Rue Aubry-le-Boucher
La rue Aubry-le-Boucher est une voie du 4e arrondissement de Paris, en France. Situation et accèsLa rue Aubry-le-Boucher est une voie publique située dans le 4e arrondissement de Paris. Elle débute place Edmond-Michelet et se termine au 22, boulevard de Sébastopol. Origine du nomLa rue porte le nom d'une famille, Aubry (Albericus), qui y demeurait et exerçait le métier de boucher au XIIIe siècle[1],[2]. HistoriqueDans un acte passé en 1273 entre Philippe le Hardi et le chapitre Saint-Merri, elle est appelée vicus Alberici carnificis[2]. Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « rue Auberi-le-Bouchier ». Dénommée « rue Aubri-le-Boucher » et par corruption par le peuple « rue Briboucher »[2], elle est citée sous le nom de « rue Aubry le boucher » dans un manuscrit de 1636. Le , par arrêt du Conseil, la rue est élargie : « Sa Majesté estant en son conseil a ordonné et ordonne que la rue Aubry-Boucher sera incessamment eslargie, etc. Signé Le Tellier et Colbert[3]. » En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, comporte 58 maisons et 9 lanternes[4]. Une décision ministérielle du 28 brumaire an VI () signée Letourneux, fixe la largeur de cette voie publique à 10 mètres[3]. Cette largeur est portée à 12 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du . Au XIXe siècle, la rue Aubry-le-Boucher, d'une longueur de 171 mètres, était située dans l'ancien 6e arrondissement, quartier des Lombards, commençait aux 43-47, rue Saint-Martin et finissait aux 108-110, rue Saint-Denis[5]. Le samedi , Jean-Jacques Liabeuf est à la recherche de policiers, armé d’un revolver et de deux tranchets de cordonnier, protégé par des brassards hérissés de pointes acérées (de sa fabrication). Vers 8 h du matin, à la sortie d’un débit de boisson de la rue Aubry-le-Boucher, il est appréhendé par une patrouille de police. Il tue le gardien de la paix Célestin Deray, et en blesse un autre grièvement à la gorge. Trois autres écopent de blessures superficielles. Lui-même atteint d’un coup de sabre par un agent, il est conduit à l'hôpital de l’Hôtel-Dieu, en état d’arrestation.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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