intérêt national » selon son président Pascal Clément, ou dans les Bouches-du-Rhône. En revanche, les sections situées entre Nevers (prolongement de l'autoroute A77) et la Loire, ainsi que la partie drômoise (délestage de l'autoroute A7) prévoient d'être maintenues dans le domaine routier national[10].
Le décret no 2005-1499 du ne conserve dans le réseau routier national que moins de la moitié de la longueur de cette route, pour cinq liaisons[11] :
la liaison de Paris à Lyon et à Marseille, où la RN 7 est maintenue au droit de Tassin-la-Demi-Lune en tant que bretelle d'accès à l'autoroute A6, ainsi que la liaison A7-A9 assurée en partie par la RN 7 au sud d'Avignon ;
la liaison de Paris à Saint-Étienne via Nevers et Moulins, où la RN 7 est maintenue entre l'autoroute A77 au sud de Nevers et la RN 82 au sud de Roanne ;
la liaison entre Clermont-Ferrand et Lyon, entre les RN 82 et 489, avec déclassement prévu lorsque la section de l'autoroute A89 sera mise en service entre ces deux routes nationales précitées ;
De Nevers à Lyon, la route conserve son statut de nationale. Cependant, il s'agit (en quelque sorte) d'un sursis, notamment entre l'Hôpital-sur-Rhins (commune de Saint-Cyr-de-Favières, près de Roanne) et Lyon, car il est expressément indiqué dans ledit décret que cette section de route cessera d'appartenir au réseau routier national lors de la mise en service du tronçon correspondant de l'A89, c'est-à-dire depuis 2013. Quant à la section Nevers-Roanne, elle est destinée à être transformée en autoroute (voir projets de l'A77).
L'autre grande section concernée est Vienne – Orange, itinéraire de dédoublement de l'A7 non déclassée en 2007, prévue pour être transformée en 2 × 2 voies dans un avenir assez lointain.
Un troisième secteur à Avignon est également conservé entre la ville et l'A7 près de Caumont-sur-Durance.
Tous les autres tronçons sont rétrocédés aux départements[12].
Dans le Val-de-Marne, sur tout son parcours, la nouvelle numérotation est la D 7 depuis fin 2009.
En Seine-et-Marne, l'ensemble du parcours a pris début 2007 le numéro D 607.
Elle traverse le Loiret sous la numérotation D 2007.
Dans la Nièvre, les anciens tronçons de la Nationale 7 s'appellent D 907.
Dans l'Allier, les traversées d'Avermes, de Moulins, de Toulon-sur-Allier, de Lapalisse et de Saint-Prix s'appellent désormais D 707 (il a existé une numérotation provisoire, en Nationale 2007).
Dans le Var : la désignation retenue D N7 a certainement été choisie pour conserver l'appellation N7, à grande valeur symbolique.
Dans les Alpes-Maritimes, elle est numérotée D 6007 jusqu'à la frontière italienne où son parcours se termine, sauf sur le territoire de la Métropole Nice Côte d'Azur où elle prend le numéro de M 6007.
La loi no 2022-217 du , dite « loi 3DS », prévoit le transfert des routes nationales aux collectivités volontaires. Le transfert de la nationale 7 est effectif au [13] dans deux départements :
Initialement prévue en 2024, la mise à disposition de la section comprise entre la limite régionale avec la Nièvre et Tarare ainsi que dans la vallée du Rhône, à la région Auvergne-Rhône-Alpes, sera effectuée au [16]. Après cette date, la RN 7 sera constituée d'une courte route nationale passant sous l'aéroport Paris-Orly et d'une section entre Sermoise-sur-Loire et Tresnay.
la DIR Île-de-France gère la section comprise entre l'échangeur avec l'A106 à Paray-Vieille-Poste et le carrefour avec la rue Paul-Vaillant-Couturier à Athis-Mons ;
la DIR Méditerranée gère les sections comprises entre la RD 63 à Lapalud et l'échangeur d'Orange-Sud de l'A7, puis entre le croisement avec la liaison Est-Ouest d'Avignon et la RN 129 incluse.
Itinéraire
De Paris à Lyon
Les communes traversées par la RN 7 de Paris à Lyon sont :
Le secteur marquant la limite entre la Bourgogne et l'Auvergne, à deux voies, est particulièrement dangereux. Avant d'arriver à Moulins, après Villeneuve-sur-Allier sur le territoire de la commune de Trévol, on découvre au bord de la route (à droite en venant de Paris) un monument à la mémoire de quatre aéronautes : le capitaine Marchal, le lieutenant Chauré et les adjudants Vincenot et Réau, qui trouvèrent la mort le dans l'accident du dirigeable République. Dû aux ciseaux d'Henri Bouchard, ce monument fut inauguré le .
Depuis les années 1990, le chef-lieu de l'Allier n'est plus traversé mais contourné. À la sortie sud de la ville, un échangeur permet d'accéder à la transversale nommée RCEA. C'est également à Moulins que commence la RN 9 (déclassée) en direction de Clermont-Ferrand et de l'Espagne en traversant le Massif central, devenant l'autoroute A75 jusque dans l'Hérault.
À Varennes-sur-Allier, la RN 209 permet d'atteindre la célèbre station thermale de Vichy. Peu après Lapalisse, on traverse les monts de la Madeleine : la route devient plus sinueuse. Sa transformation en voie rapide est achevée jusqu'à la limite avec la Loire.
La RN 7 franchit le Rhône au niveau de la gare Perrache et se dirige vers Vienne où Fernand Point fonde son restaurant d'élite « La Pyramide » en 1925. Elle suit la rive gauche du Rhône et passe par Valence, Montélimar, Orange et Avignon. Du fait de la présence de l'autoroute A7, la nationale ne comporte pratiquement pas de secteur à 2×2 voies et de contournement d'agglomération au sud de Lyon.
À Valence se situe une récente et substantielle modification de tracé. Alors que l'itinéraire de la route était plus ou moins coincé entre le Rhône, l'autoroute et la ville, l'ouverture d'une section de rocade à 2×2 voies au nord de la ville (entre la RN 532 et la RN 7) a permis d'intégrer à la route l'intégralité de cette rocade. En 1936, André Pic y fonde le prestigieux restaurant « La Maison Pic » sur la RN 7, repris par son fils Jacques Pic puis par sa petite fille Anne-Sophie Pic.
Pour continuer vers l'est, on peut emprunter la « corniche d'Or » (RN 98), la route de l'arrière-pays (RN 7) ou encore l'autoroute A8.
Elle se confond avec la N 98 entre Cannes et Golfe-Juan. Entre Cannes, Antibes et Nice, la route a connu de nombreuses modifications de tracé. Elle longe notamment l'école de la Pinède à Cagnes-sur-Mer. Entre Nice et Menton, elle constitue la « moyenne corniche » et passe à proximité de la frontière monégasque. À l'origine, la route empruntait la « grande corniche » jusqu'aux années 1970. La frontière italienne se situe à l'est de la ville de Menton en direction de Vintimille. La route est prolongée par la route italienne SS 1 (strada statale 1 Via Aurelia) qui se termine à Rome.
En 1860, lors de l'annexion du comté de Nice à la France, la route royale 7 est prolongée du fleuve Var jusqu'à Menton. Elle prendra le numéro 7A.[réf. souhaitée] En 1933, consécutivement au classement de 40 000 km de voies départementales et communales dans le domaine routier national (loi du ), neuf annexes de la RN 7 sont créées[6] :
la RN 7A, annexe du carrefour de la Fourche au palais de Fontainebleau ;
la RN 7B, annexe du carrefour de la Fourche au carrefour de l'Obélisque à Fontainebleau ;
la RN 7C, annexe de Lapalisse à Vichy, déclassée RD 907 dans l'Allier ;
la RN 7D, annexe de Vaise ;
la RN 7E, annexe de Tassin-la-Demi-Lune à la RN 86A ;
la RN 7F, annexe du Pontet à Cantarel, à la sortie sud-est d'Avignon, renommée RN 107 ;
la RN 7G, annexe de l'avenue de la Gare à Nice ;
la RN 7H, annexe du port de Villefranche-sur-Mer ;
la RN 7I, annexe de la darse de Villefranche-sur-Mer.
En contrepartie, des tronçons (principaux ou annexes) de la RN 7 sont renommés[6] :
la section de la RN 7A comprise entre Nice et Menton, surnommée la « Corniche inférieure », devient un tronçon de la RN 559 ;
l'annexe du pont de Saint-Vallier-sur-Rhône devient la RN 86C ;
En tant que route des vacances, elle a fait l'objet d'une chanson de Charles Trenet, Nationale 7, en 1955.
National seven est une chanson écrite par Alan Tunbridge et Al Jones et enregistrée par Pete Stanley & Wizz Jones sur Sixteen Tons of Bluegrass et sur l'album éponyme de 1966 de John Renbourn.
Elle est mentionnée dans une chanson de Tito, Be Bop Tradition, sortie en 1983.
Elle est mentionnée dans une chanson d’Anaïs et Didier Barbelivien, Quitter l’autoroute, sortie en 1994.
Nationale 7 est un livre du photographe Christian Louis[19] et de l'écrivain Pierre Drachline paru en 1988.
Nationale 7, un road-trip à la française est un livre du photographe Matthieu Raffard et de l'écrivain Albéric d'Hardivilliers paru aux éditions Transboréal en 2008.
Nationale 7: la route des vacances, guide pour flâner de Paris à Menton est un guide de voyages de Peter Jacobs et Erwin De Decker paru aux éditions Hachette en 2009, traduit du néerlandais Langzaam door Frankrijk, éditions Lannoo, 2007, 2011, 2015 et 2019.
C'était la Nationale 7 est un livre de Thierry Dubois paru en 2010 aux éditions Drivers.
Le nom du jeu 1000 bornes découle de la longueur de la route nationale 7 (environ 1 000 kilomètres). Son inventeur l'a prise pour référence.
Nationale 7 est une attraction du Parc Astérix : un circuit de tacots au travers d'une petite campagne évoquant la route.
Dans la bande dessinée Le Tour de Gaule d'Astérix (page 28, case 2) de René Goscinny et Albert Uderzo, les deux héros en route vers Nicae (Nice) empruntent la VR VII (voie romaine VII), c'est-à-dire la RN 7. Elle est également citée dans la bande dessinée des mêmes auteurs, La Serpe d'or, où les deux héros doivent poursuivre un personnage qui est parti sur la route de Gergovie et qu'on indique à ces derniers de prendre la voie romaine VII (page 23, case 3).
Restaurants trois étoiles au Guide Michelin le long de la RN7
Nombreuses sont les étapes culinaires ou vineuses qui jalonnent la Nationale 7, et qui ont fait de ce tracé un haut lieu de la cuisine française[20].
En 1925, Fernand Point et son épouse Mado fondent le restaurant d'élite « La Pyramide » à Vienne sur la RN 7.
En 1930, Jean-Baptiste Troisgros et son épouse Marie achètent l'hôtel-restaurant des Platanes en face de la gare de Roanne sur la nationale 7 dont ils profitent de l'important taux de passage. Ils renomment l'établissement « Les frères Troisgros » repris depuis par Pierre puis Michel Troisgros. En 1968, Christian Millau titre à leur propos en couverture de son magazine Gault et Millau : « J'ai découvert le meilleur restaurant du monde ».
En 1936, André Pic fonde le prestigieux restaurant de gastronomie d'élite « La Maison Pic » à Valence sur la RN 7, repris par son fils Jacques Pic puis par ses petits enfants Alain puis Anne-Sophie Pic.
Le musée mémoire de la route nationale 7 avait ouvert en 2003 dans la commune de Piolenc dans le Vaucluse, à 5 km au nord d'Orange. On y trouvait d'anciens véhicules ayant fréquemment parcouru cette route à différentes époques, ainsi que des objets oubliés par des vacanciers distraits. Il n'a pas rouvert après le confinement[21].
Un second musée avait ouvert dans le Loiret, à proximité de Mormant-sur-Vernisson, environ 10 kilomètres au sud de Montargis. Il est aujourd'hui intégré (décoration « vintage ») à un hôtel qui s'est installé sur le site.
Notes et références
Notes
↑La D6007 ne traverse pas Monaco mais longe la principauté à hauteur de La Turbie.
↑Émile Bonnel, « Joseph Hyacinthe Sigaud, ingénieur des Ponts-et-Chaussées (1752-après 1815) », Provence historique, t. 5, fascicule 20, , p. 158 (lire en ligne).
↑Georges Reverdy,, Les routes en France au XIXe siècle, Paris, Presses de l'École des ponts et chaussées, (ISBN978-2-85978-198-9), p. 37-39.
↑Colette Bourrier-Reynaud, Ponts & merveilles. En remontant le cours du Var de Nice aux Entraunes, Nice, Association culturelle Lou Savel, Serre éditeur, (ISBN978-2-86410536-7), p. 64-73.
↑Louis Becquey, Ministère de l'Intérieur – Administration générale des ponts et chaussées et des mines, Statistique des routes royales de France, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 401.
↑ abc et d« Circulaire modifiant la nomenclature des routes nationales », Journal officiel de la République française, no 215, , p. 9699 (lire en ligne, consulté le ).
↑« Mise en oeuvre du transfert des routes nationales aux départements », sur senat.fr, (consulté le ). Réponse du secrétariat d'État à l'aménagement du territoire publiée dans le Journal officiel du Sénat du , p. 7, en réponse à une question orale d'un sénateur du Jura publiée dans le JO du Sénat du .
↑« Décret no 2005-1499 du relatif à la consistance du réseau routier national (NOR : EQUR0501219D) », Journal officiel de la République française, no 283, texte no 22, (lire en ligne, consulté le ).
↑Richard de Vendeuil, « La RN 7 rétrograde » , sur lexpress.fr, (consulté le ).
↑« Arrêté du 29 mai 2006 portant constitution des directions interdépartementales des routes », Journal officiel de la République française, no 124, texte no 30, (lire en ligne, consulté le ).
↑« La borne Michelin », sur Groupe de Recherches Historiques, (consulté le ).
↑Kilien Stengel, « Acteurs et effets gastronomiques sur la Route Nationale 7 », dans Anne-Marie Chagny-Sève (dir.), Actes du colloque Nationale 7 ! De la route antique à la route du futur, t. 88 (colloque tenu à Nevers les 25 et ), Société académique du Nivernais, (ISSN0181-0561, lire en ligne [PDF]), p. 161-170.