Le quartier est desservi par la ligne 1 à la station George V.
Origine du nom
Elle porte le nom de Pierre Charron (1541-1603), théologien, philosophe, narrateur et moraliste du XVIe siècle[1].
Historique
La rue Pierre-Charron suit à peu près le tracé de l'ancienne allée Marbeuf (voir « Rue Marbeuf »). En 1849, elle fut annexée à la rue de l'Union (actuelle rue La Boétie).
Comme elle, prit le nom de « rue de Morny » de 1865 à 1879. Elle reçut par un décret du sa dénomination actuelle[2].
La portion comprise entre la place d'Iéna et l'avenue George-V a reçu la dénomination d'« avenue Pierre-Ier-de-Serbie » sans que la numérotation soit modifiée. C'est la raison pour laquelle la numérotation de la rue Pierre-Charron commence au no 45 du côté des numéros impairs et au no 44 du côté des numéros pairs.
No 61, ancien hôtel particulier du comte de Saint-Léon.
No 62.
Hôtel Château Frontenac.
Bâtiments détruits
No 45 (angle de l'avenue George-V) : hôtel du marquis du Bourg de Bozas (en 1910)[4]. « Le salon de la marquise du Bourg de Bozas, née Sipière, fut naguère un des plus élégants de Paris et servit de cadre à de belles fêtes, comme ses résidences de Cannes, de Biarritz et de Deauville. À l'automne, Mme du Bourg de Bozas se rendait pour les chasses en son château de Prye, et elle fit ensuite construire en Berri l'imposant château de Saint-Hubert, où je me souviens d'avoir joué la comédie, et qui appartient maintenant à l'archevêché de Bourges[8]. »
Ernest Boiceau, décorateur qui ouvrit son cabinet en 1928 au no 70.
Dans la culture populaire
Ce lieu est cité par Renaud dans la chanson Les Charognards, issue de l'album Laisse béton en 1977, écrite d'après un fait-divers s'étant déroulé dans la rue le [10].
↑Florence Bourillon, « La désimpérialisation des voies parisiennes 1870-1879 », dans Sarah Gensburger et Jenny Wüstenberg (dir.), Dé-commémoration : Quand le monde déboulonne des statues et renomme des rues, Paris, Fayard, (ISBN978-2-213-72205-4), p. 31-39.