Limitrophe du département de Lot-et-Garonne et située dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune déléguée de Sainte-Eulalie-d'Eymet s'étend sur 6,72 km2. Représentant la partie occidentale de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie, elle est bordée à l'est et au sud-est par l'Escourou, un ruisseau affluent du Dropt.
L'altitude minimale avec 62 mètres se trouve localisée au sud, en aval du lieu-dit le Moulin de la Motte, là où l'Escourou quitte la commune et sert de limite entre celles de Soumensac et d'Eymet. L'altitude maximale avec 150 mètres est située au nord-ouest, au nord du lieu-dit le Noble, en limite de Thénac. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires oligocènes, hormis en vallée de l'Escourou, recouverte d'alluvionsholocènes[1].
Traversé par la route départementale 18, le petit bourg de Sainte-Eulalie-d'Eymet se situe en distances orthodromiques, quatre kilomètres au nord-nord-ouest d'Eymet et dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Bergerac.
Communes limitrophes
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie, Sainte-Eulalie-d'Eymet était limitrophe de six autres communes, dont deux dans le département de Lot-et-Garonne.
Outre le petit bourg de Sainte- Eulalie-d'Eymet proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[2] :
les Andrieux
Bas d'Avant
Bellevue
le Bois Brûlé
Bois de Valade
la Borie
Casseplégat
le Château de Gorce
les Combes
Croze Tambourne
l'Ermitage
Forêt de Casseplegat
Gaste Soleil
Goudan
Graulet
la Métairie Neuve
le Moulin de la Motte
la Noble
Pascalot
la Petite
Peynau
les Rivailles
les Saints-Amands
Tumulus de l'Homme Mort
le Vignaud.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1053 sous la forme Sancta Eulalia, concernant son église, possession de l'abbaye de Sarlat, selon la Gallia Christiana[3],[4]. Au XVIe siècle, le nom évolue en Sainte-Aulaye puis Sainte-Aulaire en 1760[3]. Au milieu du XVIIe siècle, sur l'Atlas de Johannes Blaeu, le lieu est indiqué sous la forme « S. Eulaire »[5].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Sainte Eulalie de Puiguillien[6], en référence à la proximité de Puyguilhem.
À la Révolution, la paroisse devient une commune identifiée en 1793 sous le nom d'Eulalie puis en 1801 Sainte-Eulalie[7] avant de prendre le nom de Sainte-Eulalie-d'Eymet à partir de 1862[4].
En occitan la commune se nomme Senta Eulària d'Aimet[8].
Histoire
Au lieu-dit Saint-Amand, le territoire communal a été occupé par des humains dès le Paléolithique[4].
L'église du lieu, Sancta Eulalia, y est mentionnée en 1053[3]. En 1265, le roi d'Angleterre Henri III y fait construire une bastide[3].
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2011, sept conseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Les habitants de Sainte-Eulalie-d'Eymet se nomment les Eulaliens[19].
En 2018, dernière année en tant que commune indépendante, Sainte-Eulalie-d'Eymet comptait 84 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015 pour Sainte-Eulalie-d'Eymet[20]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Sainte-Eulalie-d'Eymet compte 82 habitants[21].
Au sud de la commune, les parties aval des vallées de l'Escourou, de son affluent l'Escalette et de la Gangoulège (affluent de l'Escalette) font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[25],[26]. Ces vallées sont situées en amont du lac de l'Escourou devenu un lieu de passage ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux.
Personnalités liées à la commune
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↑Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p. 19.
↑« Petrocorium comitatus Vulgo la Comtee de Perigort », Le Royaume de France (réédition à l'identique de l'ouvrage de Johannes Blaeu de 1663), René Malherbe éditeur, Épinay-sur-Seine, 1987, (ISBN2-905780-31-2), p. 176.
↑Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p. 170.
↑Carte de la ZNIEFF 720014267, INPN, consulté le 17 octobre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.