Saint-Colomban (Québec)
Saint-Colomban est une ville canadienne du Québec située dans la MRC de La Rivière-du-Nord, dans la région des Laurentides[1]. ToponymieLa Commission de toponymie du Québec écrit à son propos : « Lieu de villégiature situé à quelque 20 km au sud-ouest de Saint-Jérôme, la ville de Saint-Colomban est bordée par la rivière du Nord, au sud, de même que par Mirabel. Le territoire est foulé, en 1819, par Hilaire Joubert, qui obtient la première concession de lot de cette future paroisse laurentidienne. Il sera bientôt suivi de plusieurs Irlandais et Écossais transitant par Saint-Benoît (maintenant un village de Mirabel) et Saint-Eustache, lesquels formeront une véritable petite colonie, comptant 250 habitants en 1825. Son peuplement presque exclusivement anglo-celte dominera jusqu'en 1920. Les registres de la desserte de Saint-Colomban sont ouverts en 1835 et celle-ci est érigée l'année suivante à partir d'un territoire détaché de Saint-Jérôme. Elle ne sera érigée canoniquement comme paroisse qu'en 1952. Au milieu du XIXe siècle, la population irlandaise catholique avait été recrutée par le coadjuteur du diocèse de Kingston, monseigneur Patrick Phelan (Ballyraget, Irlande, 1795 - Kingston, Haut-Canada, 1857); il est considéré comme le fondateur de la paroisse. Découragés par la rude vie de colon, plusieurs paroissiens quittent Saint-Colomban. » Elle poursuit : « Entre 1920 et 1940, nombre d'immigrants slaves (Russes, Polonais, Ukrainiens) et des Franco-Québécois viennent grossir les rangs de la population colombanoise. Le nom retenu tant pour la paroisse que pour la municipalité érigée en 1845 – amputée d'une partie de son territoire en 1857 avec la création de Saint-Canut – et pour le bureau de poste (St. Columbin, 1851) rappelle la mémoire du moine Colomban (Leinster, Irlande, vers 543 – Bobbio, Italie, 615). Ce dernier évangélise l'Écosse, l'Angleterre du Nord au VIe siècle, en plus de couvrir la Gaule et l'Italie, de monastères. Son origine géographique témoigne de celle des pionniers. On relève, au cours de l'histoire, différentes orthographes qui affectent le nom municipal, parmi lesquelles les formes anglaises St. Columban (plan de 1831) et St. Columbine, cette dernière figurant sur une carte de 1872. La municipalité de la paroisse de Saint-Colomban prend le statut de municipalité en , puis celui de ville, en [2]. » HistoireLa municipalité changea son statut de municipalité de paroisse pour celui de municipalité le [3]. Le , celle-ci changea encore son statut pour celui de ville[4]. GéographieLa rivière du Nord, qui coule vers le sud-ouest, délimite le sud de la municipalité. La rivière Bellefeuille traverse la pointe est de la municipalité vers le sud. Municipalités limitrophes
DémographieAdministrationLes élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts[7].
Le recensement de 2011 y dénombre 13 080 habitants, soit 29 % de plus qu'en 2006[8]. ÉducationLa Commission scolaire de la Rivière-du-Nord administre les écoles francophones[9].
La Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier administre les écoles anglophones:
Personnalités liées
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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